Friedrich Adolf Trendelenburg

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Friedrich Adolf Trendelenburg
Friedrich Adolf Trendelenburg
Fonction
Député
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Friedrich Wilhelm Trendelenburg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Maîtres
Karl Leonhard Reinhold, Johann Erich Berger (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Georg Ludwig König (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences ()
Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Plaque commémorative

Friedrich Adolf Trendelenburg, né le à Eutin, près de Lübeck, et mort le à Berlin , est un philosophe et philologue allemand.

Sa jeunesse[modifier | modifier le code]

Il étudia aux universités de Kiel, Leipzig et Berlin. Il fut de plus en plus attiré par l'étude de Platon et Aristote, et sa dissertation de doctorat (1826) fut une tentative d'atteindre à travers les critiques d'Aristote une connaissance plus précise de la philosophie platonicienne (Platonis de ideis et numeris doctrina ex Aristotele illustrate).

Il déclina la proposition d'une chaire classique à Kiel, et accepta un poste de tuteur de l'enfant d'un ami intime d'Altenstein, le ministre prussien de l'éducation. Il garda ce poste pendant sept ans (1826-1833), occupant son temps libre à la préparation d'une édition critique du traité d'Aristote, De l'Âme (1833, 2e éd., C. Belger, 1877). En 1833, Altenstein nomma Trendelenburg professeur extraordinaire à Berlin, et quatre ans plus tard il fut promu au professorat ordinaire.

Son enseignement[modifier | modifier le code]

Pendant près de quarante ans, temps pendant lequel il eut à examiner en philosophie et en pédagogie tous les candidats pour la profession scolaire en Prusse, il fut un professeur brillant et remarqué. En 1865, il fut impliqué dans une controverse virulente à propos de l'interprétation de la doctrine kantienne et spinozienne de l'espace avec Kuno Fischer, qu'il attaqua dans Kuno Fischer und sein Kant (1869), lequel répliqua dans Anti-Trendelenburg (1870).

Il mourut à l'âge de 69 ans. Son fils, Friedrich Trendelenburg, fut un grand chirurgien. Plusieurs techniques et problèmes médicaux portent son nom.

Sa philosophie[modifier | modifier le code]

Ses œuvres[modifier | modifier le code]

  • Elementa Logices Aristotelicae (1836 ; 9e éd., 1892 ; trad. ang., 1881), une sélection de passages de l'Organon avec traduction latine et notes, contenant l'essentiel de la doctrine logique d'Aristote, augmenté de Erlauterungen zu den Elementen der Aristotelischen Logik (1842 ; 3e éd. 1876).
  • Logische Untersuchungen (1840 ; 3e éd. 1870), et Die logische Frage in Hegels System (1843), facteur important de la réaction contre Hegel.
  • Historische Beitrage zur Philosophie (1846–1867), en trois volumes, dont le premier (Geschichte der Kategorienlehre, réimp.: Hildesheim, Olms, 1979) contient une histoire de la doctrine des Catégories.
  • Des Naturrecht aufdem Grunde der Ethik (1860). traité sur le droit naturel et le fondamente de l'éthique.
  • Lücken im Völkerrecht (1870), un traité sur les défauts du droit international, à l'occasion de la guerre de 1870.
  • Kleine Schriften (1871), papiers qui traitent de choses non-philosophiques, notamment de sujets nationaux et éducatifs.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]