Langue sifflée turque
Le langage sifflé *
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Pays * | Turquie |
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Liste | Nécessitant une sauvegarde urgente |
Année d’inscription | 2017 |
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La langue des oiseaux turque ou la langue sifflée turque, d'après le turc kuş dili, est une version du turc communiquée au moyen de sifflets et de mélodies à haute tonalité. Utilisée à l’origine par les agriculteurs turcs pour communiquer sur de grandes distances et maintenant réduite à 10 000 locuteurs, elle est menacée d’extinction du fait que les téléphones portables remplissent cet objectif[1]. La langue est pratiquée à Kuşköy, un village situé dans les montagnes pontiques du nord de la Turquie, qui organise chaque année depuis 1997 un festival de la langue, de la culture et des arts pour les oiseaux[2]. L’UNESCO a inclus la langue des oiseaux dans sa liste de 2017 du patrimoine culturel immatériel[3]. Une étude préliminaire menée à Kuşköy conclut que les langues sifflées sont traitées dans les deux hémisphères du cerveau, combinant le traitement normal du langage par le cerveau dans un hémisphère et la musique dans l'autre[4],[5]. Parmi les autres pays où les langues sont sifflées, il y a les îles Canaries, la Grèce, le Mexique et le Mozambique[6]. En France, il existe également une variété sifflée de la langue occitane parlée dans le Béarn[7].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Turkish bird language » (voir la liste des auteurs).
- Dimitra Hengen, « Langues sifflées : une langue des oiseaux en Turquie », (consulté le ).
- Corentin Fraisse, « Dans ce petit village turc, ils communiquent en sifflant », sur Maxisciences, .
- « Le langage sifflé », sur ich.unesco.org (consulté le ).
- Florence Rosier, « Les secrets des langues sifflées », sur lemonde.fr, .
- (en) Onur Güntürkün, Monika Güntürkün et Constanze Hahn, « Whistled Turkish alters language asymmetries », Current Biology, vol. 25, no 16, , R706-R708 (DOI 10.1016/j.cub.2015.06.067).
- (en) Malin Fezehai, « In Turkey, Keeping a Language of Whistles Alive », sur The New York Times, (ISSN 0362-4331).
- Sébastien Dubos @Sd47Dubos, « À Aas, en Béarn, le mystérieux langage sifflé a traversé le temps », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).