Jeannine Guindon
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| Naissance |
Montréal |
|---|---|
| Décès | |
| Sépulture | Cimetière Notre-Dame-des-Neiges |
| Nationalité | Canadienne |
| Formation | Université de Montréal |
|---|---|
| Profession | Psychologue |
| Employeur | Université de Montréal |
| Distinctions | Chevalier de l'Ordre national du Québec (d) et membre de l'Ordre du Canada (d) |
Jeannine Guindon, Montréal, – , est une professeure de psychologie québécoise[1].
Biographie
Après des études à Ottawa et après avoir obtenu, en 1969, son doctorat en psychologie de l'Université de Montréal, elle préside, en compagnie de Gilles Gendreau, à la création de l'École de Psychoéducation de cette même université. Elle y sera directrice de 1972 à 1976. Jeannine Guindon, Euchariste Paulhus et Gilles Gendreau sont les trois principaux fondateurs de la psychoéducation, discipline au service des jeunes en difficulté. Elle continue d'exercer le métier de professeure de psychologie à l'Université de Montréal jusqu'en 1984.
Parmi ses enseignements, on retrouve :
- Apprendre à mieux gérer le « budget d'énergie » propre à chacun
- Comprendre que les émotions se logent dans notre corps et qu'avant d'agir, il importe de les déloger si on veut y voir clair
- Comment choisir l'autre de façon libre et responsable
- Comment faire la différence entre les énergies liées, libres et autonomes
- Comment prendre conscience de la construction séquentielle des différentes identités (corporelle, d'exécutant, individuelle, psychosexuelle et psychosociale) du parcours de l'être humain.
Livres publiés
- "Le processus de rééducation du jeune délinquant par l'actualisation des forces du Moi"
- "Les étapes de rééducation"
- "Vers l'autonomie psychique de la naissance à la mort", 1995, Fleurus
Honneurs
- 1974 - Membre de l'Ordre du Canada
- 1990 - Chevalier de l'Ordre national du Québec
- 1993 - Membre des Grands Montréalais
Liens externes
- Jeannine Guindon, Collection : Femmes de vision, AEFO
- Mario tout de go
- le juste frandira comme un palmier de Gérard Berliet ed. vie chrétienne 2003
Notes et références
- Le décès de Jeannine Guindon est erronément daté du 15 mars 2002 dans l'hommage que lui a rendu l'Université de Montréal [1]
