Ligne de Marcenais à Libourne

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Ligne de
Marcenais à Libourne
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 1887
Fermeture 1938 – 1958
Concessionnaires CF Charentes (1868 – 1878)
État (Non concédée) (1878 – 1937)
SNCF (1938 – 1960)
Déclassée (à partir de 1960)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 582 000
Longueur 19,7 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Anciennement à voie unique
Trafic
Propriétaire Déclassée et déposée

La ligne de Marcenais à Libourne est une ligne de chemin de fer française, à écartement normal et principalement à voie unique, qui reliait les gares de Marcenais et de Libourne dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine. Elle constitue la ligne 582 000 du Réseau ferré national.

Mise en service en 1887 par l'Administration des chemins de fer de l'État (État), elle est fermée au service des voyageurs en 1938 et celui des marchandises en 1958.

La ligne est déclassée en totalité en 1960 et la voie a depuis été déposée.

Histoire[modifier | modifier le code]

Chronologie[modifier | modifier le code]

  • 30 août 1871, déclaration d'utilité publique[1],
  • 18 juillet 1868, concession[1],
  • 29 mai 1887, mise en service de la totalité de la ligne[1],
  • 5 décembre 1938, fermeture du service des voyageurs[1],
  • Septembre 1944-Juin 1946, réouverture au service voyageurs (trains Bordeaux < > Saintes et Bordeaux < > Nantes) durant la reconstruction du pont ferroviaire de Cubzac,
  • 6 décembre 1960, la totalité de la ligne est déclassée[1],

Origine[modifier | modifier le code]

La loi et le décret du approuvent la convention passée, à la même date, entre le ministre des travaux publics et la Compagnie des chemins de fer des Charentes. L'État s'engage à concéder à la Compagnie, dans le cas où l'utilité publique serait reconnue, le chemin de fer de Libourne à la ligne de Saintes à Coutras, près Marcenais et la Compagnie s'engage à exécuter ce chemin de fer dans un délai de huit ans, à dater du premier janvier qui suivra la concession définitive et à l'article 4, l'État s'engage à payer à la Compagnie une somme de un million cent mille francs pour l'exécution de ce chemin de fer[2]. À la suite de cette convention, la Compagnie présente un avant-projet pour cet embranchement de moins de vingt kilomètres ce qui permet d'organiser une enquête d'utilité publique dont les conclusions sont exprimées dans le procès-verbal du . Le , un arrêté déclare d'utilité publique l'établissement du chemin de fer de Libourne à la ligne de Saintes à Coutras, près Marcenais. Ce qui rend définitif les accords de la convention du [3].

L'État rachète le réseau de la Compagnie des chemins de fer des Charentes par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le [4].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Tracé[modifier | modifier le code]

Gares[modifier | modifier le code]

Marcenais (PK 0,000), Périssac (PK 6,0), Galgon (PK 10,3), Les Billaux (PK 15,8), Libourne (PK 19,700).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Ligne de Marcenais à Libourne », sur Histoire de lignes oubliées..., (consulté le ).
  2. « No 16273 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 18 juillet 1868, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer des Charentes : 18 juillet 1868 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 32, no 1628,‎ , p. 317 - 321.
  3. J. B. Duvergier et J. Duvergier, Loi, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, t. 71, Paris, Duvergier, coll. « Collection complète des... publiée sur les éditions officielles », (lire en ligne), p. 262.
  4. « N° 7065 - Loi qui, 1° incorpore divers chemins de fer d'intérêt local dans le réseau d'intérêt général ; 2° approuve des conventions passées entre le ministre des Travaux publics et diverses Compagnies de Chemin de fer : 18 mai 1878 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 16, no 395,‎ , p. 801 - 823 (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]