Gaspillage alimentaire

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Denrées consommables dans une poubelle à Stockholm (Suède).
Aliments encore consommables récupérés dans les déchets par des militants (dont Rob Greenfield).

Le gaspillage alimentaire est le fait de perdre ou jeter des aliments encore comestibles. Il se produit tout au long de la chaîne d'approvisionnement, du stade de la production agricole, jusqu'à celui de la consommation, en passant par le stockage, la transformation, la distribution et la gestion.

C'est un problème de société, environnemental, économique, social et parfois sanitaire. Les enjeux de la lutte contre ce gaspillage sont notamment la lutte contre la faim et les inégalités dans le monde, l'aide aux personnes les plus démunies, l'optimisation de l'agriculture, la réduction de l'impact environnemental de l'alimentation et en particulier de son impact climatique (en 2019, si le gaspillage alimentaire était un pays, il serait le troisième plus gros pollueur au monde – en quantité de CO2 émis, derrière la Chine et les États-Unis[1]), etc.

Définition

Nations unies

Une étude (2011) de l'institut suédois pour l'alimentation et les biotechnologies, au nom de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), intitulée « pertes et gaspillage alimentaires au niveau mondial », fait la distinction entre la « perte alimentaire » et le « gaspillage alimentaire », et propose des définitions[2] :

  • La perte alimentaire mesure la diminution de la biomasse comestible (à l'exclusion des parties non comestibles et des graines) tout au long de la partie de la chaine d'approvisionnement spécifiquement dédiée à l'alimentation comestible pour la consommation humaine, c'est-à-dire les pertes à la production, après la récolte et les stades de transformation. Cette définition des pertes inclut la biomasse initialement prévue pour la consommation humaine mais finalement utilisée à d'autres buts, comme des combustibles ou de la nourriture animale.
  • Le gaspillage alimentaire est la perte alimentaire qui a lieu durant la vente au détail et les phases de consommation finale en raison du comportement des détaillants et des consommateurs - qui est de jeter la nourriture comme déchet.

Union européenne

L'Union européenne a défini dans une première directive de 1975 et jusqu'en 2000 le gaspillage alimentaire comme « toute substance alimentaire, crue ou cuite, qui est jetée, a l'intention d'être jetée ou nécessite d'être jetée ». Cette directive a été remplacée par la directive 2008/98/EC qui ne contient pas de définition spécifique. La directive 75/442/EEC, contenant cette définition, a été amendée en 1991 (91/156) avec l'ajout de catégories de déchets (annexe 1[3]).

États-Unis

L'Environmental Protection Agency (agence de protection de l'environnement des États-Unis) a défini le gaspillage alimentaire au niveau fédéral comme la nourriture non mangée et les déchets issus de la préparation des aliments par des établissements commerciaux et restaurateurs comme les épiceries, les restaurants, les stands, les cantines et cafétérias institutionnelles. Chaque État demeure libre de définir le gaspillage alimentaire différemment, mais beaucoup ont choisi de ne pas le faire.

Histoire et causes

Production

Dans les pays en voie de développement ou développés où l'agriculture est développée de façon industrielle ou commerciale, le gaspillage alimentaire peut intervenir à tous les stades de la chaîne de production dans des proportions significatives[4].

Les montants de gaspillage sont inconnus pour l'agriculture vivrière, mais sont probablement insignifiants en comparaison, en raison d'un nombre limité d'étapes jusqu'à la consommation, et parce que la nourriture est produite pour des besoins projetés et non pour un marché global. Néanmoins les pertes peuvent être grandes au cours du stockage dans les pays en voie de développement, en particulier en Afrique, bien que les quantités soient sujettes à débat.

Des recherches menées aux États-Unis au niveau de l'industrie alimentaire, dont la production est la plus diverse et la plus abondante de tous les pays de la planète, ont fait apparaître des pertes alimentaires dès le début de la production[4]. Après plantation, les cultures peuvent être perdues avant la récolte en raison de maladies ou du mauvais temps[4]. L'utilisation de machines lors de la récolte peut augmenter les pertes, soit parce que l'exploitant pourrait ne pas différencier les cultures mûres et immatures, soit parce qu'il ne collecterait par la totalité du champ[4].

Une partie du gaspillage au niveau de la production est liée à des dépassements de quotas (agriculture, pêche) ou à des normes (tailles minimales des produits de la pêche, standards de qualité et d'apparence…) ou des prix seuils en dessous desquels les produits ne sont pas commercialisés. On jette le surplus produit ou pêché ou ce qui ne correspond pas à la norme[5],[6].

  • En ce qui concerne la pêche, la survie des animaux est estimée par les chalutiers à 30 à 40 % du total pêché[7] puis remis à la mer. Sept millions de tonnes de poissons seraient ainsi rejetés chaque année dans l'océan[8], soit un peu moins de 10 % des captures totales.
  • Les agriculteurs quant à eux récoltent souvent de façon sélective, préférant laisser des cultures ne correspondants pas aux standards dans le champ (où ils peuvent être utilisés comme fertilisant ou nourriture animale), dans la mesure où les aliments seraient écartés plus tard de la chaîne[4].

Transformation industrielle

La transformation industrielle vise à obtenir des produits satisfaisants certains critères d'hygiène, de goût, de qualité et d'homogénéité visuelle. Une partie des produits sont donc exclus au cours du processus.

Vente au détail

Inventaire des produits d'un supermarché en Thaïlande.

Certains produits peuvent être exclus de la vente par les distributeurs selon différents critères d'hygiène, de qualité visuelle, ou d'engagement envers le consommateur (vendre des produits frais, et les retirer des rayons quelques jours avant la date limite de consommation, ou DLC)[9].

Consommation

DLUO d'une marchandise au Canada.

Une partie des ménages occidentaux jettent des produits non consommés avant la date limite de consommation (DLC) pour cause d'achats supérieurs aux besoins (réfrigérateur trop rempli par peur de manquer[9]), ou les jettent une fois la date limite d'utilisation optimale dépassée, par méconnaissance de la différence entre les deux types de dates. En effet, un produit peut en général être consommé au-delà de la DLUO sans risque pour la santé humaine. C'est même le cas pour certains produits quelques jours après la DLC (en 2012 en France), lorsque la chaine du froid a été respectée[9].

D'autres encore jettent les restes de repas qui peuvent encore être consommés, réchauffés ou réutilisés dans de nouvelles préparations[10].

Estimations globales

Répartition du gaspillage alimentaire dans le monde, par an et par personne

Le phénomène est estimé par la FAO à environ 1,3 milliard de tonnes de denrées alimentaires par an, soit un tiers des aliments produits pour la consommation humaine perdu ou gaspillé[11].

Des chiffres sont avancés dans l'étude globale de 2011[12] :

Quantités perdues et gaspillées par personne et par an
Total Aux stades de production et ventes Par les consommateurs
Europe 280 kg 190 kg 90 kg
Amérique du Nord et Océanie 295 kg 185 kg 110 kg
Asie industrialisée 240 kg 160 kg 80 kg
Afrique subsaharienne 160 kg 155 kg kg
Afrique du Nord, de l'Ouest et Asie centrale 215 kg 180 kg 35 kg
Asie du sud et du sud-est 125 kg 110 kg 15 kg
Amérique latine 225 kg 200 kg 25 kg

Gaspillage par pays

D'après le Food Sustainability Index, la France est l'un des pays où le gaspillage alimentaire est le moins élevé, et les moins bons élèves dans ce domaine sont les pays du monde arabe[13].

Voici quelques exemples de quantités gaspillées par pays, par personne et par an :

  • Les Français gaspillent 30 kg d'après la FNE, 29 kg en 2019 selon le ministère de l'agriculture xxxx, 20 kg (dont 7 non déballés) d'après l'Ademe[14]. En 2012, le gaspillage vient également de la restauration commerciale (environ 230 g par personne et par repas[11]) et collective (environ 167 g par personne et par repas, notamment à l’hôpital[11] ; dans les cantines scolaires, près de 30 % du contenu des assiettes part à la poubelle[7]). Par ailleurs, 10 000 à 13 000 tonnes de poissons[7] seraient invendus en France. Seulement 10 %[7] est reversé pour l'aide alimentaire, le reste étant pour partie transformé en farine animale, pour partie détruit par ajout de matière non comestible. Au total, le gaspillage sur l'ensemble de la chaîne alimentaire est estimé à 150 kilos par personne et par an en France, pour 190 kilos en moyenne en Europe[15].
  • En Suisse, selon l'Office fédéral de l'environnement, 2,6 millions de tonnes de déchets alimentaires sont produits chaque année (agriculture, industrie, commerce, restauration et ménages) ; ces déchets alimentaires son éliminés de la manière suivante : 48 % compostage ou méthanisation, 31 % nourriture pour animaux, 21 % incinération et seulement 1 % de dons à des associations[16].
  • Les Britanniques jettent 40 kg de nourriture, soit 25 % des aliments achetés[8] par les ménages ;
  • Aux États-Unis, 40 % de l'alimentation disponible est jetée[8]. En 2019, ce sont environ 10 millions de tonnes de nourriture jetées annuellement en France (environ 16 milliards d’euros en valeur financière et l'équivalent d'un repas jeté par semaine et par personne.
  • Dans les pays en développement, le gaspillage porte plutôt sur l'amont de la filière agroalimentaire : les pertes atteindraient entre 10 % et 60 % des récoltes[8], en fonction des produits agricoles.

Conséquences

Le gaspillage a des conséquences socio-économiques : pour les Britanniques par exemple, il pesait en 2009 sur le budget des ménages à hauteur de 530 euros par ménage et par an[8]. Il a aussi des conséquences environnementales[8] : gaspillage d'eau, d'énergie, pollution des sols et eaux en engrais et pesticides utilisés en pure perte, augmentation du trafic routier et de la gestion des déchets, impact carbone direct (émission de gaz à effet de serre des déchets) et indirect, etc.

Politiques de lutte

La lutte contre le gaspillage alimentaire fait l'objet d'une cible de l'Objectif de développement durable no 12 de l'ONU.

Union européenne

Le Parlement européen a voté le une résolution visant à éviter le gaspillage des denrées alimentaires et souhaite que l'année 2014 soit « Année européenne de lutte contre le gaspillage alimentaire »[17]. Le , l'interdiction du high grading (rejets de poissons pour des raisons commerciales) a été adoptée dans la règlementation européenne[8]. Une étude faite pour la Commission européenne sur les déchets alimentaires, évitables ou inévitables, conclut à 140 kg/habitant (« hors déchets de la partie production et les coproduits non considérés comme des déchets »[18]).

France

En 2012, l'État adopte l'engagement du Parlement européen de diviser par deux le gaspillage avant 2025[15], via cinq actions auprès de la grande distribution, des industriels, des associations et des consommateurs. De nombreuses actions locales sont alors mises en lumière, à l'instar du RÉGAL (Réseau pour éviter le gaspillage alimentaire) qui aide les acteurs de la filière alimentaire à se rencontrer, échanger et agir[19].

En 2015, 20 à 30 kg de nourriture étaient encore jetés par français et par an[20] (140 kg par habitant pour l’ensemble de la chaîne alimentaire, soit 12 à 20 milliards d’euros gaspillés [20]). Un rapport[21] de la mission parlementaire sur la lutte contre le gaspillage alimentaire rappelle que les enjeux sont à la fois éthiques, économiques et écologiques[20] ; ce rapport supervisé par Guillaume Garot (député et ancien ministre délégué à l'Agroalimentaire) fait des propositions pour une politique nationale, en visant un changement de comportement des consommateurs, de la grande distribution, des industriels et autres producteurs, de la restauration (commerciales et collectives). Il développe trois thèmes : responsabilisation de tous, renforcement des outils de la politique publique et nouveau modèle de développement, tout en invitant à une action également européenne et internationale (avec la proposition d'un comité européen ad hoc et que les négociations de la COP 21 intègre cette question). Il recommande la création d'une agence nationale dédiée et propose de rendre « obligatoire le don des invendus à des associations caritatives, d’inscrire dans la loi une interdiction de jeter des denrées alimentaires consommables, ou encore d’élargir la défiscalisation aux produits transformés ». Il propose aussi de clarifier le droit positif (une circulaire pénale pourrait inviter à la clémence « à l’égard d’une personne qui récupère des aliments sans causer de préjudice aux propriétaires pourrait illustrer ce progrès »), de promouvoir le doggy bag et lever les obstacles logistiques[22].

En , la ministre de l'environnement, en complément des efforts demandés par la loi sur la transition énergétique invite les grands groupes et engage la grande distribution à lutter contre le gaspillage alimentaire (perte d'environ 12 à 20 équivalents milliards d’euros/an), ce « fléau insupportable ». Auchan, Carrefour et Casino (enseignes Géant, Franprix, Monoprix, Leader Price…) annoncent avant même la réunion qu'ils signeraient la « convention d’engagements » proposée par la ministre[23] ; ce qui signifie pour la ministre « l'interdiction de détruire des stocks alimentaires, par exemple en les javellisant, et l'obligation de donner les stocks alimentaires aux associations caritatives »[23].

Législation : une loi de lutte contre le gaspillage alimentaire[24] est adoptée le . L'obligation de don a été analysée par des associations caritatives comme un risque puisque celles-ci ne disposaient pas nécessairement des moyens humains et logistiques pour assurer le tri, la conservation et la redistribution de ces denrées, avec comme issue possible de les transformer en collecteurs de déchets[25]. La loi adoptée en prévoit, pour les commerces atteignant un seuil d'une taille de 400 mètres carrés[26], une obligation de proposer des conventions de don à des associations agréées[27]. La loi punit le distributeur d'une amende de 3 750 euros s'il rend impropre à la consommation des invendus alimentaires encore consommables.

En 2017, l'impact de la loi a permis d'offrir 10 millions de repas aux plus démunis. De plus, 5 000 nouvelles associations reconnues par l’État ont désormais le droit de distribuer les invendus alimentaire à la fermeture des magasins.[1]

En 2018, le renforcement de la lutte contre le gaspillage alimentaire se trouve au cœur du troisième axe de la loi « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable », votée le à l'Assemblée nationale. L'objectif est d'étendre le cadre d'application de la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire à la restauration collective et à l’industrie agroalimentaire qui devront, elles aussi, proposer leurs invendus au don alimentaire [28].

Formation : C'est l'une des clé pour un changement des comportements. En , un MOOC de six semaines (formation gratuite, en ligne, ouverte à tous) sera lancé par la fondation AgroParisTech et Auchan Retail France, avec l'aide du Ministère de l'Agriculture, de la DRAAF Ile-de-France, de l'ADEMA, de l'Inra) et de l'association De mon assiette à notre planète. Ce Mooc vise à « alerter et accompagner au changement d'habitudes pour le plus grand nombre ». Y seront abordés le constat, les bonnes pratiques, les besoins de changements comportementaux, les retours d’expérience..., afin de contribuer à l'objectif de diviser par deux (entre 2013 et 2025) les dix millions de tonnes de déchets alimentaires produits en France par an.

Suisse

En Suisse, le traitement des déchets est réglé dans l'ordonnance sur la limitation et l’élimination des déchets[29]. Selon son article 14, les biodéchets doivent faire l’objet d'une valorisation ou d'une méthanisation (ce qui interdit toute pratique visant à rendre des invendus impropre à la consommation ou au compostage)[29].

Initiatives privées

Une société de préparation de repas a lancé en 2017 la journée internationale contre le gaspillage alimentaire[30]. Cette opération a lieu durant la dernière semaine d'avril. Plusieurs pays ont adopté cette initiative.

Notes et références

  1. Lettre ODDyssée vers 2030 ; 6e éd. de la Semaine Européenne du Développement Durable lettre n°31
  2. « Pour nourrir le monde, réduisons nos pertes alimentaires - présentation du rapport « pertes et gaspillage alimentaires au niveau mondial » et lien en anglais », sur http://www.fao.org, FAO, (consulté le ).
  3. « Directive 91/156/CEE du Conseil du 18 mars 1991 modifiant la directive 75/442/CEE relative aux déchets », Conseil des communautés européennes, (consulté le ).
  4. a b c d et e (en) Kantor, Linda; Kathryn Lipton, Alden Manchester et Victor Oliveira, Estimating and Addressing America’s Food Losses, janvier à avril 1997, p. 3 [PDF]
  5. http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_final_gaspillage_alimentaire_nov2012.pdf
  6. http://developpementdurable.ac-dijon.fr/productions/782/GaspillageAlimentaire/
  7. a b c et d Arte, « Le scandale du gaspillage alimentaire », sur Youtube, 3 juin 2012 à 20h30 (consulté le )
  8. a b c d e f et g Gaëlle Dupont, « Pourquoi le monde gaspille autant de nourriture », Le Monde, (consulté le ).
  9. a b et c Capital, émission télévisée française du 3 février 2013. Grande distribution : le grand gaspillage? Reportage.
  10. Marie-Louise Bruyère et Yoneko Nurtantio, Zéro gaspi ! La méthode pour jeter moins et vivre mieux, Paris, Larousse, , p. 145sqq
  11. a b et c « Comment lutter contre le gaspillage alimentaire ? », Ministère chargé de l'agroalimentaire, (consulté le ).
  12. Gustavsson et al., p. 5
  13. (en-US) « Country Ranking », BCFN Foundation: Food and Nutrition Sustainability Index, (consulté le )
  14. « Gaspillage alimentaire. On s'étrangle! », La Gazette, vol. 22, no 2128,‎ , p. 20 (ISSN 0769-3508).
  15. a et b « Le gouvernement veut diminuer le gaspillage alimentaire », Le Monde/AFP, (consulté le )
  16. « Déchets alimentaires », Office fédéral de l'environnement, 2019 (page consultée le 14 février 2020).
  17. « Résolution du Parlement européen du 19 janvier 2012 sur le thème « Éviter le gaspillage des denrées alimentaires : Stratégies pour une chaîne alimentaire plus efficace dans l'Union européenne » », Parlement européen, (consulté le ).
  18. Lutte contre le gaspillage alimentaire : propositions pour une politique publique - Propos introductif du rapport de mission parlementaire 2015 14 avril 2015, p. 12 [PDF]
  19. RÉGAL Nouvelle-Aquitaine
  20. a b et c Lutte contre le gaspillage alimentaire : propositions pour une politique publique - Propos introductif du rapport de mission parlementaire 2015 14 avril 2015, p. 8 [PDF]
  21. Lutte contre le gaspillage alimentaire : propositions pour une politique publique - Rapport de mission parlementaire, 14 avril 2015 [PDF]
  22. « Des propositions rafraichissantes contre le gaspillage alimentaire », in Environnement magazine, 17 avril 2015.
  23. a et b La France fait la chasse au gaspillage alimentaire - Le Monde, 27 août 2015.
  24. Loi no 2016-138 du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire - Légifrance
  25. Les mille et une vie d'Arash Derambarsh - Les Inrocks, 8 avril 2016.
  26. Loi n° 72-657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés - Article 3 (lire en ligne)
  27. Article Art. L. 541-15-6.-I.
  28. « La loi contre le gaspillage non alimentaire devant le Sénat en septembre », sur www.lefigaro.fr, (consulté le )
  29. a et b Ordonnance sur la limitation et l’élimination des déchets du 4 décembre 2015 (état le 1er janvier 2019).
  30. https://www.stopfoodwasteday.com/en/index.html

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • (en) Jenny Gustavson, Christel Cederberg, Ulf Sonesson, Robert van Otterdijk, Alexandre Meybeck, Global food losses and food waste (Pertes et gaspillage alimentaires dans le monde), FAO, 2011 [lire en ligne] [PDF]
  • Empreinte des gaspillages alimentaires : Comptabilité écologique des pertes / gaspillages alimentaires : Note de synthèse, FAO, [lire en ligne] [PDF]
  • Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), La crise alimentaire environnementale (). Cette étude contient un chapitre sur le gaspillage alimentaire.
  • Institut international de l’eau de Stockholm (SIWI), étude de 2008 estimant à 50 % les pertes/conversions/gaspillage alimentaires.
  • (en) Commission européenne, Final Report – Preparatory Study on Food Waste, (ISBN 978-92-79-22138-5) [lire en ligne].
  • MAAPRAT, Rapport final : Pertes et gaspillages alimentaires, [lire en ligne] (voir archive).
  • CleanMetrics, Impact du gaspillage alimentaire aux États-Unis sur le changement climatique () (note technique, pour le Groupe de travail sur l’environnement Meat Eaters’ Guide to Climate Change and Health.)
  • Waste & Resources Action Programme et WWF, L'empreinte eau et carbone des gaspillages alimentaires domestiques au Royaume-Uni, .
  • (en) Banque mondiale, Aliments perdus : Le cas des pertes de grains post-récolte en Afrique subsaharienne, 2011.
  • WWF et Food Climate Research Network, How Low Can We Go? (2009).
  • Institut international de l’eau de Stockholm (SIWI), Économiser l’eau : Du champ à nos assiettes, 2008 (données de Vaclav Smil).
  • PNUE, Gaspillage : Investir dans l'efficacité de l'énergie et des ressources, (2011 (estimations de la CCNUCC).
  • Système africain d'information sur les pertes post récoltes (APHLIS). Avec le Centre de recherche conjoint de la Commission européenne, l'Institut des ressources naturelles et l'ISICAD.
  • A. D. Cuéllar et M. E. Webber, Aliments gaspillés, énergie gaspillée : les pertes d’énergie dans le gaspillage alimentaire aux États-Unis, 2010 (données de l'USDA relatives aux pertes alimentaires en 1995).
  • K. D. Hall et al., L'accroissement progressif du gaspillage alimentaire en Amérique et son impact environnemental, 2009.
  • Région Île-de-France, Lutte contre le gaspillage alimentaire, , 36 pages [lire en ligne] [PDF]

Articles connexes

Liens externes