Jean-Pierre Raffin-Dugens

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Jean-Pierre Raffin-Dugens, né le à Saint-Pierre-d'Allevard et mort le à Grenoble en France, est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de petits cultivateurs propriétaires, instituteur syndicaliste, il est élu député socialiste de l'Isère 1910. Réélu en 1914, il est battu en 1919[1].

Il milite pour la paix pendant la Première Guerre mondiale, refusant de voter le renouvellement des crédits militaires[2]. Il se rend en Suisse à la conférence de Kiental en avril 1916 en compagnie de Pierre Brizon et d'Alexandre Blanc. Il déclare quelques mois plus tard à la Chambre des députés :

« Nous ne voulons pas d'une paix imposée par l’Allemagne, mais nous voulons une paix rapide et sans annexions ! […] La cause de Kienthal n’est pas seulement celle de la France, mais elle est aussi la cause de l’humanité qu’on saigne et qu’on ruine[2]. »

Battu aux élections législatives de 1919, il continue à militer. Participant au Congrès de Tours en , il est un des fondateurs du Parti communiste, pour lequel il est candidat en 1924. Il se serait rapproché du courant trotskiste après 1925[2] : en , aux élections de la première Assemblée constituante, il est présenté à la candidature par le Parti communiste internationaliste (PCI) dans l'Isère.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Jean-Pierre Raffin-Dugens - Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly) », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  2. a b et c Justinien Raymond, Pierre Broué, « Raffin-Dugens Jean-Pierre. Pseudonyme en 1901-1902 : Jean Léguiseur », sur maitron.fr, 30 novembre 2010, dernière modification le 9 novembre 2022 (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]