HMS P36 (1941)

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HMS P36
Type Sous-marin
Classe Umpire - 3e groupe
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Constructeur Vickers-Armstrongs (Barrow-in-Furness)
Commandé 11 mars 1940
Quille posée 26 juillet 1940
Lancement 28 avril 1941
Commission 24 septembre 1941
Statut Détruit le 1er avril 1942
Équipage
Équipage 31 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 58,22 m
Maître-bau 4,90 m
Tirant d'eau 4,62 m
Déplacement 549 tonnes en surface
742 en plongée
Port en lourd 640 tonnes en surface
Propulsion 2 moteurs diesel Paxman Ricardo
2 générateurs + moteurs électriques
2 arbres d'hélice
Puissance 615 cv (465 kW) moteur diesel
825 cv (623 kW) moteurs électriques
Vitesse 14,25 nœuds (26,4 km/h) en surface
9 nœuds (16,7 km/h) en plongée
Profondeur 60 m
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes lance-torpilles de 21 inch (533 mm)
8 - 10 torpilles
1 canon de 3-inch (76 mm)
3 mitrailleuses
Rayon d'action 4 500 milles nautiques (8 300 km) à 11 nœuds (20 km/h) en surface
23 milles nautiques (42 km) à 8 nœuds (14,8 km/h) en plongée
Carrière
Pavillon Royaume-Uni
Indicatif P36

Le HMS P36[Note 1] (Pennant number: P36) était un sous-marin de la classe Umpire de la Royal Navy. Il a été construit en 1941 par Vickers-Armstrongs à Barrow-in-Furness (Angleterre).

Conception et description[modifier | modifier le code]

Le troisième lot de sous-marins de classe U a été légèrement élargi et amélioré par rapport au deuxième lot précédent de la classe U. Les sous-marins avaient une longueur totale de 60 mètres et déplaçaient 549 t en surface et 742 t en immersion. Les sous-marins de la classe U avaient un équipage de 31 officiers et matelots[1].

Le P36 était propulsé en surface par deux moteurs diesel fournissant un total de 615 chevaux-vapeur (459 kW) et, lorsqu'il était immergé, par deux moteurs électriques d'une puissance totale de 825 chevaux-vapeur (615 kW) par l'intermédiaire de deux arbres d'hélice. La vitesse maximale était de 14,25 nœuds (26,39 km/h) en surface et de 9 nœuds (17 km/h) sous l'eau[1].

Le P36 était armé de quatre tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) à l'avant et transportait également quatre recharges pour un grand total de huit torpilles. Le sous-marin était également équipé d'un canon de pont de 3 pouces (76 mm)[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

Le , en patrouille dans le golfe de Gascogne, le P36 attaque un sous-marin allemand (U-Boot) avec des torpilles au sud-ouest de l'île de Belle-Ile. Les torpilles ont manqué leur cible qui pouvait être un des U-133, U-552, U-567 ou U-577[2].

Le , le P36 lance quatre torpilles contre les croiseurs lourds italiens Gorizia et Trento dans la mer Ionienne, à environ 90 milles nautiques (170 km) à l'est du Capo Spartivento, en Calabre, en Italie. Aucune des torpilles n'a touché. Deux jours plus tard, le P36 torpille et endommage le destroyer italien Carabiniere au large de Tarente.

Le , le P36 se trouvait sur une jetée du port de Tas-Sliema' à Malte lorsque la Luftwaffe a attaqué le port. Une grosse bombe provenant d'un avion du Sturzkampfgeschwader 3 atterrit suffisamment près du sous-marin pour le trouer et il commence à couler. Malgré des efforts désespérés pour sauver le sous-marin, il se retourne et coule[3].

Après la perte du P36 en 1942, certains membres d'équipage survivants ont embarqué à bord d'un autre sous-marin, le HMS Olympus, à destination de Gibraltar. Peu après avoir quitté Malte le , l'Olympus heurte une mine et coule. Les neuf survivants des 98 passagers et membres d'équipage ont nagé sur une distance de 7 milles nautiques (11 km) jusqu'à la côte maltaise[4].

Le P36 n'a été renfloué que le et s'est ensuite échoué au large de Malte le .

Commandant[modifier | modifier le code]

  • Lieutenant (Lt.) Harry Noel Edmonds (RN) du au

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Guðmundur Helgason, « U class submarines », sur uboat.net (consulté le )
  2. Uboat.net – P36
  3. Royal Naval Submarine Museum: list of losses – P36
  4. Uboat.net: HMS Olympus

Source[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Colledge, J. J.; Warlow, Ben (2006) [1969]. Ships of the Royal Navy: The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.). London: Chatham Publishing. (ISBN 978-1-86176-281-8).
  • (en) Robert Hutchinson: Jane's Submarines, War Beneath The Waves, from 1776 To The Present Day. (ISBN 978-0-00-710558-8). (OCLC 53783010).
  • (en) Wingate, John. The Fighting Tenth: The Tenth Submarine Flotilla and the Siege of Malta. Pen & Sword. 1991. (ISBN 978-0-85052-891-6)

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]