Gherța Mică

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Gherța Mică
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Nom local
(ro) Gherța MicăVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Județ
Chef-lieu
Gherța Mică (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Superficie
38,85 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Altitude
160 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
3 881 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
99,9 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Ioan Ciuta (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Contient la localité
Gherța Mică (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Code postal
447140Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Carte

Gherța Mică (Kisgérce en hopngrois, Kleingirtze en allemand) est une commune roumaine du județ de Satu Mare, dans la région historique de Transylvanie et dans la région de développement du Nord-ouest.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Gherța Mică est située dans le nord-est du județ, sur la rive droite de la rivière Tur, au pied des Monts Oaș, à 49 km au nord-est de Satu Mare, le chef-lieu du județ.

La municipalité est composée du seul village de Gherța Mică (population en 2002)[1] :

  • Gherța Mică (3 255), siège de la commune.

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention écrite du village de Gherța Mică date de 1342 sous le nom de Gerche, puis il apparaît en 1393 sous le nom de Gerch[2].

La commune, qui appartenait au royaume de Hongrie, faisait partie de la principauté de Transylvanie et elle en a donc suivi l'histoire.

Après le compromis de 1867 entre Autrichiens et Hongrois de l'empire d'Autriche, la principauté de Transylvanie disparaît et, en 1876, le royaume de Hongrie est partagé en comitats. Gherța Mică intègre le comitat de Szatmár (Szatmár vármegye).

À la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire austro-hongrois disparaît et la commune rejoint la Grande Roumanie au traité de Trianon.

En 1940, à la suite du deuxième arbitrage de Vienne, elle est annexée par la Hongrie jusqu'en 1944, période durant laquelle sa petite communauté juive est exterminée par les nazis. Elle réintègre la Roumanie après la Seconde Guerre mondiale au traité de Paris en 1947.

Religions[modifier | modifier le code]

En 2002, la composition religieuse de la commune était la suivante[3] :

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population
AnnéePop.±%
1880 1 509—    
1890 1 572+4.2%
1900 1 638+4.2%
1910 1 739+6.2%
1920 1 474−15.2%
1930 1 824+23.7%
1941 2 050+12.4%
1956 2 252+9.9%
1966 2 453+8.9%
1977 2 757+12.4%
1992 3 111+12.8%
2002 3 255+4.6%
2011 3 412+4.8%

En 1910, à l'époque austro-hongroise, la commune comptait 1 673 Roumains (96,20 %) et 65 Hongrois (3,74 %)[1].

En 1930, on dénombrait 1 747 Roumains (95,78 %), 46 Juifs (2,52 %), 19 Hongrois (1,04 %) et 12 Roms (0,66 %)[1].

En 1956, après la Seconde Guerre mondiale, 2 251 Roumains (99,96 %) côtoyaient 1 Hongrois (0,04 %)[1].

En 2002, la commune comptait 3 211 Roumains (98,64 %), 26 Hongrois (0,79 %) et 15 Roms (0,46 %)[3]. On comptait à cette date 900 ménages et 812 logements[4].

Lors du recensement de 2011, 94,1 % de la population se déclarent roumains et 1,2 % comme roms (4,01 % ne déclarent pas d'appartenance ethnique et 0,67 % déclarent appartenir à une autre ethnie)[5].

Politique[modifier | modifier le code]

Élections municipales de 2016[6]
Parti Sièges
Parti social-démocrate (PSD) 5
Parti national libéral (PNL) 3
Alliance des libéraux et démocrates (ALDE) 3
Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR) 2

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie de la commune repose sur l'agriculture et l'élevage. La commune dispose de :

  • 1 166 ha de terres arables ;
  • 1 117 ha de pâturages ;
  • 205 ha de vignes et vergers ;
  • 1 102 ha de forêts[7].

Communications[modifier | modifier le code]

Routes[modifier | modifier le code]

Gherța Mică est située sur la route régionale DJ109L la reliant à Turț au nord et à Călinești-Oaș à l'est.

Lieux et Monuments[modifier | modifier le code]

  • Église orthodoxe de la Naissance de la Vierge (Nașterea Maicii Domnului) datant de 1875 et classée monument historique[8].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Rodion Markovits, (1884-1948), soldat austro-hongrois de la Première Guerre mondiale, prisonnier de guerre des Soviétiques de 1916 à 1922, a écrit un récit de sa captivité (Garnizoana din Siberia) qui eut un certain retentissement lors de sa parution dans les années 1930[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]