Grenelle
Lieux
[modifier | modifier le code]À Paris
[modifier | modifier le code]- Grenelle est une ancienne commune française de l’ancien département de la Seine annexée à Paris en 1860 tirant son nom de la plaine de Grenelle.
- Son territoire forme actuellement, entre autres, la plus grande partie du quartier de Grenelle (59e quartier de Paris) dans le 15e arrondissement.
- Plusieurs voies et un pont parisiens portent (ou portaient) le nom de Grenelle :
- La rue de Grenelle traverse les 6e et 7e arrondissements de Paris.
- La rue de Grenelle, située dans le prolongement de cette dernière de l'autre côté du Champ-de-Mars, était l'une des rues centrales du village de Grenelle, aujourd'hui partie nord de la rue de Lourmel, dans le 15e arrondissement.
- La rue de Grenelle-Saint-Honoré, une ancienne rue de Paris, aujourd'hui rue Jean-Jacques-Rousseau dans sa partie sud, était située dans le 1er arrondissement de Paris.
- Le boulevard de Grenelle dans le 15e, entre le pont de Bir-Hakeim et la place Cambronne.
- Le quai de Grenelle dans le 15e arrondissement, entre le pont de Bir-Hakeim et le pont de Grenelle.
Quai de Grenelle est aussi le titre d'un film sorti en 1950 et réalisé par Emil-Edwin Reinert. - La villa de Grenelle, dans le 15e arrondissement.
- Le pont de Grenelle joint le 15e arrondissement au 16e arrondissement de Paris.
- L'ancien château de Grenelle qui était situé en bordure de l'actuelle place Dupleix.
- L'ancien théâtre de Grenelle, une salle de spectacle ouverte en 1828 et fermée en 1929.
- La blanchisserie de Grenelle, créée en 1865 rue de Grenelle avant de s'agrandir en usine de blanchiment à Issy-les-Moulineaux en 1905.
- L'ancienne station Grenelle du métro s'appelle aujourd'hui Bir-Hakeim.
- La station La Motte-Picquet - Grenelle du métro intègre Grenelle dans son nom depuis 1913.
À Québec
[modifier | modifier le code]Une rue de la ville de Québec s'appelle rue de Grenelle, nommée ainsi à cause du quartier de Grenelle du 15e arrondissement de Paris[1].
Accords, débats
[modifier | modifier le code]- Les accords de Grenelle ont été négociés et conclus pendant Mai 1968 au siège du ministère français du Travail situé hôtel du Châtelet, au 127, rue de Grenelle dans le 7e arrondissement parisien.
Par antonomase, un Grenelle est dans le langage médiatique français — par facilité politique et journalistique, puis par mimétisme — un débat réunissant des représentants du gouvernement et d'associations professionnelles ou d'ONG, portant sur un thème spécifique et visant à légiférer ou à prendre position. La lexicalisation, plus ou moins admise, du terme est le fruit d'une ellipse stylistique : passant progressivement de la dénomination « Les accords de la rue de Grenelle », à « Les accords de Grenelle », puis à « Le Grenelle »[2].
Le terme a été repris abondamment dans les années 2000 et notamment depuis 2007 :
- le Grenelle de l'environnement () ;
- les lois Grenelle I, Grenelle II de mise en œuvre du Grenelle de l'environnement ;
- le Grenelle de l'insertion (2007, Martin Hirsch) ;
- le Grenelle du très haut débit (sept 2008) ;
- le Grenelle de la mer (2009) ;
- le Grenelle des ondes (2009, François Fillon).
- le Grenelle contre les violences conjugales (2019, Marlène Schiappa)[3]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Voir Rue de Grenelle sur le site de la Commission de toponymie du Québec.
- Voir Denis Barbet, Grenelle, Histoire politique d’un mot, Presses Universitaires de Rennes, 2010, 282 p. (site Internet, introduction en ligne).
- https://www.gouvernement.fr/un-grenelle-et-des-mesures-fortes-pour-lutter-contre-les-violences-conjugales