Jules-Antoine Legrain

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Jules-Antoine Legrain
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Antoine Jules LegrainVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
École nationale gratuite de dessin pour les jeunes filles (d) (à partir du )
Manufacture nationale de Sèvres
École spéciale d'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Mouvement
Maîtres
Genres artistiques
Allégorie, peinture décorative (d), peinture sur porcelaineVoir et modifier les données sur Wikidata

Jules-Antoine Legrain, ou Jules Legrain, né le à Paris où il est mort le , est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jules-Antoine Legrain est le fils de Jean Baptiste et de Louise Charlotte de Monet[1].

Élève de Léon Cogniet, de Tony Robert-Fleury et d'Ernest Hébert, il expose au Salon de 1865 à 1897[2].

En 1871, il épouse Augustine Léonie Noyelles[3].

Il travaille à la Manufacture de Sèvres, sous la direction de Théodore Deck, en tant que peintre décorateur et devient professeur de dessin à l'École spéciale d'architecture.

Il est récompensé d'une médaille d'or à l'Exposition internationale de Vienne en 1873 et d'une médaille d'or, avec Théodore Deck et François-Émile Ehrmann, à l'Exposition universelle de 1878 à Paris[4]. À l'Exposition internationale d'Amsterdam en 1883, il peint les allégories Le Commerce et La Navigation, conçues par François-Émile Ehrmann également, qui ornent la façade du pavillon français[5],[4],[6].

Il meurt à son domicile rue du Départ à l'âge de 72 ans[7]. Entre fin 1908 et début 1909, une exposition posthume de ses œuvres est organisée rue Vauquelin à Paris[8],[9].

Coupe aux amours, musée Théodore Deck.

Œuvres exposées aux Salons parisiens[modifier | modifier le code]

  • Néréïdes attaquées par des Tritons, au Salon de 1865, panneau décoratif
  • L'automne, au Salon de 1868, faïence
  • Enfants, au Salon de 1868, faïence
  • Les vendanges, au Salon de 1869, panneau décoratif
  • Le printemps, au Salon de 1869, faïence
  • Le triomphe de l'Amour, au Salon de 1870
  • Enfants, au Salon de 1874, aquarelle
  • Le ruisseau, au Salon de 1875
  • Automne, au Salon de 1883
  • Études, au Salon de 1886
  • Amours et enfants, au Salon de 1897, neuf dessins

Publication[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives reconstituées de Paris, acte de naissance de l'année 1834 (vue 27/46).
  2. Base de données « Salons et expositions de groupes 1673-1914 », salons.musee-orsay.fr, un projet du musée d’Orsay et de l'Institut national d'histoire de l'art soutenu par le Ministère de la Culture et de la communication, consulté le 07/01/2024.
  3. Archives de Paris, 15e arrondissement, acte de mariage no 347 de l'année 1871 (vue 4/31).
  4. a et b (en) Théodore Deck, céramiste, Londres, H. Blairman & Sons / Haslam & Whiteway, (ISBN 978-0-9523292-2-0, lire en ligne), p. 47.
  5. Sébastien Quéquet, « Pour une « polychromie monumentale » de quelques grands décors de Théodore Deck dans les années 1880 », Sèvres - Revue de la Société des Amis du musée national de Céramique, vol. 28, no 1,‎ , p. 96–107 (DOI 10.3406/sevre.2019.1194, lire en ligne).
  6. Olivier Gabet, Dix mille ans de luxe, Art Book Magazine Distribution, (ISBN 978-2-8216-0138-3, lire en ligne), p. 148-149.
  7. Archives de Paris, 14e arrondissement, acte de décès no 2620 de l'année 1906 (vue 5/31).
  8. Jean Pesquedoux, « La Quinzaine Anecdotique - Jules-Antoine Legrain », La Revue Idéaliste, no 1,‎ , p. 16 (lire en ligne).
  9. Rivarol, « Échos - Jules-Antoine Legrain », L'Action française, no 6,‎ , p. 1/4 (lire en ligne).
  10. « Livres d'étrennes », Le Correspondant, Paris, Bureau du Correspondant, t. 185,‎ , p. 1174-1175 (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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