Jean-Marie Fugère

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Jean Marie Fugère
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Jean-Marie Fugère, dit Joanny Fugère, est un dessinateur, graveur à l’eau-forte et au burin, et lithographe français né à Lyon le , mort à Lyon le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Marie Fugère est l'aîné des trois fils (tous trois œuvreront dans l'imprimerie à Lyon) de Noël Fugère (1784-1862), ancien soldat des guerres de l'Empire qui s'installe graveur en taille-douce, puis également lithographe, à compter de 1814, à Lyon[1].

Il est, de 1833 à 1839, l’élève de Victor Vibert[2], à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon. En 1839, âgé de 21 ans[3], il monte se perfectionner à Paris avant son retour à Lyon où, à compter de 1845 et trente années durant[2], il exerce la vocation de graveur chez Louis Perrin[4].

Contributions bibliophiliques[modifier | modifier le code]

Arinia Boucardi, oiseaux d'Amérique (lithographie pour Histoire naturelle des oiseaux-mouches.

Réception critique[modifier | modifier le code]

« Outre les très nombreuses planches qu'il grava pour Perrin, on lui doit une caricature et un portrait de son patron, un portrait d'Adélaïde Perrin et surtout le dessin et la gravure d'ornements typographiques (lettrines, bandeaux, fleurons). Parmi ses plus belles réalisations, figurent les planches des Inscriptions antiques, l'encadrement de la Généalogie de la Maison royale de Savoie de 1855 et les nombreux portraits de comédiens gravés pour les ouvrages de Manne. Fugère avait acquis une véritable maîtrise dans la reproduction des lettres autographes dont Perrin parsemait ses éditions historiques[5]. »

— Laurent Guillo

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Jean-Marie Fugère, Maurice Scève.

Belgique[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Jean-Marie Fugère, Pierre Schneyder.

Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. École nationale des chartes, « Dictionnaire des imprimeurs-lithographes au XIXe siècle », sur Sorbonne.fr (consulté le ).
  2. a et b Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol. 5, page 758.
  3. Raoul de Cazenove, « Nécrologie », La Revue lyonnaise, vol. 2, t. 3, no 1,‎ , p. 70 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Les œuvres de Louis Perrin, Lyonnais, Anne Lamort, , 56 p. (lire en ligne).
  5. Laurent Guillo, « Louis-Benoît Perrin et Alfred-Louis Perrin, imprimeurs Lyonnais (1823-1865-1883) », HAL archives ouvertes,‎ , p. 13 (lire en ligne, consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Raoul de Cazenove, « Nécrologie : Jean-Marie Fugère », La Revue lyonnaise, Deuxième année, tome IIIe, n°1, (lire en ligne).
  • William Poidebard, Julien Baudrier et Léon Galle, Armorial du bibliophile de Lyonnais, Forez, Beaujolais et Dombes, Société des bibliophiles lyonnais, 1907.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.

Liens externes[modifier | modifier le code]