Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 18 janvier 2020 à 18:31 et modifiée en dernier par Bot de pluie (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Guillaume de Lamoignon
de Blancmesnil
Portrait de Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil
par Hyacinthe Rigaud, 1716. Collection privée.
Fonctions
Chancelier de France
-
Président à mortier
Parlement de Paris
Premier président (d)
Cour des aides
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
française
Activités
Famille
Père
Fratrie
Conjoint
Marie Louise d'Aligre - Marie Anne Élisabeth Roujault
Enfants
Marie-Élisabeth de Lamoignon de Blancmesnil (d)
Anne-Nicole de Lamoignon de Malesherbes (d)
Chrétien Guillaume de Lamoignon de MalesherbesVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
signature de Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil
Signature

Guillaume II de Lamoignon, seigneur de Blancmesnil et de Malesherbes est un magistrat français né à Paris le et mort en 1772.

Biographie

Second fils du président Chrétien François de Lamoignon, il fut avocat général au Parlement de Paris le , puis président à mortier au même parlement le , puis Premier président de la Cour des aides du à 1749.

C'était un excellent juriste, un bon esprit épris de littérature et d'histoire, irréprochable sur le plan des mœurs et de la piété et – ce qui était alors pour ainsi dire inhabituel au Parlement de Paris – insensible au jansénisme.

Il fut nommé chancelier de France (sans les sceaux, confiés peu de temps auparavant à Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville) le en remplacement d'Henri François d'Aguesseau, qui avait fini par démissionner. La fronde parlementaire était alors à son paroxysme, et Lamoignon, loin de manquer d'autorité, comme on l'a dit, supportait difficilement ces insolences et ces coups de force permanents, et se désespérait de ne pas trouver, dans l'entourage de Louis XV, la volonté d'y tenir tête.

Soit que le Roi ait fini par se fatiguer des velléités de résistance de son chancelier, soit que celui-ci eût, comme on l'a affirmé[1], négligé de faire sa cour à Madame de Pompadour, on lui demanda sa démission, il la refusa et fut exilé dans son château de Malesherbes le . Il finit par la donner cinq ans plus tard, le , alors que plus personne ne songeait à la lui demander.

Il épouse en premières noces Marie Louise d'Aligre (†1714) puis, en secondes noces, Marie Anne Élisabeth Roujault (†1734). De cette seconde union sont issus trois filles et un fils :

Résidences

Notes et références

  1. « Il eut [...] à lutter pendant treize ans, armé de sa seule vertu, contre le crédit d'une femme puissante, dont il ne crut jamais qu'il convînt au chancelier de France d'être le courtisan. » (Panckoucke, Encyclopédie méthodique, Histoire, art. « Lamoignon de Blancmesnil », cité in. J. de Viguerie, Op. cit., p. 1084)

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie