François Debré
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François Édouard Hubert Robert Debré |
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Anne-Marie Debré (d) |
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Constance Debré Ondine Debré (d) |
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Guillaume Debré (d) (neveu) |
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Distinction |
François Debré, né le à Toulouse (Haute-Garonne) et mort le à Montlouis-sur-Loire (Indre-et-Loire[1],[2]), est un journaliste et écrivain français, lauréat du prix Albert-Londres en 1977.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Deuxième fils de l'homme politique Michel Debré et de son épouse Anne-Marie, François Debré est le frère de Vincent Debré, de Jean-Louis Debré, magistrat et homme politique, et de Bernard Debré, professeur de médecine et homme politique[3]. Il est par ailleurs le petit-fils du pédiatre Robert Debré et le neveu du peintre Olivier Debré.
François Debré a épousé Maylis Ybarnegaray (1942-1988), fille de Jean Ybarnégaray, avec laquelle il a eu deux filles, Constance (née en 1972, avocate et romancière) et Ondine (née en 1980, journaliste)[3].
Parcours professionnel
[modifier | modifier le code]Après des études de droit et de langues orientales, il entre en 1966 à la revue Afrique avant de devenir en 1968 journaliste indépendant. Il couvre, entre 1968 et 1977, de nombreux conflits à travers le monde. Il est notamment au Biafra pour le journal Le Monde, au Viêt Nam et au Cambodge pour le Nouvel Observateur et le Point. Il reçoit en 1968 le prix de la critique indépendante pour son essai sur la guerre du Biafra publié aux éditions Julliard.
Reconnu comme l'un des reporters de guerre les plus talentueux de sa génération, il tourne au début des années 1970 de nombreux reportages pour TF1, Antenne 2 et FR3 au Tchad, en Côte d'Ivoire, en Ouganda et au Pakistan. Il intègre le service de politique étrangère de TF1 en 1977. Il est grand reporter pour la chaîne jusqu'en 1985. Il couvre les grands évènements mondiaux: la guerre de Kippour, la naissance de Solidarność en Pologne ou encore la destitution de l'empereur Bokassa en Centrafrique.
Il reçoit en 1977 le prix Albert-Londres pour son essai sur les Khmers rouges, Cambodge, la révolution de la forêt aux éditions Flammarion.
En 1988, il prend en charge les magazines de la chaîne Antenne 2, où il est nommé rédacteur en chef adjoint.
Il a été condamné à deux mois de prison avec sursis dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris[3],[4].
Mort
[modifier | modifier le code]François Debré meurt à l'âge de 78 ans des suites d'une longue maladie le , quelques heures après son frère Bernard[5], chez lui à Montlouis-sur-Loire près de Tours. Il est inhumé le 19 septembre 2020 au cimetière des Ursulines à Amboise[6].
Œuvre
[modifier | modifier le code]Longs métrages
[modifier | modifier le code]- Éthiopie, les dernières années du Negus
- Le Petit Livre rouge, rencontre avec le président Mao et le premier ministre Zhou Enlai
- Les Chinois de la diaspora
- La Remontée du Mekong, Viêt Nam, Laos, Cambodge, trois guerres
- Les Trottoirs de Manille, le tourisme sexuel aux Philippines
- La Quadrature des cercles, les jeux clandestins à Paris
- Les Narcotiques anonymes
Scénarios
[modifier | modifier le code]- L'Amiral aux pieds nus, A2
- La Ballade de Menardeau, A2
- L'Homme de pouvoir, A2
- Possession vaut titre, A2
Publications
[modifier | modifier le code]François Debré a écrit de nombreux livres : son roman Le Livre des égarés qui retrace le destin d'une famille juive d'Alsace, est sélectionné pour le prix Goncourt en 1981. Son dernier roman, Trente ans avec sursis, paru chez Denoël en 1998, dans lequel il évoque le combat personnel qu'il a mené contre l'héroïne, a été unanimement salué par la critique.
- 1968 : La Vingt-et-unième Chinoise, Christian Bourgois
- 1968 : Biafra an II
- 1975 : Premier crime, Grasset
- 1976 : Les Chinois de la diaspora, Olivier Orban
- 1977 : Cambodge, la révolution de la forêt, Flammarion - Prix Albert Londres 1977
- 1979 : Le Livre des égarés, Flammarion (sélection du Goncourt) - Prix Paul-Flat de l’Académie française en 1980
- 1983 : Les Fêtes d'automne, Flammarion
- 1998 : Trente ans avec sursis, Denoël
- 2019 : Le Livre des Égarés, La Nuée Bleue (réédition) - (ISBN 978-2-7165-0874-2)
Prix de journalisme
[modifier | modifier le code]- 1968 : Prix de la critique indépendante pour Biafra, an II, Julliard
- 1977 : Prix Albert-Londres pour Cambodge, la révolution de la forêt, Flammarion
- 1981 : Grand prix du festival international de Monte-Carlo, prix ONDASS pour Les Trottoirs de Manille
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé des fichiers de l'Insee
- « François Debré est mort », sur lefigaro.fr, 14 septembre 2020
- Pascale Robert-Diard, « Constance Debré : de l'autre côté du nom », Le Monde, (lire en ligne)
- [1], sur rue89.nouvelobs.com, 15 septembre 2011
- « François Debré, ancien journaliste et écrivain, est décédé », lefigaro.fr, 14 septembre 2020.
- Article paru dans La Nouvelle République
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Constance Debré : la descente aux enfers de ses parents, entretien avec Constance Debré, le 14 septembre 2020
- Journaliste français du XXe siècle
- Écrivain français du XXe siècle
- Lauréat du prix Albert-Londres
- Élève de l'Institut national des langues et civilisations orientales
- Famille Debré
- Naissance en avril 1942
- Naissance à Toulouse
- Décès en septembre 2020
- Décès en Indre-et-Loire
- Décès à 78 ans
- Personnalité inhumée au cimetière des Ursulines
- Lauréat du prix Paul-Flat