Gare d'Aywaille

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aywaille
Image illustrative de l’article Gare d'Aywaille
Bâtiment voyageurs et entrée de la gare.
Localisation
Pays Belgique
Commune Aywaille
Adresse Place Marcellis
4920 Aywaille
Coordonnées géographiques 50° 28′ 22″ nord, 5° 40′ 22″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire Infrabel
Exploitant SNCB
Code UIC 88427542
Services InterCity (IC)
Heure de pointe (P)
Caractéristiques
Ligne(s) 42, Rivage à Gouvy-frontière
Voies 2
Quais 2
Altitude 136 m
Historique
Mise en service

Carte

La gare d'Aywaille est une gare ferroviaire belge de la ligne 42, de Rivage à Gouvy-frontière, située sur le territoire de la commune d'Aywaille, en Région wallonne dans la province de Liège.

Elle est mise en service en 1885 par l'État belge. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie par des trains InterCity (IC) et d’heure de pointe (P).

L'Athénée Royal d'Aywaille est relié directement à la gare par un accès depuis le quai 2.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 136 mètres d'altitude, la gare d'Aywaille est située au point kilométrique (PK) 8,20 de la ligne 42, de Rivage à Gouvy-frontière, entre les gares ouvertes de Rivage et de Coo[1].

Voies, quais et bâtiment voyageurs
Intérieur de la gare.

Histoire[modifier | modifier le code]

La station d'Aywaille est mise en service le par les Chemins de fer de l'État belge, lorsqu'ils ouvrent à l'exploitation la section de Rivage à Stoumont[2] de la ligne de l’Amblève[3].

Bâtiment de la gare[modifier | modifier le code]

Les dix gares de la nouvelle section entre Rivage et Trois-Ponts[4] étaient du même modèle et appartiennent à une série identique érigée uniquement pour la ligne de l'Amblève[5].

Il s'agit d'un bâtiment conforme aux directives de 1880 avec :

  • une aile basse à toit sous bâtière de 5 ou 7 travées servant de salle d'attente et de salle des pas perdus ;
  • un corps central de deux étages sous bâtière servant de bureau, de guichet et de logement de fonction pour le chef de gare ;
  • une aile de service à toit plat abritant la cuisine, la buanderie et la toilette.

Les gares de la ligne de l'Amblève sont construites en pierre locale avec de la pierre bleue pour les soubassements, les consoles des fenêtres du premier étage, les dés qui ornent l'angle et le centre de chaque ouverture et l'ornement des pilastres d'angle.

Les pignons sont ornés d'une frise de pierre et ceux du corps central possède une paire de fenêtres géminées avec des dés de pierre bleue.

La gare d'Aywaille possédait une aile basse de cinq travées disposée à droite du corps central[5] tandis que le magasin à colis était disposé dans un bâtiment séparé (la halle à marchandises).

Installations[modifier | modifier le code]

Elle disposait de deux voies à quai pour les voyageurs et le transit des trains et de cinq voies de garage, d'une cour à marchandises, d'une halle à marchandises et de plusieurs raccordements pour un marchand de mazout, un marchand de charbon, diverses firmes locales ainsi qu'un raccordement de plus d'un kilomètre vers la carrière de Grand'Heid qui sera démonté en 1960[2].

Face à la gare se trouvait un abri de quai mélangeant la brique et le fer qui existe toujours. À l'origine, toutes les gares de la ligne possédaient un abri identique.

Un important trafic de marchandises avait pour destination ou origine la gare d'Aywaille. Outre les raccordements locaux qui évacuaient la production des carrières, il y avait le transport de bois venant des forêts avoisinantes. La halle à marchandises recevait un grand nombre de colis et expédiait les colis de nombreuses firmes d'Aywaille et de ses alentours[2].

Les installations de la gare comprenaient également deux ponts à peser les wagons dont un sur la voie du raccordement carrier. Lorsque la cour à marchandises de la gare de Martinrive fut supprimée en 1961, les wagons provenant de deux carrières locales étaient amenés à Aywaille pour le pesage et le triage des produits de carrière[6].

Histoire récente[modifier | modifier le code]

La halle à marchandise est détruite en 1998 lors des travaux de rénovation et de réaménagement de l'ensemble de la gare. L'emplacement est utilisé par les bus et comme parking[2].

En 2013, les quais de la gare ont été surélevés.

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Gare[7] SNCB, elle dispose d'un bâtiment qui n'est plus ouvert aux voyageurs. L'achat de tickets se fait par un distributeur automatique et seules des aubettes et abris de quai historiques, sur les deux quais sont prévus pour l'accueil des voyageurs. La traversée des voies s'effectue soit par un souterrain accessible aux vélos et fauteuils roulants soit par le pont routier, doté d'escaliers.

Desserte[modifier | modifier le code]

Aywaille est desservie par des trains InterCity (IC) et d’heure de pointe (P) de la SNCB[8].

En semaine, la gare est desservie toutes les heures par des trains IC-33 entre Liège-Guillemins et Luxembourg. Deux trains P reliant Gouvy à Liège-Guillemins se rajoutent le matin et un autre effectue ce trajet dans l’autre sens l'après-midi.

Les week-ends et jours fériés, la desserte se résume aux IC-33 Liers - Luxembourg, qui circulent toutes les deux heures.

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[7]. Des bus TEC desservent la gare[7].

Galerie de photographies[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Carte technique du réseau », sur Infrabel, (consulté le ).
  2. a b c et d Jacques Schoumakers, « La seconde gare de la ligne : Aywaille, l'une des plus importantes », sur www.aywaille1.be (consulté le 3 mars 2012).
  3. (nl) Paul Kevers, « Belgische spoorlijnen : Lijn 42 », sur Spoorwegpagina's van Paul Kevers (consulté le ).
  4. Soit les gares de Rivage (ouverte et agrandie), Liotte (fermée), Martinrive (fermée et démolie), Aywaille (ouverte), Remouchamps (fermée et démolie), Quarreux (fermée et démolie), Stoumont (fermée et en partie démolie), La Gleize (fermée et démolie), Roanne-Coo (fermée et démolie) et Trois-Ponts (fortement agrandie).
  5. a et b Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique - 1835-1914, Turnhout, Brepols, , p. 88-91.
  6. « Gare de Martinrive », sur www.aywaille1.be (consulté le ).
  7. a b et c « SNCB - Aywaille », sur www.belgianrail.be (consulté le ).
  8. « Brochures de ligne - SNCB », sur belgiantrain.be (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Origine Arrêt précédent Train Consultez la documentation du modèle Arrêt suivant Destination
Liège-Guillemins Rivage IC
(en semaine)
Luxembourg Gouvy
Liers Rivage IC
(week-ends et fériés)
Coo Luxembourg
Liège-Guillemins Rivage P
(en semaine)
Coo Gouvy