Béatrice Snicket

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Béatrice Snicket
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Béatrice Snicket est l’une des deux Béatrice apparaissant dans les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, écrites par Daniel Handler sous le pseudonyme de Lemony Snicket. Elle est nommée d'après un autre personnage de la série, avec qui on la confond parfois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Béatrice est la fille de Kit Snicket et de Dewey Dénouement, un des triplés et gérants de l'hôtel Dénouement [1]. Sa mère meurt en lui donnant naissance. Son père meurt transpercé par un lance-harpon, accidentellement utilisé par Violette Baudelaire, puis il coule dans l'étang de l'hôtel. Béatrice est la cause indirecte du décès en ce que Kit nécessitait pour survivre un remède déconseillé aux femmes enceintes pour la survie du fœtus. Après que l’ex-fiancé de Kit, le comte Olaf la sauve de vagues dangereuses d’une île isolée avant de mourir, Les trois enfants Baudelaire jurent sur le lit de mort de Kit de servir de tuteurs à l’enfant et de l’élever comme un membre de leur famille.

La première année de Béatrice semble relativement heureuse, élevée loin du monde sur l’île par des tuteurs aimants. Béatrice développe le même type de langage enfantin que sa tutrice Prunille Baudelaire à son jeune âge, et est au courant de l’identité de sa mère (elle se recueille sur sa tombe). Snicket implique que les Baudelaire n’ont pas voulu lui révéler les évènements peu reluisants qui les ont conduits sur l’île. Néanmoins, les Baudelaire décident en définitive qu’ils ne devraient pas s’isoler du monde extérieur, et a fortiori y élever un enfant. Les quatre Baudelaire quittent l’île en bateau le jour du premier anniversaire de Béatrice, mais subissent un naufrage.

Neuf ans plus tard, Béatrice dit être séparée de sa seule famille et la recherche activement. On ne sait pas si cette séparation est due au naufrage ou si elle est due à un évènement ultérieur. Elle prend connaissance des travaux de Lemony Snicket (son oncle) sur l’histoire des trois enfants Baudelaire, ce qui la conduit à le contacter par tous les moyens pour qu’il l’aide à retrouver sa famille.

Béatrice écrit cinq lettres dans une course-poursuite où elle se rapproche toujours plus de son oncle[2]. La volonté de Lemony de l’éviter est en fait la cause d’un malentendu, puisqu’il semble la prendre pour la Béatrice originelle, déjà morte. Lemony croit donc à une machination orchestrée par Esmé pour le tuer et fuit ce qu’il ignore être sa nièce par tous les moyens.

Durant sa chasse à l’homme, Béatrice révèle qu’elle fait actuellement partie de la société VDC, et qu’elle a bénéficié d’une instructrice dont elle a également perdu la trace. Elle s’est également inscrite dans une école formant de jeunes membres de VDC (peut-être l’Institut Prufrock). Béatrice révèle également qu’elle est une dresseuse de chauve-souris compétente et renommée, et installe son bureau au-dessus de celui de son oncle (vide du fait de sa fuite).

Béatrice retrouve finalement son oncle à un cocktail où ils se voient enfin face à face. Snicket se rend enfin compte de son erreur, et apprend finalement l’existence d’une seconde Béatrice. Bien que les évènements suivants soient inconnus, il est raisonnable de penser que Lemony lui a offert les informations dont il avait besoin. Il l’aide peut-être à rechercher sa famille. Peu après leur rencontre au cocktail, Lemony publie les Lettres à Béatrice, recueil concernant les deux Béatrice sur lesquelles a porté son travail.

Divers[modifier | modifier le code]

Aucun détail n’est donné sur l’apparence de Béatrice, mais elle est censée ressembler beaucoup à sa mère.

Bien qu’elle s’identifie elle-même par le patronyme Baudelaire (le nom de ses tuteurs), Béatrice est souvent désignée comme une Dénouement ou une Snicket de façon à la différencier de la Béatrice Baudelaire originelle.

L’identité du père de Béatrice est délibérément laissée par l’auteur à la réflexion du lecteur. Bien que Kit ait été l’associée de Dewey Dénouement et qu’il l’ait selon les mots de l’auteur « laissée enceinte, » aucun détail ne semble contredire la thèse selon laquelle Olaf serait le père de l’enfant. Du fait de la situation irrégulière de celui-ci (sachant que selon l’auteur les évènements de la série s’établissent sur deux ans, Olaf était déjà un hors la loi lors de la conception de Béatrice), que lui et Kit étaient ennemis lors de la guerre du schisme et qu’elle semble garder une très ancienne rancune envers lui, il semble plus raisonnable de penser que Dewey était le père de l’enfant. Par ailleurs Olaf embrasse Kit en lui stipulant qu’il « ferait ça une dernière fois, » ce qui sous-entend une relation coupée depuis très longtemps. Néanmoins il semble intéressant de penser que les Baudelaire aient élevé l’enfant de l’ennemi juré qui avaient tué leurs parents (qui eux-mêmes avaient tué les parents d’Olaf), résolvant la haine ancrée de leurs rapports.

Dans les Lettres à Béatrice, Lemony avoue ne pas avoir appris l’existence de cette « seconde Béatrice » avant de l’avoir rencontrée. Ceci implique que le treizième tome de la série fut rédigé avec l’aide de Béatrice (une théorie confirmée par le fait que les Lettres furent publiées dans la réalité avant le treizième tome). Par ailleurs Kit affirme dans les Lettres à Béatrice à Lemony, avant de le rencontrer, qu’elle a « au moins douze » critiques à lui faire sur son travail concernant les Baudelaire (une par tome déjà paru ?).

Le dernier mot de la dernière phrase du dernier opus de la saga est prononcé par Béatrice, qui énonce son propre nom. Qui est-elle?

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) Kim Renfro et INSIDER Jan 18, « 'A Series of Unfortunate Events': Who is Beatrice? », sur Business Insider (consulté le )
  2. (en) « Who is Beatrice in 'A Series of Unfortunate Events'? », sur Fatherly, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]