Isabelle de Lusignan
Apparence
Isabelle de Lusignan peut désigner plusieurs nobles poitevines ou princesses chypriotes et arméniennes issues de la Maison de Lusignan[1] :
Les seigneurs de Lusignan, comtes de la Marche
[modifier | modifier le code]- Isabelle de Lusignan dite de la Marche[2] (v. 1225-14 janvier 1299), dame de Champtocé, fille d'Hugues X de Lusignan et d'Isabelle d'Angoulême.
- Isabelle de Lusignan[3] ou Isabelle de la Marche[2] (av. 1239-18 fév. ap. 1314), dame de Marcillac, de Commequiers et de Beauvoir, fille aînée d'Hugues XI le Brun et de Yolande de Bretagne.
- Isabelle de la Marche-Lusignan[4] ou Isabelle de la Marche[5] (v. 1265-), moniale à l’abbaye royale de Fontevraud, fille d'Hugues XII de Lusignan et de Jeanne de Fougères.
Le sous-lignage de Valence
[modifier | modifier le code]Le prénom Isabelle est également porté par une membre du sous-lignage[6] de Valence[7].
- Isabelle de Lusignan dite de Valence (v. 1263-5 oct. 1305), fille de Guillaume Ier de Valence et de Jeanne de Montchenu ; mariée à Jean II de Hastings (1262-1313), 1er baron Hastings.
Les Lusignan de Chypre
[modifier | modifier le code]- Isabelle de Lusignan (av. 1216-ap. 1264), fille d'Hugues Ier de Chypre et d'Alix de Champagne.
Les Lusignan de Cilicie arménienne
[modifier | modifier le code]- Isabelle de Lusignan (v. 1333-v. 1382), fille de Constantin IV d'Arménie. Elle est parfois connue sous le nom de Marie ou de Marguerite.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 636
- Nom attesté dans les chartes.
- Nom patronymique attesté dans les chartes.
- Nom attesté dans une chronique (Gallia Christiana).
- Nom attesté dans l'obituaire de Fontevraud.
- José Enrique Ruiz Doménec, « Système de parenté et théorie de l’alliance dans la société catalane (environ 1000-environ 1240) », Revue Historique, no 262, , p. 305-326 (lire en ligne [PDF])José Enrique Ruiz Doménec propose de substituer à la notion généalogique de branche cadette le concept de « sous-lignage » : issu d'une souche principale qui en encadre les membres, il est toujours prêt à combattre à son service.
- Issu de Guillaume Ier de Valence (v. 1227-1296), fils d'Hugues X de Lusignan (v. 1182-1249) et d'Isabelle d'Angoulême (v. 1188/1192-1246).
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècle) : Structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., décembre 2018. [lire en ligne]