Jean Dominique Blanqui

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Jean Dominique Blanqui
Fonction
Député des Alpes-Maritimes
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Jean Dominique Blanqui, né le à Drap (comté de Nice dans les États de Savoie) et mort le à Paris dans l'ancien 8e arrondissement[1], est un homme politique de la Révolution française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

À l'en croire[2], il est sous l'Ancien Régime professeur de mathématiques et de physique. D'autres le disent fabricant de cuir ou homme de loi. Quoi qu'il en soit, il possède un lopin de terre dans le comté de Nice.

Sous la Révolution[modifier | modifier le code]

Le 4 février 1793, le comté de Nice rattaché à la France devient le département des Alpes-Maritimes[3]. Jean-Dominique Blanqui en est élu député, le deuxième sur trois, à la Convention nationale, et est admis à siéger le 23 mai[4]. Il vote contre le rétablissement de la Commission des Douze[5].

Il signe la protestation contre les journées du 31 mai et du 2 juin au terme de laquelle une vingtaine de députés girondins sont proscrits. Ainsi que les autres signataires, il est décrété d'arrestation le 3 octobre à l'issue du rapport d'Amar au nom du Comité du Sûreté générale[6]. Il est libéré et réintégré à son poste en frimaire an III (décembre 1794)[7].

Blanqui est envoyé en mission dans les départements en germinal an III (avril 1795) aux côtés de Fayolle, Périès et Lacombe, afin d'y contrôler la réparation des routes[8].

Sous le Directoire[modifier | modifier le code]

En vendémiaire an IV (octobre 1795), sous le Directoire, Blanqui est réélu député des Alpes-Maritimes et siège au Conseil des Cinq-Cents. Il en sort en prairial an V (mai 1797) par tirage au sort[9].

Sous le Consulat et le Premier Empire[modifier | modifier le code]

Sous le Consulat et le Premier Empire, favorable au coup d'État du 18 Brumaire, il est nommé premier sous-préfet de Puget-Théniers le (5 floréal de l'an VIII). Il quitte son poste en juin 1814 à la première abdication. Au retour de Napoléon Ier, il reprend un poste de sous-préfet à Marmande, pendant les Cent-Jours. Après la défaite de Waterloo, il retourne dans le domaine familial d'Aunay-sous-Auneau, en Eure-et-Loir, qu'il trouve occupé par l'état-major d'un régiment de hussards prussiens.

Sous la Restauration[modifier | modifier le code]

Le retour des Bourbons empêche cet ancien girondin de retrouver une quelconque fonction publique. Il doit se retirer de la vie politique.

Il meurt à Paris au cours de la deuxième pandémie de choléra de 1832.

Descendance[modifier | modifier le code]

Marié avec Augustine Sophie Briere de Brionville, il est le père de :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris, état-civil reconstitué, registre des décès, V3E / D 130.
  2. Cf. Dictionnaire de la conversation et de la lecture : Supplément, Volume 3
  3. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 58, séance du 4 février 1793, p. 204.
  4. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 23 mai 1793, p. 232.
  5. Ibid., séance du 28 mai 1793, p. 532.
  6. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 75, séance du 3 octobre 1793, p. 521.
  7. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 103, séance du 18 frimaire an III (8 décembre 1794), p. 213.
  8. Alphonse Aulard, Recueil des actes du Comité de Salut public tome 21, Représentants en mission, séance du 14 germinal an III (3 avril 1795), p. 485-486.
  9. Gazette nationale ou le Moniteur universel n°167 du 17 ventôse an V (7 mars 1797), p. 6.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]