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Louis-Bernard Bonjean

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Louis-Bernard Bonjean
Portrait photographique vers 1865.
Fonctions
Député français
Sénateur du Second Empire
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Chapelle funéraire du président Bonjean (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Louis Bernard BonjeanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfant
Autres informations
Archives conservées par

Louis-Bernard Bonjean est un jurisconsulte français né le à Valence (Drôme) et exécuté le à Paris.

Portrait gravé du sénateur Bonjean (Le Monde illustré, 1863).

Issu d'une famille pauvre, il commença par donner des leçons de mathématiques, puis des répétitions de droit. Il est docteur en droit en 1830. Il prend part aux journées de juillet 1830 et perd un œil en combattant. Il achète, en 1838, une charge d’avocat aux conseils du roi et à la Cour de cassation. Il est élu le 23 avril 1848 député de la Drôme à la Constituante et vote avec la droite. Il n'est toutefois pas réélu lors des élections législatives de 1849.

Il suit, à partir de 1849, la politique du prince-président, devient ministre de l'agriculture et du commerce du au .

Il est nommé avocat général à la Cour de cassation (1852), sénateur (1855), président à la cour de Riom, puis président de la chambre des requêtes à la Cour de cassation (1865).

Il avait également été nommé, le 11 février 1852, président de la section de l'Intérieur du Conseil d'Etat[2].

Lors de l'insurrection de la Commune de Paris du , il remplit à titre provisoire les fonctions du premier président de la Cour de cassation ; en cette qualité, il est arrêté, retenu comme otage, enfermé à la prison Mazas, et, après 64 jours passés au secret, fusillé, le , par ordre de la Commune de Paris.

Avec lui périssent en même temps, l'archevêque de Paris Georges Darboy, l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, et l'abbé Surat archidiacre de Notre-Dame et l'abbé Allard.

Le costume que portait Bonjean lorsqu'il a été fusillé est conservé en l'état au palais Galliera, musée de la mode et du costume de Paris ; porteur de nombreuses traces causées par les tirs d'armes à feu, il a été étudié sur le plan médico-légal (balistique et anthropologique) par Philippe Charlier[3].

Parmi ses nombreux écrits :

  • une traduction des Institutes de Justinien ;
  • un livre sur le Pouvoir temporel des Papes.

Il a collaboré au Corps diplomatique et à l'Encyclopédie des lois.

Il est le père du magistrat et philanthrope Georges Bonjean.

Son buste, réalisé par Eugène Sollier, se trouve dans une niche face au palier d'honneur de la Cour de cassation[4].

Bibliographie

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Notes et références

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  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-2es1sat32-npr2lhamroqz »
  2. Bulletin des lois de la République Française, la République, (lire en ligne)
  3. « Au Palais Galliera, autopsie du dernier costume d’un condamné », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Les statues du Palais de Justice - Le buste de Louis-Bernard Bonjean », sur www.paristoric.com (consulté le )
  5. « FRAN_POG_05 - Salle des inventaires virtuelle », sur www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Liens externes

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