Glitter (film)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Glitter

Réalisation Vondie Curtis-Hall
Scénario Cheryl L. West
Kate Lanier
Acteurs principaux
Sociétés de production Twentieth Century Fox Film Corporation
Columbia Pictures Corporation
Maroon Entertainment
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame
Musical
Durée 104 minutes
Sortie 2001

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Glitter est un film américain réalisé par Vondie Curtis-Hall en 2001. Son actrice principale est la chanteuse Mariah Carey dont le film raconte les débuts de manière romancée. Le film, sorti le 11 septembre, est un échec commercial et obtient des critiques négatives[1],[2].

Si Glitter est l'album le moins vendu de Mariah Carey, le disque est un succès, se classe no 1 au Top Billboard Soundtrack, tandis que le single Loverboy, est no 1 des charts R&B/Hip-hop aux États-Unis[3]. Au total, la bande originale se vend à 2 millions d'exemplaires dans le monde, tout en se classant dans le Top 10 des meilleures ventes d'albums de nombreux pays[4].

Si à sa sortie le , l'opus fut égratigné par la critique, il obtient cependant une réhabilitation par les critiques de musiques professionnelles, qui l'acclament et devient une décennie plus tard, un disque culte, prouvant par la même occasion l'acharnement injustifié de la presse face à Carey[5],[6],[7],[8].

Le , l'opus devient numéro 1 dans de nombreux pays sur itunes, tout en se classant dans le top 10 des meilleures ventes de disques physiques, en raison du hastag Justice For Glitter, lancé par les fans et les critiques de musiques professionnelles, afin de réhabiliter la réputation du disque[9],[10],[11],[12],[13],[14].

Depuis peu, le film obtient un regain de popularité et est réhabilité[5],[6],[7],[8].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Billie a un don incroyable pour le chant. Un producteur DJ (Julian Dice) la découvre, et devient plus tard son compagnon et propulse sa carrière, avant de devenir jaloux du succès de celle qu'il considère comme « sa création ».

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Sources et légende : Version française (V. F.) sur Voxofilm[15]

Production[modifier | modifier le code]

En 1997, la chanteuse américaine Mariah Carey a commencé à travailler sur un projet de film et de bande sonore intitulé All That Glitters[16]. Cependant, au cours de cette période, sa maison de disques Columbia Records a fait pression sur Carey pour qu’elle publie un album de compilation, à temps pour la période des Fêtes en novembre[16]. Par conséquent, Carey a mis All That Glitters en attente et a sorti la compilation #1's en novembre 1998[16]. À la suite d’un autre album studio en 1999, intitulé Rainbow, le projet a été retardé. Elle a publié une partie du matériel sur Rainbow, dans lequel elle a exercé un contrôle créatif sur l’album et son son, et puis, Carey a terminé son contrat avec Columbia Records. Plus tard, elle a signé un contrat de disque de 100 millions de dollars américains avec Virgin Records (EMI Records)[17]. Carey a eu le plein contrôle conceptuel et créatif sur le projet[17]. Elle a choisi d'enregistrer un album en partie mélangé avec du disco influencé des années 1980 et d'autres genres similaires, afin d'aller de pair avec le cadre du film[18]. À mesure que la date de sortie approchait, le titre du film et de l'album est passé de All That Glitters à Glitter[19]. Carey a développé le concept du film, qui a ensuite été développé par Kate Lanier. Elle a dit qu'ils avaient réécrit une grande partie du scénario sur le plateau[20]. Des séances de tournage ont eu lieu à New York et à Toronto à la fin de septembre 2000[21].

Réception[modifier | modifier le code]

Box-office[modifier | modifier le code]

Les tours du World Trade Center en feu derrière une publicité pour le film[22].

Au box office, le film réalise 5,271 666 millions de dollars de recettes mondiales[23].

Dans une interview en 2010, Mariah Carey a déclaré qu'elle pensait que l'échec du film au box-office était en grande partie dû au fait que la date de sortie de la bande originale était le , le même jour que les attaques terroristes sur le World Trade Center et le Pentagone[24]. Elle a déclaré : « Ce que beaucoup de gens ne savent pas, c'est que ce film est sorti le — pourrait-il y avoir un pire jour pour la sortie de ce film ? »[24].

Critiques[modifier | modifier le code]

Mariah Carey a le premier rôle d'une chanteuse en devenir ; Glitter devait lancer sa carrière au cinéma mais a été un échec critique et commercial. Hindustan Times affirme que Glitter « a été démoli par presque toutes les critiques pour être le pire film jamais fait[25]. » Fade In (en) déclare que « Glitter n'est pas seulement un des pires films musicaux jamais faits — c'est un des pires films jamais faits, tout court[26]. » L'auteur Bob McCann écrit dans Encyclopedia of African American Actresses in Film and Television qu'il est « totalement dans la course des pires films jamais faits[27]. » News.com.au[28], Hi[29], Flavorwire[réf. nécessaire] et Empire sont entre autres parmi ceux qui ont parlé du film comme un des pires jamais faits[30].

Depuis peu, le film obtient un regain de popularité et est réhabilité[5],[6],[7],[8].

Récompenses[modifier | modifier le code]

Glitter a reçu six nominations aux Razzies et Carey a remporté celui de la Pire actrice[31]. Il est cité dans le livre de John Wilson The Official Razzie Movie Guide, et en 2005, nommé dans la catégorie Pire Comédie musicale de nos 25 premières années, remporté par From Justin to Kelly. Dans une interview en 2010, Carey a affirmé considérer que l'échec du film est en grande partie dû à la sortie le , date des attentats du World Trade Center et du Pentagone[32]. Il a un taux d'approbation de 7 % sur Rotten Tomatoes[33].

Bande originale[modifier | modifier le code]

Malgré le contexte peu favorable à la sortie d'un album dont la tonalité d'ensemble est à contre-courant de la lourde atmosphère qui règne sur la scène internationale, l'album débute en tant que numéro un (et ce pour trois semaines) des bandes originales au classement Billboard et numéro sept aux États-Unis Billboard 200[34]. L'album est certifié disque de platine en octobre aux États-Unis et atteint la première place des ventes d'album au Japon[35]. Au total, la bande originale se vend à 2 millions d'exemplaires dans le monde, tout en se classant dans le Top 10 des meilleures ventes d'albums de nombreux pays[4].

Singles[modifier | modifier le code]

L'album est porté par le single Loverboy qui parvient à se hisser à la deuxième place du classement américain des singles, tout en s'érigeant à la 1re place du Top R&B[3], mais Mariah Carey n'est, assez étrangement, plus soutenue par les radios ce qui a pour résultat que le single échoue sur la deuxième place du classement (ayant un faible airplay mais de grosses ventes) alors qu'il est désigné comme single le plus vendu de l'année 2001[36]. Les singles suivants (Never Too Far, Don't Stop (Funkin' 4 Jamaica) et Reflections (Care Enough)) sont des échecs[37],[38],[39],[40], quant à Last Night a D.J. Saved My Life, la reprise du groupe Indeep, connaît en 2002 un certain succès en Europe, et tout particulièrement en France.

Liste des Pistes[modifier | modifier le code]

No Titre Durée
1. Loverboy (Remix) (feat. Da Brat, Ludacris, Twenty II, Shawnna) 4:30
2. Lead the Way 3:53
3. If We (feat. Ja Rule & Nate Dogg) 4:11
4. Didn't Mean to Turn You On 4:54
5. Don't Stop (Funkin' 4 Jamaica) (feat. Mystikal) 3:38
6. All My Life 5:10
7. Reflections (Care Enough) 3:21
8. Last Night a D.J. Saved My Life (feat. DJ Clue?, Busta Rhymes & Fabolous) 6:43
9. Want You (feat. Eric Benét) 4:44
10. Never Too Far 4:22
11. Twister 2:26
12. Loverboy (feat. Cameo) (Original Version) 3:50

Clips issus de Glitter[modifier | modifier le code]

  1. Loverboy (2001) (David Lachapelle)
  2. Loverboy (Remix) (2001) (David Lachapelle)
  3. Never Too Far (2001) (Vondie Curtis Hall)
  4. Don't Stop (Funkin' 4 Jamaica) (2001) (Sanaa Hamri)
  5. Last Night a DJ Saved My Life (2002) (David Lachapelle)

Statut d’œuvre culte et réhabilitation du film et du disque[modifier | modifier le code]

Si à sa sortie le , la bande originale fut égratignée par la critique, elle obtient cependant une réhabilitation par les critiques de musiques professionnelles, qui l'acclament et devient une décennie plus tard, un disque culte, prouvant par la même occasion l'acharnement injustifié de la presse face à Carey[5],[6],[7],[8].

Depuis peu, le film obtient un regain de popularité et est réhabilité[5],[6],[7],[8].

Justice For Glitter et retour au succès de la bande originale en [modifier | modifier le code]

Si à sa sortie le , la bande originale est égratignée par la critique, elle est réhabilitée par ses fans et devient, une décennie plus tard, un disque culte[5],[6],[41],[8].

Le , la bande originale devient numéro 1 des ventes d'albums dans de nombreux pays sur iTunes, tout en se classant dans le top 10 des meilleures ventes de disques physiques, en raison du hashtag Justice For Glitter, lancé par les fans afin de réhabiliter la réputation du disque[9],[10],[11],[12],[13],[14].

Dans un même temps, le film obtient un regain de popularité et est réhabilité[5],[6],[7],[8].

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Glitter signifie : paillettes.
  • Dans la vraie vie, Mariah Carey est issue d'un couple « mixte », son père étant noir d'Amérique latine et sa mère blanche d'origine irlandaise. Dans le film, Billie est aussi issu d'un couple « mixte », mais c'est son père qui est blanc et sa mère qui est « afro-latine ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Glitter (2001) », Box Office Mojo (consulté le )
  2. « Glitter » (consulté le )
  3. a et b « Mariah Carey in Psychiatric Care », sur BBC News, BBC, (consulté le ).
  4. a et b Barry James, « Mariah Gets Scratched, but With a Glittering Buyout From EMI », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a b c d e f et g « Mariah Carey’s Glitter soundtrack has re-entered the iTunes charts »
  6. a b c d e f et g « Mariah Carey Fans Put the 'Glitter' Soundtrack on the Top 10 Charts 17 Years After Its Release »
  7. a b c d e et f « Why is Mariah Carey’s ‘Glitter’ back in the charts? »,
  8. a b c d e f et g Cat Williams, « Mariah Carey’s ‘Glitter’ Soundtrack Lands On The iTunes Top 10 Chart 17 Years Later »,
  9. a et b Mike Wass, « Justice For 'Glitter!' Mariah Carey's Iconic Soundtrack Is Top 10 On iTunes », Idolator, (consulté le )
  10. a et b Katherine Gillespie, « Mariah Carey Fans Are Demanding Justice For 'Glitter' », sur Paper, (consulté le )
  11. a et b Dave Quinn, « Mariah Carey Fans Put the Glitter Soundtrack on the Top 10 Charts 17 Years After Its Release », sur People, (consulté le )
  12. a et b L'album Glitter no 1 des ventes 17 ans après sa sortie sur bfm.tv.com
  13. a et b Mariah Carey album Glitter retour au succès sur lefigaro.fr
  14. a et b Justice for glitter sur newyorker.com
  15. « Fiche du doublage français du film » sur Voxofilm, consulté le 16 janvier 2014
  16. a b et c Shapiro 2001, p. 97
  17. a et b « EMI Drops Mariah Carey », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Stephen Thomas Erlewine, « ((( Glitter > Overview ))) », AllMusic. All Media Network (consulté le )
  19. « Mariah Carey Gets 'Glitter' In Her Eyes » (consulté le )
  20. « MTV Music – MARIAH CAREY » [archive du ], (consulté le )
  21. Jennifer Vineyard, « Eric Benét "Glitters" With Mariah Carey, Da Brat », MTV News. Viacom, (consulté le )
  22. (en) « The Odd Story Behind One of Wikipedia's Oddest Images », sur Intelligencer, (consulté le ).
  23. (en) Glitter sur boxofficemojo.com.
  24. a et b (en-GB) Simon Reynolds, « Carey blames 9/11 for 'Glitter' flop », sur Digital Spy, (consulté le ).
  25. (en) « Mariah Carey's flop movie 'Glitter' almost killed her », Hindustan Times,‎  :

    « Carey, 39, had to be hospitalised due to an emotional breakdown after Glitter was slammed by almost all critics for being the worst film ever. »

  26. (en) « The 30 worst Vanity Projects of all time », sur Fadeinonline.com (consulté le )
  27. (en) McCann Bob, Encyclopedia of African American Actresses in Film and Television, New York, Performing Arts, (ISBN 9780786458042), p. 70
  28. (en) « Absolute stinkers: The 15 worst movies of all time », sur News.com.au, (consulté le )
  29. (en) « Worst Films Ever: Glitter », sur Hi (magazine) (consulté le )
  30. (en) « The 50 Worst Movies Ever », sur Empire (consulté le )
  31. (en) Brian Hiatt, « Tom Green, Estella Warren are Razzie winners », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. (en) Simon Reynolds, « Carey Blames 9/11 For 'Glitter' Flop », Digital Spy, Hachette Filipacchi Médias, (consulté le )
  33. (en) « Glitter (2001) » [vidéo], sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  34. « RIAA Gold & Platinum > Mariah Carey » [archive du ], Recording Industry Association of America (consulté le )
  35. « 'Glitter' Disc A Top-Seller In Japan », sur Chicago Sun-Times, (consulté le )?
  36. Paul Grein, « Chart Watch Extra: 20 Years Of Top Songs » [archive du ], sur Yahoo! Music, (consulté le )
  37. (ja) « Top > Discography > Reflections », Sony Music Entertainment Japan (consulté le )
  38. Margy Thomas, « 'Glitter' Isn't Golden », sur Orlando Sentinel,
  39. « Never Too Far », MTV News. MTV Networks (consulté le )
  40. James Salmon, « Mariah Carey - 'Never Too Far/Don't Stop' (Virgin) » [archive du ], Dotmusic, (consulté le )
  41. (en) « Why is Mariah Carey’s ‘Glitter’ back in the charts? », (version du sur Internet Archive)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]