Liste des personnages des Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire

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Les personnages présents sont ceux de la série de romans Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire.

  • Le nom des personnages dans la version originale est précisé en italique entre crochets, lorsqu'il diffère de la version française.
  • Les surnoms ou pseudonymes sont inscrits entre guillemets.
  • Le tome dont le numéro est donné entre parenthèses après le nom est celui de la première apparition du personnage.

Personnages principaux[modifier | modifier le code]

Antagoniste principal et récurrent de la série, sa présence se manifeste au sein de chaque tome. Il persécute les orphelins Baudelaire.

Ainée des orphelins Baudelaire, elle apprécie le bricolage et la mécanique. Elle se fait remarquer pour sa détestation de la phrase "la vie n'est qu'un rêve", ainsi que du rose fluorescent. Violette Baudelaire s'oppose au comte Olaf dont elle est l'un des plus farouche adversaire.

Cadet de la famille Baudelaire, il aime les livres et la langue française. Ses sœurs et lui sont prêts à tout pour leur famille

La plus jeune des orphelins Baudelaire. Elle a quatre dents tranchantes de castor et adore mordre.

Narrateur de la série, il étudie l'affaire Baudelaire. Au fur et à mesure que se développe la narration, ses implications dans l'intrigue apparaissent de plus en plus cruciales.

Banquier naïf travaillant au Comptoir d'escompte Pal-Adsu, sa position d'ami de la famille Baudelaire lui confère également le rôle d'exécuteur testamentaire. Il a la particularité de tousser dans son mouchoir de manière récurrente.

Une mystérieuse femme à laquelle le narrateur dédicace tous les tomes de la série. À mesure que l'intrigue se déroule, de plus en plus d'informations la concernant sont transmises au lecteur.

Olaf et sa bande[modifier | modifier le code]

Olaf est décrit comme étant grand, maigre et prenant une douche toutes les trois semaines. Il possède des sourcils paraissant soudés l'un à l'autre et de petits yeux luisants. On sait de son corps qu'il s'est naguère fait tatouer un œil sur la cheville gauche. Il dirige une troupe de théâtre dont les membres se révèlent être ses complices dans d'horribles complots. Des actes criminels visant à mettre main basse sur diverses fortunes et à détruire par le feu toutes preuves le reliant aux crimes et qui pourraient éroder son image de bon samaritain, se sacrifiant pour élever les enfants Baudelaire devenus orphelins après le mystérieux incendie de leur maison, comme il se plaît à le prétendre. Olaf, personnage machiavélique, ne cesse de se déguiser du tome II au tome VIII et parvient grâce à ses ruses à tromper le monde qui l'entoure à l'exception notable des enfants Baudelaire. Il aime à jouer d'autres personnages se faisant successivement appeler Stefano, capitaine Sham, Shirley, M. Gengis, Gunther, détective Dupin ou Mathathias. Au tome VII, on le croit mort alors que l'homme qui vient de passer de vie à trépas n'est autre que Jacques Snicket. Ce personnage tient son nom du roman de Théophile Gautier, Avatar, où apparaît un certain comte Olaf. L'ouvrage sied parfaitement au caractère d'Olaf puisqu'il est une relecture du personnage de Faust, émanant de l'œuvre de Goethe. Les Fleurs du mal de Baudelaire furent dédicacées à Théophile Gautier.

Les compagnons de scène habituels d'Olaf : La troupe théâtrale du comte Olaf est initialement composée d'individus aussi pittoresques que peu recommandables :

Possède des crochets bien aiguisés à la place des mains. C'est le seul membre de la troupe d'Olaf dont le passé a été développé. Dans le tome XI, il se rallie à son beau-père, le capitaine Virlevent, mais meurt dans le tome XIII, La Fin; dans le crash de l'AHAA, le dirigeable d'Hector, avec sa sœur Fiona.

  • Le chauve au long nez (tome I)

Temporairement devenu contremaître de la scierie Fleurbon-Laubaine où il se fait appeler « E.T. MacFool », est finalement dévoré par des lions dans le tome IX.

  • La créature obèse (tome I)

Appelée « la montagne vivante », dont on ignore s'il s'agit d'un homme ou d'une femme, périt brûlé(e) dans l'incendie de la clinique Hemlich.

  • Les deux femmes poudrées (tome I)

Elles finissent par quitter la troupe d'Olaf dans le tome X.

Le Dr Georgina Orwell est une ophtalmologiste dont le cabinet est installé à La Falotte. Cette grande femme élégante (dont la canne au pommeau orné d'un rubis dissimule une épée) est chargée d'hypnotiser les orphelins Baudelaire. Même si son passé reste obscur, Georgina a très probablement fait partie de la société secrète V.D.C. Un vieux compte-rendu de réunion de V.D.C (trouvé dans l'Autobiographie de Lemony Snicket) dévoile l'existence d'un "néophyte," "G." Le seul personnage de la série pouvant correspondre à cette initiale est Gregor Amberlu, or ce dernier est selon toute vraisemblance trop vieux à ce stade de la série pour toujours être considéré comme un néophyte. Logiquement, il ne peut s'agir que de Georgina Orwell. D'autres détails corroborent cette théorie : son goût décoratif pour les yeux, sa profession (les jeunes V.D.C sont censés apprendre un métier "utile" durant leur entraînement de membre) et son apparence vestimentaire, qui correspond à un déguisement listé sur le manuel de travestissement des V.D.C. Sally Sebald et Jacques Snicket la considèrent comme une ennemie. En revanche, le comte Olaf la considère comme une véritable partenaire (privilège qu'il n'a accordé jusqu'alors qu'à d'anciens V.D.C). Georgina a donc probablement, comme d'autres personnages de la série, suivi un entraînement de membre de V.D.C, avant de trahir son camp dans le cadre de la guerre du schisme. Néanmoins, elle semble avant tout ne servir que ses intérêts et ne pas disposer d'une réelle loyauté envers aucun des camps s'affrontant. Le Docteur semble avoir vécu pendant très longtemps à La-Fallotte-sur-Rabougre. La raison de ce choix de résidence reste pour le moins mystérieux. Elle périt accidentellement sous les dents de la plus grande scie circulaire des établissements Fleurbon-Laubaine. Ce personnage est une référence directe à George Orwell et a son roman 1984, qui traite, entre autres, de la manipulation des masses et justifie donc un lien très fort du Dr Georgina Orwell avec l'hypnose et sa pratique.

Esmé d'Eschemizerre est l'une des tutrices des enfants Baudelaire et apparaît dans le tome VI. Sixième conseiller financier de la ville par ordre de chiffre d'affaires et quatrième fortune du pays, elle est mariée à Jérôme d'Eschemizerre mais reste "fiancée" au comte Olaf (à la troupe duquel elle n'a jamais vraiment cessée d'appartenir). Ex-membre de V.D.C, elle adore tout ce qui est "in" et "très tendance" mais elle déteste tout ce qu'il est "out". Esmé habite le boulevard Noir en compagnie de Jérôme jusqu'au moment où elle rejoint Olaf, se faisant bientôt passer pour le nouvel officier municipal de Villeneuve-des-Corbeaux sous le nom de Miss Luciana. Dans le tome IX, on découvre en outre qu'elle est jalouse de la fausse voyante connue sous le nom de Madame Lulu. Le nom d'Esmé et celui de son mari Jérôme sont une référence à la nouvelle de J.D.Salinger, For Esmé, with love and squalor. La référence est interprétable de multiples manières : le choix peut être ironique (les époux Squalor vivent dans un luxe fastueux alors que leur nom rappelle la misère). Ou au contraire, emphatique (la "saleté" peut être une référence au caractère insupportable et sadique d'Esmé). Salinger partage avec Daniel Handler le goût des morales ambiguës. Dans la traduction, il est dit qu'elle s'appelait Squalor avant son mariage, ce qui est faux. Dans l'œuvre originale, son nom de jeune fille est systématiquement effacé partout où il apparaît.

  • Les monstres des Caligari Folies (tome IX).

Ce sont des êtres aux particularités physiques étranges qui rejoignent la troupe du comte Olaf.

Ce personnage bossu fait référence au roman de Paul Féval, Le Bossu.

Contorsionniste, ce personnage tient son nom de l'écrivaine Colette, qui a longtemps travaillé dans les arts du cirque tels que le contorsionnisme. Dans la traduction, son nom provient de la forme entortillée des bretzels.

  • Otto [Kevin] (tome IX).

Ambidextre, ce personnage est une référence au peintre Kevin Smith, habitué à peindre des figures ambidextres, et à Kevin Cooper, un innocent condamné à tort à la peine de mort à la suite d'une enquête policière baclée, et également doué d'ambidextrie. Dans la traduction, Otto est un palindrome, or les ambidextres sont généralement doués de la faculté d'écrire à l'envers les mots sans aucune difficulté.

  • Carmelita Spats (tome V)

Carmelita est élève au collège Prufrock dans le tome V et traite sans arrêt les Baudelaire comme les Beauxdraps de « pifgalettes » (ou de "renifleurs de gâteaux" dans la série.). Dans le tome X, on apprend qu'elle est la nièce d'un certain Bruce lui ayant promis le titre de « reine du Printemps des fous ». Cette enfant gâtée, prétentieuse et mesquine, rejoint finalement la troupe d'Olaf.

Ernest est un des triplés Dénouement, les trois gérants s'occupant de la direction de l'Hôtel Dénouement, un des principaux Q.G. de la société VDC et plus connu plus récemment sous le nom de "dernier lieu sûr." Comme ses deux frères, il a commencé sa formation de VDC dans le quartier général des Monts Mainmorte vers ses cinq ans, la veille de l'incendie de son foyer qui prit la vie de ses parents : c'est donc un des orphelins entraînés par la société. Il appartient naturellement au "mauvais" côté du schisme qu'Olaf "dirige" officieusement. Tout comme son frère Franck, qui lui ressemble de façon totalement identique mais appartient à l'autre bord du schisme, son travail consiste à aider ses associés dans l'immense jungle chiffrée de l'hôtel, à faire échouer les plans des volontaires, et, accessoirement, à exécuter les plans d'Olaf. Il profite de sa ressemblance parfaite avec son frère pour se faire régulièrement passer pour lui (ce dernier ne se gêne pas non plus pour faire de même). C'est dire le climat de confusion et de soupçon qui règne à l'Hôtel. On sait très peu de chose sur Ernest, mais il semble qu'il ait quelque peu gardé son amour fraternel puisque Frank est toujours en vie et semble cohabiter pacifiquement avec lui, même s'ils sont ennemis. Il ne semble d'ailleurs n'avoir jamais non plus révélé l'existence de son autre frère, Dewey, qui dirige également l'hôtel et se fait passer pour une figure légendaire. On peut légitimement se demander comment Ernest a décidé de rejoindre l'association de scélérats qui a probablement commandité le meurtre de ses parents. Cette contradiction le rapproche du caractère de Fernald. Il apparaît à plusieurs reprises dans le tome XII, mais il est très difficile de déterminer à quel moment précis, son frère et lui ne cessant de masquer leur véritable identité. Néanmoins, il est certain qu'il était bien le gérant rencontré par Klaus dans le cinquième chapitre : il lui a ordonné de plaquer le papier à oiseaux sous la fenêtre du sauna pour empêcher la livraison du sucrier. De plus, il a confié Monsieur (directeur de la scierie Fleurbon-Laubaine) et son associé Charles aux bons soins de Bretzella, déguisée en chimiste, en leur proposant de se rendre dans la salle 547, qui correspond à la chimie organique et contient « des choses odorantes ». Était-ce là qu'étaient réalisés les fameux hors-d'œuvre empoisonnés à la fausse Golmotte Médusoïde qu'Esmé désirait servir aux invités de sa réception ? On ne sait pas si Ernest est bien mort dans l'incendie de l'hôtel, mais il ne réapparaît pas dans le tome 13. Comme pour son frère, le prénom de ce personnage est ironique : « Ernest » se prononce de la même façon qu'Earnest, qui signifie « candide », « sincère » ou « constant », alors que ce personnage passe justement son temps à dissimuler aux autres ce qu'il est réellement. Il pourrait également être une référence au roman d'Oscar Wilde,The Importance of Being Earnest. Quant à la symbolique de Dénouement, elle est largement développée dans la série en elle-même.

  • L'homme à barbe et sans cheveux et la femme à cheveux et sans barbe (ou les sinistres visiteurs) ont fait leur apparition dans le tome X des orphelins Baudelaire. Ils sont les auteurs de l'incident du Val des Douze Courants d'air, qui était le quartier général VDC (ou VFD dans la série). Ils élèvent des aigles pour capturer des personnes, notamment les scouts des neiges, qu'ils ont asservi et rendus orphelins. Ils ont aussi poursuivis Kit Snicket dans la série et assassiné les monstres de Caligari Folies.
  • Madame Lulu a été involontairement la condisciple du comte Olaf en lui révélant l'emplacement des orphelins Baudelaire, sa devise étant "Il faut donner aux autres ce qu'ils désirent". À l'inverse, dans la série, elle était une VFD, la bibliothécaire de l'institut J.Alfred Prufrock et a fourni des informations cruciales aux trois enfants. Dans les deux cas, elle finit dévorée par les lions, victime de la jalousie d'Esmé Gigi Geniveve D'Eschemizerre car le comte Olaf avait une certaine attirance pour la bibliothécaire.

La famille Baudelaire[modifier | modifier le code]

Peu de détails sont connus s'agissant de ces derniers. On sait seulement que M. Baudelaire s'appelait Bertrand et que sa femme, Béatrice et lui étaient membres de la mystérieuse organisation V.F.D. avant de périr dans l'incendie de leur maison. Certains signes montrent cependant que l'un des deux parents pourrait être encore en vie. À en croire le texte de Lemony Snicket (« ... la mort étant un aller simple, les enfants Baudelaire ne devaient plus jamais revoir Jacques Snicket ni leur père pour les mêmes raisons. »), la mère des enfants serait celle des deux qui a survécu. On apprend à la toute dernière ligne la véritable identité de la mère des Baudelaire.

Le personnage nommée Béatrice dont Lemony Snicket parle tout le long du roman est en fait la mère des Orphelins. Elle est donc morte elle aussi.

La famille Poe[modifier | modifier le code]

  • M. Arthur Ebenezer Poe [Mr. Arthur Poe] (tome I), banquier naïf travaillant au Comptoir d'escompte Pal-Adsu, est également l'exécuteur testamentaire des parents Baudelaire. Il a la particularité de toujours tousser dans son mouchoir.
  • Mme Polly Poe (tome I), l'épouse du banquier, est seulement capable d'acheter aux orphelins Baudelaire des vêtements de couleur ridicule qui grattent horriblement.
  • Edouard et Edgar Poe [Albert and Edgar Poe(Tome I), les deux fils de M. & Mme Poe, sont « deux gaillards aussi tapageurs qu'odieux ».
  • Eleonora Poe (Autobiographie), sœur de M. Poe et directrice du Petit Pointilleux, est manipulée à son insu par Olaf et ses alliés, ce qui leur permet de faire paraître tout et n'importe quoi dans la presse. NB : dans la biographie non autorisée de L.S., on apprend qu'elle a envoyé un télégramme a son frère se demandant si les informations paraissant dans son journal sont véridiques. Ce message ne devra jamais être lu par son frère qui, obéissant au conseil de Géraldine Julienne, jeta ses télégrammes avant de les lire.

NB : Tous ces personnages sont bien évidemment nommés en hommage à l'auteur Edgar Allan Poe, auquel il est souvent fait allusion dans la saga (voir tome VII). À part le couple Polly/Arthur, les membres de la famille ont tous un prénom commençant aussi par E. Enfin, Arthur Ebenezer Poe tient son deuxième prénom d'un conte de Charles Dickens, "Un chant de Noël", où le personnage principal, Ebenezer Scrooge, est un avare notoire. Ce prénom est donc logique pour Mr Poe, qui est banquier.

La famille Beauxdraps[modifier | modifier le code]

On rencontre deux des enfants Quagmire-Beauxdraps dans le tome V où ils se font kidnapper par le comte Olaf qui les retient prisonniers jusqu'au tome VII. À la fin du tome VII, les Quagmire-Beauxdraps montent dans l'"AHAA" d'Hector avant que les Baudelaire (leurs meilleurs amis depuis le collège Prufrock) aient le temps de les y rejoindre. C'est par leur intermédiaire que les Baudelaire entendent parler pour la première fois de V.F.D (ce sigle restant toutefois mystérieux).

  • Généralités :

La Famille Quagmire-Beauxdraps, à l'instar des Baudelaire, possède une fortune importante, mais dont la source est clairement identifiée : les fameux saphirs Beauxdraps, qui reviendront aux triplés à leur majorité. L'incendie de la demeure Beaudraps intervient apparemment à la fin du tome 2 des Désastreuses Aventures et emporte la vie des parents des triplés, qui n'étaient autres que des VDC très influents. La demeure Beauxdraps est reliée via un passage secret souterrain au laboratoire du professeur Montgomery, ce qui sauvera Petipa (dit Quigley) de l'incendie. Après cet évènement, les saphirs furent apparemment gérés financièrement par Esmé, fait très étrange puisqu'elle reste l'une des plus grands ennemis de VDC. On peut donc légitimement se demander si Esmé ne partage pas un quelconque lien du sang avec les triplés, ce qui lui aurait fait obtenir la gérance des affaires...

  • Isadora Beauxdraps [Isadora Quagmire] (tome V) :

Isadora est la poétesse de la famille. Elle prend des notes rédigées en vers (principalement des distiques) dans un carnet semblable à ceux de ses frères Duncan et Petipa. Son œuvre poétique préférée reste Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire. Elle aurait eu durant son enfance un professeur de poésie soupçonné plus tard d'avoir appartenu aux VDC et de lui avoir transmis quelques rudiments de codes, qu'elle a mis en pratique avec succès dans le tome 7.

  • Duncan Beauxdraps [Duncan Quagmire] (tome V) :

Duncan est apprenti journaliste. À l'instar de sa sœur, il porte un carnet dans lequel il consigne ses recherches en utilisant des acronymes. Il est élève de l'institut Prufrock, tout comme Isadora. C'est grâce à lui que les orphelins Baudelaire découvrent les initiales V.D.C.. Il a longtemps souffert d'une peur maladive du feu, provoquée par le traumatisme de l'incendie de sa maison. Son livre préféré reste « Le Dorothy Parker de Poche. »

  • Petipa(Dans les Livre )Quigley(Dans la série ) Beauxdraps [Quigley Quagmire] (Pétipa-Quigley Beauxdraps dans la traduction) (tome X) :

Cartographe de génie, Petipa « Quigley » Beauxdraps est tenu pour mort par son frère et sa sœur à la suite de l'incendie dans lequel leurs parents ont péri. Dans le tome X, les Baudelaire font néanmoins la connaissance de Petipa-Quigley qui leur fait visiter le Q.G. de V.D.C. dans les Monts Mainmorte après que cet endroit ne soit réduit en cendres. Il tient son feu nouveau mentor, Jacques Snicket, en très haute estime, et partage avec lui le goût de la recherche sur le terrain. C'est également un apprenti VDC éprouvé, qui connaît de nombreux secrets sur cette société. Dans le tome 10 (« La Pente glissante »), Quigley et Violette tombent amoureux l'un de l'autre.

  • Les parents Beauxdraps (tome V) :

Comme les parents Baudelaire, ils appartenaient à V.D.C. et comme eux, ils sont morts dans l'incendie de leur maison. On ne sait pratiquement rien d'eux.

NB : Quagmire, en vieil anglais, signifie « Marécage. » Au sens figuré, cela désigne une situation humiliante et compliquée dont on n'arrive pas à se dépêtrer, bref, être dans de « beaux draps ». Isadora et Duncan tiennent leurs prénoms d'Isadora Duncan, qui a révolutionné l'esthétique de la danse au début du siècle et morte bizarrement : étranglée par son écharpe dans un accident de voiture. À noter que ses deux enfants sont morts noyés dans la Seine à la suite d'un accident de voiture. On notera que le nom du troisième triplé, Petipa, est également une référence au monde de la danse, et rend hommage au chorégraphe français installé en Russie Marius Petipa, à qui l'on doit de célèbres ballets comme Casse Noisette, le Lac des cygnes et la Belle au bois dormant. On notera également que son surnom, Quigley, signifierait en vieil anglais "par-dessus bord", en référence à la mort des enfants de la danseuse.

La famille Snicket[modifier | modifier le code]

Narrateur de la série, qui étudie l'affaire Baudelaire. Au fur et à mesure qu'avance la série, ses implications dans l'intrigue apparaissent de plus en plus cruciales.

  • Kit Snicket (tome XI) : Deuxième enfant de Jacob Snicket et de son épouse, sœur de Jacques et de Lemony. Elle passe une enfance heureuse entre le Vacherin Double Crème (la ferme familiale) et le Manoir Snicket, profitant de la riche éducation que peut lui procurer sa famille fortunée. Elle est très vite enlevée à sa famille (avec le consentement de ses parents) par un membre de l'organisation secrète VDC, dont sa lignée fait partie depuis plusieurs générations. Elle affirme avoir eu quatre ans lorsque commença le "schisme" qui divisa l'organisation en deux clans ennemis ; elle ne revit que rarement ses parents à partir de ce jour. Elle est enceinte de Dewey Dénouement, son amant, lorsqu'elle récupère les orphelins dans son taxi (sous le nez de M. Poe) afin de les conduire jusqu'à l'hôtel Dénouement. Elle a travaillé dans le sous-marin de Virlevent. On révèle aussi qu’elle était un ancien amour du comte Olaf, qui l’embrasse avant de mourir et de donner naissance à sa fille que les orphelins Beaudelaires vont nommer d’après leur défunte mère, Béatrice, dans le dernier livre, La Fin.
  • Jacques Snicket (tome VII) est le grand frère de Kit et Lemony Snicket. On sait très peu sur lui. À part que c'est lui qui se charge tout d'abord du dossier Snicket et qui se plonge sur le cas Baudelaire (affaire reprise par son frère Lemony au moment de son décès)
  • Jacob Snicket (autobiographie), père de Kit, Jacques et Lemony Snicket.
  • Chas Snicket (terme qui apparaît dans la biographie non autorisée des orphelins Baudelaire sans être expliqué). On peut supposer, selon l'arbre généalogique, qu'il serait le grand-père de Lemony, Kit et Jacques.
  • Béatrice Snicket : Fille de Kit Snicket et de Dewey Dénouement élevée jusqu'à ses 1 an sur l'île de La Fin par les Orphelins Baudelaire

La famille Amberlu[modifier | modifier le code]

  • Agrippine Amberlu [Josephine Anwhistle] dite « tante Joséphine » (tome III). Elle a été la tutrice des orphelins Baudelaire un certain temps avant de mourir mangée par les sangsues du Lac Chaudelarmes. Elle faisait probablement partie de V.D.C.
  • Ignace Amberlu [Isaac Anwhistle] (tome III) : Le mari d'Agrippine Amberlu. On sait peu de choses sur lui, à part qu'il se soit fait dévorer par les sangsues de Chaudelarmes.
  • Dr. Gregor Amberlu [Gregor Anwhistle] (tome XI)

Célèbre ichnologue, le fondateur de l'Aquacentre Amberlu a voulu valoriser le Distillat de Champignons (à commencer par la fausse golmote médusoïde, d'une rare toxicité) et l'utiliser sur les ennemis de V.D.C.. Un tel projet l'a toutefois conduit à agir comme les ennemis de l'organisation. Kit Snicket emploie l'expression "jouer avec le feu" dans la lettre qui lui est destinée, du fait de son dangereux projet.

NB : Le nom en VO d'Isaac Anwhistle, phonétiquement, contient la phrase "I can whistle" ("Je sais siffler"). Or il est dit dans le livre qu'Isaac savait siffler tout en tenant un petit beurre entre ses dents.

La famille Dénouement[modifier | modifier le code]

  • Dewey Dénouement (tome XII) est le triplé de Frank et Ernest Dénouement. Il est l'un des gérants de l'hôtel Dénouement mais règle l'horloge. Il n'a pas de carnet mais le catalogue de l'hôtel est tout comme. C'est lui qui le tient, et ce catalogue contient toutes les notes de tous les membres de VDC.
  • Franck Dénouement (tome XII) est le triplé de Dewey et d'Ernest Dénouement. Il est l'un des gérants de l'hôtel du même nom. On ne le différencie pas de ses frères. Il est du bon côté du schisme VDC.
  • Ernest Dénouement (tome XII) est le triplé de Frank et Dewey Dénouement. Il ne se différencie pas de ses deux frères. Il est aussi du mauvais côté du schisme V.D.C.et tient un carnet de bord. Ernest est un des trois gérants de l'hôtel Dénouement.

NB : Les noms d'Ernest et de Franck sont des approximations des mots "Earnest" et "Frank", signifiant tous deux en anglais "honnête, franc". Ces noms sont volontairement ironiques : en effet, Ernest et Franck jouent de leur gémellité en permanence afin de confondre les gens au possible. Ils sont donc contraires aux concepts de "franchise" et d'"honnêteté" véhiculés par leurs noms. Dewey, quant à lui, tient son nom de Melvil Dewey, inventeur de la classification Dewey des ouvrages dans une bibliothèque (l'hôtel Dénouement est d'ailleurs organisé sur ce système).

Les principaux membres connus (ou supposés) de V.F.D.[modifier | modifier le code]

  • Babs
  • Béatrice
  • Bertrand Baudelaire
  • Le Bibliothécaire de Prufrock
  • Capitaine Virelevent
  • Dewey Dénouement
  • Le directeur de l'Institut Prufrock
  • Ernest Dénouement
  • Esmé Gigi Geniveve d'Eschemizerre Squalor
  • Fiona Virelevent
  • La Femme à cheveux sans barbe et l'Homme à barbe sans cheveux
  • Fernald Virelevent
  • Franck Dénouement
  • Dr. Georgina Orwell
  • Jacob Snicket
  • Jacques Snicket
  • Jérôme Salomon d'Eschemizerre
  • Kit Snicket
  • Larry votre serveur
  • Lemony Snicket
  • Dr. Montgomery Montgomery
  • Le Comte Olaf
  • Olivia (alias Madame Lulu)
  • Phil

Les tuteurs successifs des Baudelaire[modifier | modifier le code]

Les alliés occasionnels des Baudelaire[modifier | modifier le code]

Voisine du comte Olaf, elle ouvre grand la porte de sa maison aux orphelins et se montre tendre avec eux mais lorsque le comte Olaf s'échappe une première fois, Mr Poe refuse de placer les orphelins chez elle afin de respecter le testament de leurs parents. Elle est la JS qui apparaît dans les tomes XI et XII.

Cet herpétologue de renommée internationale est un homme fondamentalement bon que sa disparition prématurée empêche toutefois de s'occuper des Baudelaire comme il aurait rêvé de le faire.

Le riche mari d'Ésmé, s'il n'a pas toujours le courage de s'opposer à son exubérante épouse, semble sincèrement ému par le sort des orphelins qui lui ont été confiés. Il est le JS dans le tome XI et XII.

  • Hector (Tome VII) :

L'homme-à-tout-faire de Villeneuve-des-Corbeaux s'occupe des enfants pendant leur séjour dans cette bourgade et il essaie d'emmener les Baudelaire et les Beauxdraps dans sa maison volante. Seuls Isadora et Duncan l'y rejoignent en définitive, laissant leurs amis aux prises avec une bande de fous furieux sur le point de les brûler vifs.

Le personnel de la scierie Fleuron-Laubaine (tome IV)[modifier | modifier le code]

  • M. le Directeur [Sir] apparaît dans le tome 4, Cauchemar à la Scierie, puis est de retour dans le tome 12, Le Pénultième Péril.

Rien n'est plus inconnu que cet homme. Monsieur le Directeur est le propriétaire affairé des établissements Fleurbon-Laubaine, et de ce fait en est le patron, associé à un certain Charles, qui cependant n'est pas traité comme égal. Monsieur le Directeur se nomme ainsi car nul n'arrive à prononcer son nom, trop long et trop compliqué. Ce qui fait que le gérant de la scierie n'admet que cette appellation de la part de son entourage. Monsieur tout court est un autre de ses pseudonymes autorisé, ce qui peut mener à quelques confusions.

Comme si cela ne suffisait pas à son anonymat, l'autre particularité de ce personnage est sa tête, constamment nimbée d'un nuage de fumée provenant de ses inséparables cigares. Aucun personnage ne verra jamais son visage, toujours masqué quelles que soient les circonstances...

Monsieur le Directeur s'avère être un tuteur lamentable. Il ne respecte rien et condamne les enfants à trimer dans son usine, ne tenant compte d'aucune de leurs suppliques. Il exploite son partenaire Charles, à qui il confie le soin de repasser ses chemises ou de lui préparer à manger, ne tolérant aucun de ses avis.

Ce tyran hors pair l'est aussi envers ses ouvriers : ces derniers n'ont droit qu'à un chewing-gum comme repas de midi, pour toute une journée de dure labeur. Le pire est surtout la rémunération, enfin si on peut l'appeler ainsi : la paie se résume à des bons de réduction provenant de publicités diverses, alors que les ouvriers ne peuvent évidemment rien acheter puisqu'il s'agit de leur seul salaire.

Monsieur Le Directeur réapparaît dans le Pénultième Péril. Son mépris pour autrui ne semble pas avoir changé, car il est toujours en partenariat avec son souffre-douleur Charles, et est resté un fumeur de cigares invétéré, lubie qui le pousse à passer un temps au sauna, car il aime « sentir autour de lui l'odeur du bois chauffé ».

  • Charles d'Ulcy est l'associé du directeur des établissements Fleurbon-Laubaine, dont les locaux sont situés à La Falotte. Se montre très gentil avec les enfants Baudelaire dans le tome IV, et les recherche pour au moins leur demander pardon des tortures subites à la Falotte après le tome IV.
  • Phil travaille pour la scierie au tome IV. On le retrouve dans le tome XI en qualité de cuistot du sous-marin le Queeqeg'. Il reste toujours optimiste, ce qui pourrait lui valoir des ennuis...

L'administration et le corps enseignant de l'Institut J. Alfred Prufrock, Collège-Lycée privé - Pensionnat (tome V)[modifier | modifier le code]

  • Le Proviseur-adjoint Nero, coiffé de quatre couettes et surnommé « Néron » (en référence à l'empereur romain du même nom resté célèbre pour sa folie et sa mégalomanie), passe le plus clair de son temps à massacrer les cordes de son violon tout en étant persuadé d'être un virtuose en la matière. On ne sait par quel miracle il a réussi à obtenir un poste aussi inadapté à ses compétences et à son caractère : son seul plaisir reste de martyriser les élèves de son collège en inventant des règles toutes plus injustes, discriminatoires et stupides que les autres, quand il n'exerce pas directement sa cruauté sur eux. Sa grande spécialité est de répéter systématiquement les paroles de ses interlocuteurs avec une voix d'enfant suraigüe et ridicule. Son sadisme, sa mégalomanie et son orgueil absolument assumés l'ont naturellement conduit à développer de chaleureuses relations avec le Comte Olaf et Carmelita Spats, qu'il porte en grande estime. Il est probablement mort dans l'incendie dramatique de l'hôtel Dénouement, attiré par une invitation d'Olaf pour un récital de violon.
  • Mr Remora, qui ressemble à un gorille et ne cesse de dévorer des bananes, est professeur dans la classe de Violette Baudelaire. Il affiche plus de respect pour les orphelins Baudelaire, affirmant même que Violette reste l'élève la plus talentueuse qu'il ait rencontré en soixante-seize ans de carrière. Il périt probablement dans l'incendie de l'hôtel Dénouement, venu pour un prétendu « buffet de bananes à volonté, » organisé par Olaf. Son nom est celui d'un poisson de la famille des Echeneidae, connu pour s'accrocher aux requins.
  • Mme Alose, d'origine française, ne jure que par le système métrique et enseigne dans la classe de Klaus Baudelaire. Désirant se rendre à la prétendue « conférence sur le système métrique » organisée par Olaf à l'Hôtel Dénouement, elle est obligée de braquer le Comptoir d'Escomte Pal Adsu pour obtenir l'argent nécessaire. Recherchée par la police, elle se cache via un étrange déguisement composé d'un loup et d'une perruque assez atroce. Elle réussit apparemment à échapper à l'incendie de l'hôtel grâce à sa « voiture de secours », mais finit par se faire rattraper par la police, ce qui aboutira à la fermeture définitive de l'institut Prufrock.Son nom est, comme Mr Remora, celui d'un poisson de la famille des Clupéidae, poissons ayant fait partie du programme de Vaste Domestication des Clupéidés auquel le capitaine Virlevent affirme avoir participé (Tome XI).
  • Cas à part : on ne voit jamais le proviseur de l'Institut Prufrock. Néanmoins, diverses coïncidences étranges laissent penser que cette école partage un fort lien avec la société secrète VDC. Dans ce cas, ce proviseur pourrait bien être un de ses membres et avoir engagé Néron pour ne pas attirer l'attention sur ses activités.
  • Parmi les élèves passés par ce collège, on compte : le capitaine Virlevent [Widdershins], sa femme, Esmé Squalor, les triplés Beauxdraps et les orphelins Baudelaire. De nombreux VDC y auraient fait leurs études ; certains élèves se retrouvent prisonniers d'Olaf dans le tome XI, réduits en esclavage.

Les habitants de Villeneuve-des-Corbeaux (tome VII)[modifier | modifier le code]

  • Le Conseil des Anciens
  • Mrs Endemain
  • Mr Lesko
  • Hector (l'homme à tout faire), factotum en latin

Autres personnages[modifier | modifier le code]

  • Gustav (cité dans le tome II), assistant du professeur Montgomery Montgomery, semble avoir démissionné jusqu'à ce qu'on apprenne qu'il a été poussé dans la vase du marécage de Vilpalud par le comte Olaf.
  • Bruce Adams (tome II), membre de la société d'herpétologie chargé de déménager la collection de reptile du professeur Montgomery, réapparait dans le tome X en sa qualité d'oncle de Carmelita Spats et dirige alors les scouts des neiges.
  • Larry (tome III), petit bonhomme maigrichon en costume de clown, est serveur au Clown Anxieux (restaurant de Port-Damoclès, au bord du lac Chaudelarmes). Appartient à VDC (la phrase « Je n'avais pas saisi qu'il s'agissait d'une occasion triste » est un code VDC, qui sera aussi prononcé par Quigley Beauxdraps dans le dixième tome et par Hal dans le douzième tome)
  • Firstein (tome IV), l'ancien contremaître de la scierie Fleurbon-Laubaine, a disparu mystérieusement.
  • Mr Fagin (tome VII), cousin au dix-neuvième degré des Baudelaire, refuse de devenir leur tuteur, surement une référence au livre Oliver Twist.
  • Milt (tome VIII), petit bonhomme court sur pattes toujours couvert des marchandises qu'il met en rayon, tient La Dernière Chance (Alimentation - Bazar).
  • Lou (tome VIII), que Milt décrit comme « un monsieur tout seul avec une petite bedaine », est quotidiennement chargé de livrer Le Petit Pointilleux à La Dernière Chance.