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Jules-René Fay-Lacroix

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Jules-René Fay-Lacroix
Illustration.
Fonctions
Maire de Laval (1874-1878)
Gouvernement IIIe République
Biographie
Date de naissance
Date de décès (à 79 ans)
Résidence Mayenne

Jules-René Fay-Lacroix (Jules René), né le à Laval et mort le à Laval, est un homme politique français.

Fils de René Marie Fay-Lacroix (1781-1846), fabricant à Laval et de Michelle Collet-Corbinière (1781-1849), il est bachelier en 1834, et licencié en droit en 1835. Il se marie le à La Flèche, avec Rose Eugénie Frin de Saint-Germain.

Il prend la succession de M. Housset avoué en 1837[1].

Carrière politique

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En 1860, Charles Toutain[2] est de nouveau élu membre du conseil, puis, le 18 septembre 1860, nommé maire. Il s'attache comme collaborateur Fay-Lacroix Ils travaillent l’un et l’autre à la transformation de la ville : les annexions de Grenoux, d'une partie de Changé et d’Avesnières, ainsi que la construction du Pont d'Avesnières, de l’Abattoir, la création du Conservatoire, la réorganisation de diverses sociétés locales, etc., etc[1].

Il est élu conseiller général du Canton de Chailland en 1871 et est réélu jusqu'en 1889. A la mort de Charles Toutain, en juillet 1874, Fay-Lacroix est nommé maire et remplit ces fonctions jusqu’en 1877. Il devient maire durant un mandat[3]. Il est battu aux Élections législatives de 1876.

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1868[4].

En 1877, il pose sa candidature à la chambre des députés pour les Élections législatives de 1877 ; mais un autre candidat républicain, le docteur Théophile Souchu-Servinière, obtint plus de voix que lui au premier tour de scrutin ; par discipline, il se désista, et Soucbu-Servinière sera élu[1].

En août 1877, il est question d'une comptablité occulte effectuée par Charles Toutain[5], avec une implication de Fay-Lacroix. Une procédure est lancée à la Cour des comptes par la nouvelle municipalité. La Cour des Comptes en décembre 1879[6] établi que Charles Toutain s’est pendant toute cette période de temps, irrégulièrement immiscé dans le maniement des deniers communaux et hospitaliers[7], mais le déclare définitivement quitte et déchargé de sa gestion occulte.

Son fils, Jules-Eugène Fay-Lacroix (né le à Laval, mort le à Laval), est avocat à Paris et maire de Bry-sur-Marne de 1904 à 1908[8]. Candidat officiel du parti républicain aux élections législatives, il est battu par Christian d'Elva aux Élections législatives de 1889[1].

Notes et références

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  1. a b c et d L’Avenir de la Mayenne, 7 février 1892.
  2. Il avait été conseiller municipal de Laval de 1830 à 1852.
  3. Les Maires de l'arrondissement de Laval depuis 1800, de Bruno Poirier (imp. Bardon-Véron, Grez-en-Bouère, Octobre 2013) (ISBN 978-2-9539871-2-6)
  4. Jean-Christophe Gruau, « Ces maires de Laval qui n'ont pas donné leur nom à une rue... », 8 juillet 2013, consulté le 16 juin 2014
  5. L'Avenir de la Mayenne, 5 novembre 1879.
  6. L'Avenir de la Mayenne, 20 février 1880.
  7. en percevant directement pour l’employer, sans crédit et sans contrôle, le produit des droits de place sur les foires et marchés appartenant à la commune, et le produit du droit des pauvres sur les représentations théâtrales, spectacles forains, bals, concerts, etc., appartenant par moitié aux hospices et au bureau de bienfaisance.
  8. Ibid.

Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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