Jacques Solé

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Jacques Solé
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Jacques Solé
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
GrenobleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jacques Henri SoléVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Domaine
Œuvres principales
  • Dictionnaire des biographies, (1993)
  • La Révolution en questions (1988)
  • Révolutions et révolutionnaires en Europe : 1789-1918 (2008)
  • Être femme en 1500 : la vie quotidienne dans le diocèse de Troyes (2000)

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Jacques Solé, né le dans le 6e arrondissement de Lyon (Rhône) et mort le à Grenoble (Isère)[1], est un universitaire et historien français, spécialiste de la Révolution française et de l'époque moderne. Il a traité des sujets divers allant de l'étude de la pensée chrétienne de la Renaissance, aux Lumières, à la société d'Ancien Régime[2], à l'historiographie[3], à la Révolution française[4] et aux apports idéologique et politique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière universitaire[modifier | modifier le code]

Jacques Solé est un professeur émérite d’histoire moderne à la faculté des sciences sociales de l'université Grenoble-Alpes[5].

Diplômé d'histoire, il est longtemps professeur d'histoire moderne à l'université de Grenoble[6]. Après une interruption de dix ans (1975 à 1985), il dirige le département d'histoire et archéologie à l'université de Ouagadougou[7], à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso (en 1979).

Publications[modifier | modifier le code]

  • Bayle polémiste : extraits du “Dictionnaire historique et critique”, Paris, Robert Laffont, 1972.
  • Les Mythes chrétiens : de la Renaissance aux Lumières, Paris, Albin Michel, 1979[8].
  • L’Amour en Occident à l’époque moderne, Bruxelles, Complexe, 1984[9].
  • L’Âge d’or de la prostitution : de 1870 à nos jours, Paris, Plon, 1993[10].
  • Les origines intellectuelles de la Révocation de l’Édit de Nantes, Saint-Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 1997 (issu de sa thèse d’Etat sur Le débat entre protestants et catholiques français de 1598 à 1685, Lille, 1985)[11].
  • Être femme en 1500 : la vie quotidienne dans le diocèse de Troyes, Paris, Perrin, 2000[12],[13].
  • Les Révolutions de la fin du XVIIIe siècle aux Amériques et en Europe, 1773-1804, Paris, Editions du Seuil, 2005.
  • Révolutions et révolutionnaires en Europe : 1789-1918 Paris, Gallimard, 2008[14],[5].
  • De Luther à Taine : essais d’histoire culturelle, Grenoble, PUG, 2011.
  • Dictionnaire des biographies, Paris, Armand Colin 1993.
  • La Révolution en questions, Points, (1988)
  • Les Révolutions de la fin du XVIIIe siècle aux Amériques et en Europe (1773-1804), Points, 2005.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Disparition de Jacques Solé - association des historiens modernistes des universités françaises » (consulté le ).
  2. ↑ « L'Amour en Occident à l'époque moderne » (consulté le ).
  3. ↑ « Solé Jacques, La Révolution en questions » (consulté le ).
  4. ↑ « La Révolution en questions » (consulté le ).
  5. ↑ a et b « de Jacques Solé », sur www.lemonde.fr (consulté le ).
  6. ↑ « Jacques Solé, l'éclectique / Guillaume le Conquérant, le destin d'un bâtard mensuel N°424 daté de juin 2016 », sur www.lhistoire.fr (consulté le ).
  7. ↑ « Solé, Jacques (1932-) » (consulté le ).
  8. ↑ « Les mythes chrétiens : de la Renaissance aux Lumières » (consulté le ).
  9. ↑ « L’Amour en Occident à l’époque moderne » (consulté le ).
  10. ↑ « L’âge d’or de la prostitution : de 1870 à nos jours » (consulté le ).
  11. ↑ « Les origines intellectuelles de la Révocation de l’Édit de Nantes » (consulté le ).
  12. ↑ « Comptes rendus », Annales de démographie historique, vol. 101, no 1,‎ , p. 213 (ISSN 0066-2062 et 1776-2774, DOI 10.3917/adh.101.0213, lire en ligne, consulté le )
  13. ↑ « Être femme en 1500 : la vie quotidienne dans le diocèse de Troyes » (consulté le ).
  14. ↑ Anne de Mathan, « Jacques Solé, Révolutions et révolutionnaires en Europe, 1789-1918 », Annales historiques de la Révolution française, no 356,‎ , p. 241–244 (ISSN 0003-4436 et 1952-403X, DOI 10.4000/ahrf.10692, lire en ligne, consulté le )

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