Aller au contenu

Laboratoires Urgo

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Laboratoire Urgo)

Laboratoires Urgo
logo de Laboratoires Urgo

Création 1880 (Laboratoire Fournier)
Dates clés 2003, séparation des laboratoires Fournier

2019, retrait d’Hervé Le Lous de la société et nomination de son fils Briac à la tête d’urgo pour une durée de trois ans.

Fondateurs Eugène Fournier, Pierre Bon, Jean Le Lous
Personnages clés Hervé Le Lous, Guirec Le Lous, Briac Le Lous et Tristan Le Lous
Forme juridique Entreprise à capital familial
Slogan « Tous vos maux méritent Urgo »
Siège social 42, rue de Longvic, 21300 Chenôve
Drapeau de la France France
Direction Briac Le Lous
Actionnaires capital familial
Activité produits pharmaceutiques
Produits Urgo, Healico, Urgo K2
Société mère Groupe Urgo[1]
Sociétés sœurs Laboratoires Juva Santé, Urgo HealthCare, Urgo recherche innovation et développement
Filiales Vitafarma (2008), LM Pharma (Brésil 2011)
SIREN 433842044Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR29433842044Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web Urgo.fr

Capitalisation Non coté

Les Laboratoires Urgo sont une société pharmaceutique française issue des Laboratoires Fournier. Elle est intégrée et à l'origine du Groupe Urgo, dont elle constitue le pôle Urgo Medical.

Le siège des Laboratoires Urgo est situé en France à Chenôve, dans la banlieue dijonnaise[2].

  • 1880 : création des Laboratoires Fournier par Eugène Fournier et Pierre Bon, à Dijon[3].
  • 1940 : Jean Le Lous, jeune pharmacien de 29 ans, prend la tête des Laboratoires Fournier
  • 1958 : création de la marque Urgo par Jean Le Lous[4]
  • 1979 : lancement du slogan « Y a de l’Urgo dans l’air… »[5]
  • 1991 : création d’une filiale en Drapeau de l'Allemagne Allemagne
  • 2002 : acquisition de Parema au Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
  • 2003 : à la mort de Jean Le Lous en mars 2002, le groupe Fournier se divise entre "Fournier Pharma", "Tilderm", "Plasto" et le "laboratoire Urgo" racheté Hervé Le Lous alors directeur général et président de Juva Santé[6].
  • 2005 : l'entreprise s’installe dans son nouveau centre industriel à Chevigny Saint Sauveur
  • 2007 : acquisition de Vitafarma en Drapeau de l'Espagne Espagne[7]
  • 2008 : acquisition d’Alvityl, entreprise de compléments alimentaires fondée en 1959[8],[9],[10]
  • 2011 : acquisition de LM Pharma, au Drapeau du Brésil Brésil[7]

Implantation

[modifier | modifier le code]

Condamnation

[modifier | modifier le code]

En janvier 2023, les laboratoires Urgo sont condamnés à une amende de 1 125 000 euros, dont 625 000 avec sursis, pour avoir offert depuis 2015 des cadeaux d'un montant total de 55 millions d'euros sous forme d'avantages en nature à des pharmaciens d'officine, en contrepartie de l’abandon de remises commerciales. Des auditions et perquisitions ont été entamées auprès des pharmaciens concernés à la suite de cette condamnation,[11],[12].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Domitille Arrivet, « Viva santé, un contre-exemple » Le Point, 21 février 2013, consulté le 22 mai 2013
  2. Annuaire des entreprises
  3. urgovet, qui sommes nous
  4. « Urgo, une histoire née à Dijon », Bien public,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Urgo, maître à panser », FranceSoir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Urgo panse collaboratif - Investissements industriels », sur usinenouvelle.com/ (consulté le ).
  7. a et b Sabine Delanglade, « Avec Urgo, il y a de l'innovation dans l'air : Issu des laboratoires Fournier, Urgo est le principal drapeau des produits grand public du groupe VivaSanté. Il est aussi en train de devenir son fer de lance technologique », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  8. « Le filmogel « Bouton de fièvre » d’Urgo de Les Laboratoires Urgo », sur Libre Service Actualités (consulté le ).
  9. Groupe Urgo, « Notre histoire », sur urgo-group.fr.
  10. LEXPRESS.fr, « Les pansements Urgo s'offrent les vitamines Alvityl », sur lexpansion.lexpress.fr, .
  11. « Les laboratoires Urgo condamnés pour avoir offert des cadeaux à des pharmaciens » Accès libre, sur Le Monde, (consulté le )
  12. À peine nommée, la ministre de la Santé soupçonnée d’avoir reçu 20 000 euros en cadeaux par un laboratoire, sudouest.fr, 21 décembre 2023

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]