John Goldar
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John Goldar, né en 1729 à Oxford et mort en à Londres, est un graveur anglais à la pointe et au burin florissant en 1770.
Biographie[modifier | modifier le code]
John Goldar naît en 1729 à Oxford[1],[2]. Il réside à Charlotte Street, Blackfriars Road, Southwark[3]. Il fait quelques incursions dans l'édition d'imprimés à son propre compte (de John Dixon d'après William Lawrenson, et beaucoup plus tard d'imprimés navals et d'après Henry Richter), mais il travaille surtout pour le commerce du livre[4].
Il meurt subitement d'apoplexie le alors qu'il marche avec sa fille dans Hyde Park[3].
Œuvres[modifier | modifier le code]
Graveur à la pointe et au burin, florissant en 1770[1], John Goldar est surtout connu pour ses gravures des tableaux peints par John Collet, à l'imitation de William Hogarth. Quatre d'entre elles, publiées par John Boydell en 1782, représentent une série intitulée Modern Love (L'amour moderne), et parmi elles figurent The Recruiting Sergeant, The Female Bruisers, The Sacrifice, The Country Choristers, et The Refusal[3]. Des sujets similaires se retrouvent dans ses gravures d'après Philip Dawe (en), Samuel Hieronymus Grimm (en) et Herbert Pugh (en)[4].
John Goldar grave également des portraits, notamment ceux du révérend William Jay, du libraire James Lackington, du chirurgien Peter Clare et d'autres personnes. En 1771, il expose une épreuve inachevée d'une gravure d'après John Hamilton Mortimer à l'exposition de l'Incorporated Society of Artists[3].
En tant qu'illustrateur, John Goldar réalise notamment une History of England (1789) pour John Harrison. Cette histoire est basée, dans une certaine mesure, sur celle de Paul de Rapin[5]. Il a aussi quelques planches dans The New English Theatre (1777) publié par Lowndes[4].
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L'actrice Elizabeth Kemble.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « John Goldar » (voir la liste des auteurs).
- Huber et Martini 1808, p. 204.
- (en) « John Goldar », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit
, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
- Cust 1890, p. 73.
- (en) Timothy Clayton, « Goldar, John », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press (lire en ligne)
- O M. Brack, Tobias Smollett, Scotland's First Novelist: New Essays in Memory of Paul-Gabriel Boucé, Associated University Presse, (ISBN 978-0-87413-988-4, lire en ligne), p. 233
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [Huber et Martini 1808] Michael Huber et C. G. Martini, « Jean Goldar », dans Manuel des curieux et des amateurs de l'art, vol. 9, Zurich, (lire en ligne), p. 204.
- (de) Georg Kaspar Nagler, « Goldar, John », dans Neues allgemeines Künstler-Lexicon, vol. 5 (lire en ligne), p. 554.
- (en) Samuel Redgrave, « Goldar, John », dans A Dictionary of Artists of the English School, , 473 p. (lire en ligne), p. 172.
- [Cust 1890] (en) Lionel Cust (en), « Goldar, John », dans Dictionary of National Biography, vol. 22, (lire en ligne), p. 73.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
