Jacques Drèze
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 93 ans) |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de | |
Maître | |
Directeur de thèse | |
Influencé par | |
Distinctions | Liste détaillée Doctorat honoris causa de l'université Paris-I () Doctorat honoris causa de l'université d'Aix-Marseille-II () Doctorat honoris causa de l'université de Cergy-Pontoise () Fellow of the International Society for Bayesian Analysis () Doctorat honoris causa de l'Institut d'études politiques de Paris () Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences Membre associé de la Société d'économétrie Docteur honoris causa de l'université autonome de Barcelone |
Jacques Drèze est un économiste belge né le [1] à Verviers et mort le . Il est réputé pour ses contributions à la théorie économique, l'économétrie et la politique économique.
Il a été président de l'European Economic Association et de la Société d'économétrie.
Formation et carrière
[modifier | modifier le code]Il commence ses études à l'Université de Liège où il obtient, en 1951, une licence en sciences économiques et une licence en sciences commerciales et financières[2], puis part aux États-Unis en 1952 où il découvre la science économique. Il obtient un PhD de l'Université Columbia en 1957[3],[4].
Il est professeur à l’université catholique de Louvain en 1958, où il sera le fondateur du Center for Operations Research and Econometrics (CORE) en 1966.
Pendant les années 1970, il est marqué par la crise qui met fin aux Trente Glorieuses et travaille sur les économies en déséquilibre et le chômage[4].
En 1988, il lance avec d'autres économistes l'Appel des 72 demandant que l'emploi soit protégé[4].
Il défend avec Edmond Malinvaud pour une initiative européenne en faveur de la croissance et de l'emploi.
En 2016, il juge le plan Juncker insuffisant et demande 2 000 milliards d'euros d'investissement, notamment dans le logement social, les énergies renouvelables et les transports publics[5].
Il prend sa retraite en 1989, âgé de 60 ans[4]. Il meurt le à l'âge de 93 ans[6].
Famille
[modifier | modifier le code]Son père, Jules Drèze, est le fondateur de la banque Drèze de Verviers[4].
Un de ses cinq fils, Jean Drèze (en), est engagé en Inde dans l'humanitaire[4],[7]. Belge d'origine mais aujourd'hui de nationalité indienne, économiste du bien-être, spécialiste des sciences sociales et activiste, il a travaillé sur plusieurs problèmes de développement auxquels l'Inde est confrontée, comme le bien-être social et l'inégalité entre les sexes[8],[9].
Un autre fils, Benoît Drèze, est un homme politique du cdH[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice de la BnF
- Annuaire de l'Association des Amis et Anciens de l'Université de Liège, Liège, Les Amis de l'Université de Liège, , 664 p., p. 154.
- (en) « Jacques H. Drèze, 1929- », sur hetwebsite.net.
- Jean Sloover, « JEAN ET JACQUES DREZE OU LE DETOUR DU COEUR ECONOMIE ET POLITIQUE:HAUTE TENSION LA DYNASTIE DREZE: DES HOMMES DE BONNE VOLONTE.. », sur lesoir.be, (consulté le ).
- Dominique Berns et Béatrice Delvaux, « Jacques Drèze: «2.000 milliards d’investissement pour l’Europe» », sur lesoir.be, .
- Dominique Berns, « La Belgique perd l’un de ses plus grands économistes, Jacques Drèze », sur lesoir.be, .
- Europe Solidaire Sans Frontières : DRÈZE Jean, 8 articles publiés par cet auteur.
- Précarité, pauvreté, quelles initiatives ?.
- Inde : dans les pas de Jean Drèze, l’économiste aux pieds nus.
- Vincent Slits, « L'économiste Jacques Drèze est décédé », sur lalibre.be, .
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la recherche :