Franklin Albert Jones

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Franklin Albert Jones
Franklin Albert Jones dit Adi da en 2008
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
NaitaubaVoir et modifier les données sur Wikidata
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Activité
Enfant
Shawnee Free Jones (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Franklin Albert Jones (ou Adi Da Samraj, Da Free John) souvent appelé Adi Da ()[1],[2], était le leader d’un nouveau mouvement religieux aux États-Unis apparu au cours des années 1970 au sein de la contreculture de l’époque. Il est l'auteur de près d'une centaine de livres. Sa philosophie était inspirée des spiritualités orientales émergentes à cette époque[3],[4],[5],[6].

Ses méthodes et les controverses qu’elles ont soulevées en ont fait un des représentants les plus emblématiques de la figure du gourou occidental en Amérique du Nord. Il affirmait en particulier que la dévotion qu’on devait lui porter était le seul moyen d’obtenir l’illumination spirituelle[7]. Son œuvre littéraire a cependant reçu autant de louanges de diverses personnalités (Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre, écrivit une préface au livre Easy Death d’Adi Da en le présentant comme un chef-d’œuvre[8]) que de critiques[9],[10],[11],[12],[13],[14],[15].

Au milieu des années 1980, les allégations d’abus sexuels, financiers et de « provocation intentionnelle d'une détresse émotionnelle » (la notion de manipulation mentale n'était pas encore très usitée) ont été abondamment couvertes par les médias en Amérique du Nord[16],[17],[18], contribuant à sa notoriété au-delà de son cercle d'adeptes, bien qu'il reste assez peu connu en Europe.

Biographie[modifier | modifier le code]

Franklin Albert est né le 3 novembre 1939 à New York et fut élevé à Long Island. Son père était un commercial et sa mère était au foyer. Il participa aux activités de l’Église évangélique luthérienne pendant son adolescence et avait planifié, un temps, de devenir pasteur. Il obtint finalement une licence de philosophie en 1961 à l'université Columbia et une maîtrise de littérature anglaise à l'université Stanford en 1963[19],[20],[21]. C’est à cette époque qu’il commença à consommer une grande quantité de drogues[22],[23]. Une vision qu’il aurait eue à cette époque l’inspira à chercher un maître spirituel à New-York en 1964. Il devint alors un étudiant d’Albert Rudolph, un mentor spirituel assez populaire à l'époque dans Greenwich Village. Il épousa ensuite sa femme Nina avec laquelle il rejoignit l’église de scientologie[24]. Un an plus tard, il quitta la scientologie, s’associa à Swami Muktananda[25],[26]. Mais il fut vite déçu par son expérience et retourna à New York après un pèlerinage sur les sites d’apparitions mariales en Europe.

Le gourou[modifier | modifier le code]

En septembre 1970, il déclara avoir atteint l’éveil spirituel[27],[28],[29]. Il ouvre alors sa maison d’édition, au départ appelée Ashram Books, plus tard Dawn Horse Books, à Los Angeles. Il commença à y donner des conférences. Son charisme y attirait un auditoire de plus en plus important[30],[31]. Il faisait ses discours assis sur une estrade, couverte de fleurs et de tapis orientaux, alors que l’auditoire était assis par terre. Il devint ainsi le premier occidental à être connu pour l’enseignement de méditations orientales à l’époque[32]. Avec l’augmentation de son public, il fonda le mouvement « The Dawn Horse Communion » (la communion du cheval de l’aube) en 1973. Il se sépara alors de Swami Muktananda tout en affirmant qu’il restait son maître spirituel. Il divorça également de Nina qui resta pourtant sa disciple.

La période : ’’Les détritus et la déesse’’[modifier | modifier le code]

C’est en 1973 qu’Adi Da commença à pratiquer ses méthodes qu’il appelait « la folle sagesse », dans l’esprit des pratiques de certaines écoles spirituelles indiennes utilisées pour éveiller l’attention du disciple[33]. À cette époque, il appelait son enseignement « Les détritus et la déesse » (Garbage and the goddess). Il dirigeait une sorte de psychodrame sur la scène d’un « théâtre sexuel »[34] qui était constitué principalement de sexualité de groupe, de tournages de films pornographiques et autres pratiques sexuelles[35]. L’usage de drogues et d’alcool était également encouragé[36]. Il présentait ce programme comme une tentative de renverser la morale conventionnelle et les contrats sociaux[37],[38], ce qui était perçu par certains, de l’extérieur de la communauté, comme une tentative de briser les repères de ses adeptes de manière qu’ils se soumettent à lui plus facilement[39],[40],[41],[42],[43],[44],[45]. Il avait à l’époque au moins neuf partenaires sexuelles qu’il appelait ses « épouses », dont la playmate Julie Anderson dite Whitney Kaine[46] Il encourageait la polygamie chez ses adeptes[47]. Adi Da déménagea son groupe de 40 disciples sur l’île de Naitauba dans les Fidji en 1983 dont un de ses adeptes était propriétaire[48]. Cette île fut sa résidence principale pendant le reste de son existence[49]

L'île de Naituba

Les controverses[modifier | modifier le code]

En 1985, les accusations d'abus de la part d'Adi Da ont commencé à attirer l'attention[12],[41] Les journaux San Francisco Chronicle, San Francisco Examiner et Mill Valley Record parlaient de lui quotidiennement[50],[51],[41],[52],[53], les journaux télévisés et d'autres émissions l'évoquaient fréquemment[19],[54]. Une émission en deux parties de NBC, en particulier, The Today Show, les 9 et 10 mai 1985, le plaça au devant de la scène médiatique[55]. Adi da et son organisation furent accusés de fraudes, d'emprisonnement, de provocation intentionnelle d'une détresse émotionnelle. Un procès qui devait faire monter les dommages et intérêts à 5 millions de dollars[17]. Adi da prétendit qu'il s'agissait d'une conspiration pour obtenir de l'argent de lui[18]. Un représentant officiel du mouvement déclara qu'il y avait bien eu des activités sexuelles controversées pendant la période "garbage and the goddess" mais plus ensuite. Plus tard, un autre déclara pourtant que les pratiques tantriques avaient toujours lieu, mais seulement en cercles restreints[56]. La plupart des procès furent abandonnés à la suite d'arrangements financiers ou autres[57].

Les dernières années[modifier | modifier le code]

Le 11 janvier 1986, Adi Da fit une sorte de dépression nerveuse qu'il présenta comme une "mort suivie d'une renaissance" et qu'il baptisa "l'émergence divine"[58],[59]. À partir de ce jour, il déclara qu'il suffisait, pour seule pratique spirituelle, de méditer sur sa photographie[60]. En 2000, il prédit qu'il serait reconnu par le monde entier comme un être spirituel unique mais comme cela ne se produisit pas, il fit une nouvelle dépression[61]. Ses disciples déclarèrent qu'il mourut d'un arrêt cardiaque le 27 novembre 2008[1],[62].

Les sept étapes de la vie[modifier | modifier le code]

Adi Da avait développé une théorie sur "les sept étapes de la vie" :

  • Première étape—"individuation/développement physique"
  • Seconde étape —"socialisation"
  • Troisième étape —"intégration/développement mental"
  • Quatrième étape —"spiritualisation/communion divine"
  • Cinquième étape —"ascension spirituelle"
  • Sixième étape —"s’établir dans la conscience"
  • Septième étape —"Illumination divine, sortir de toutes les limitations égotistes"

Il prétendait alors être le seul à avoir atteint la septième étape.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Livres en anglais sur Adi Da Samraj
  • Feuerstein, Georg. (1992). Holy Madness: Spirituality, Crazy-Wise Teachers, And Enlightenment, Penguin. (ISBN 0140193707)
  • Forsthoefel/Humes. (2005). Gurus in America (SUNY Series in Hindu Studies), State University of New York Press. (ISBN 07914-6574-8).
  • Gallagher, Eugene, Ashcraft, Michael. (2006). Introduction to New and Alternative Religions in America [Five Volumes]. Greenwood Press. (ISBN 0275987124)
  • Gordon, Melton, Gale J. (1999). Religious Leaders of America: A Biographical Guide to Founders and Leaders. 2d Revised edition. Gale Research Company. (ISBN 0810388782).
  • Jones, Franklin. (1972). The Knee Of Listening. CSA Press. (ISBN 978-0-87707-093-1)
  • Lewis, James R. (2001). Odd Gods: New Religions and the Cult Controversy Book, Prometheus Books. (ISBN 1-57392-842-9)
  • Lowe, Scott and Lane, David. (1996) "DA: The Strange Case of Franklin Jones". Mt. San Antonio College Philosophy Group.
  • Rawlinson, Andrew. Book of Enlightened Masters: Western Teachers in Eastern Traditions.Open Court, (1997), (ISBN 0812693108)
  • York, Michael. (2004). Historical Dictionary of New Age Movements. The Rowman Litterfield Publishing Group. (ISBN 9780810848733)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Spiritual leader passes on », www.fijitimes.com, (consulté le )
  2. « An Introduction to Avatar Adi Da », www.adidam.org (consulté le )
  3. (en) Eugene V. Gallagher, Introduction to New and Alternative Religions in America, Vol.IV, Westport, CT, Greenwood Press, (ISBN 978-0-275-98712-1, LCCN 2006022954), p. 85–109
  4. (en) Thomas A. Forsthoefel, Gurus in America, Albany, NY, State University of New York Press, (ISBN 978-0-7914-6573-8, LCCN 2004029290), p. 198
  5. (en) George D. Chryssides, The A to Z of New Religious Movements, Lanham, MD, Scarecrow Press, , 389 p., poche (ISBN 978-0-8108-5588-5), p. 47–48, 200
  6. (en) Burton Daniels, The Integration of Psyche and Spirit : Volume I : The Structural Model, Writer's Showcase Press, , 392 p. (ISBN 978-0-595-24181-1, lire en ligne), ix
  7. (en) Eugene V. Gallagher, Introduction to New and Alternative Religions in America Five Volumes, Westport, CT, Greenwood Press, (ISBN 978-0-275-98712-1, LCCN 2006022954), p. 99
  8. « Endorsements of Adi Da Samraj », Kneeoflistening.com (consulté le )
  9. Wilbur, Ken, « The Case of Adi Da », wilber.shambhala.com, (consulté le )
  10. (en) Eugene V. Gallagher, Introduction to New and Alternative Religions in America, Vol IV, Westport, CT, Greenwood Press, (ISBN 978-0-275-98712-1, LCCN 2006022954), p. 93 « Jones has made his self-protective seclusion a defining mark of his teaching career. »
  11. Feuerstein, Georg, « Holy Madness: The Dangerous and Disillusioning Example of Da Free John », What Is Enlightenment?, vol. Spring/Summer 1996, no 9,‎ (ISSN 1080-3432)
  12. a et b (en) Scott Lowe, DA: The Strange Case of Franklin Jones, Walnut, Mt. San Antonio College Philosophy Group, (ISBN 978-1-56543-054-9, OCLC 34503293)
  13. « US-Born Cult Leader on Fiji Island Treated Like a God », Fiji Sun,‎
  14. Don Lattin, « Hypnotic Da Free John – Svengali of the truth-seeking set », San Francisco Examiner,‎
  15. (en) Transcript by Steve Hassan, 2000, « Transcript of NBC Today Show report on Da Free John », www.rickross.com (consulté le )
  16. (en) Lynne Duke, « Deep Throat's Daughter, The Kindred Free Spirit », Washington Post,‎ (lire en ligne)
  17. a et b « Sex Slave Sues Guru: Pacific Isle Orgies Charged », San Francisco Chronicle,‎
  18. a et b Molly Collin, « Da Free John Sect Sues 6 Ex-Members On Extortion Charge », Mill Valley Record,‎
  19. a et b « North Coast Journal, Humboldt County, CA – Cover story Jan. 14, 1999 », Northcoastjournal.com (consulté le )
  20. Gallagher… "Introduction to New and Alternative Religions in America", Vol IV, p. 86-88
  21. Feuerstein, Georg, "Holy Madness", 1st ed., Arkana, 1992, p. 80
  22. (en) Jones, Franklin "The Knee of Listening: The Life and Understanding of Franklin Jones" (1971), chapter 4 « Il avait du Peyote et nous avons décidé d'en prendre, bien qu'aucun d'entre nous ait la moindre idée des effets que cela pouvait produire. J'avais utilisé de la marijuana les mois précédents et j'avais trouvé ça très relaxant. J'acceptai donc la possibilité de faire l'expérience d'une sorte de nouveau et puissant "high" »
  23. Adi Da, “The Knee of Listening”, Middletown, CA: Dawn Horse Press, 1995, p. 168, « J'explorais souvent les possibilités qu'offrait le sexe, ou je me saoulais au vin, participait à des orgies de nourriture ou fumait de la marijuana pendant des heures. »
  24. Jones, "Knee…", Ashram, 1972, p. 84 « J'ai passé cette année-là à travailler pour la scientologie… »
  25. Rawlinson, Andrew, Book of Enlightened Masters: Western Teachers in Eastern Traditions. Open Court (1997) (ISBN 0-8126-9310-8) page 222
  26. Feuerstein, "Holy Madness", 1992 p. 81-82
  27. Holy Madness, p. 82
  28. Gallagher…Introduction to New and Alternative Religions in America Vol. IV, p. 91
  29. Rawlinson, Andrew, Book of Enlightened Masters: Western Teachers in Eastern Traditions Open Court (1997) (ISBN 0-8126-9310-8) page 222
  30. Gallagher, Eugene, Ashcraft, Michael. (2006). Introduction to New and Alternative Religions in America, Volume V, p. 85
  31. "Hypnotic Da Free John – Svengali of the truth-seeking set", San Francisco Examiner/April 5, 1985
  32. Gallagher…Introduction to New and Alternative Religions in America Vol. IV, p. 88
  33. The Yoga Tradition: Its History, Literature, Philosophy and Practice By Georg Feuerstein; p. 25
  34. Butler, Katy: "Sex Practices Did Not Cease, Marin Cult Officials Admit" San Francisco Chronicle, April 9, 1985 « Des représentants du groupe de Da Free John ont déclaré qu'ils participent à un "théâtre spirituel", une sorte de psychodrame dans lequel les gens sont encouragés à abandonner leurs problèmes sexuels et émotionnels sur le chemin vers l'unité avec Dieu »
  35. Feuerstein, Holy Madness, p. 86-87 « En 1974, il commença son « théâtre sexuel », qui impliquait de changer de partenaires dans des orgies sexuelles, la création de films pornographiques et des pratiques sexuelles intenses, tout cela provoquant des ruptures temporaires ou permanentes parmi les couples existants »
  36. Feuerstein, Holy Madness, p. 90
  37. Feuerstein, Holy Madness, 1992, p. 84-86; p. 89
  38. Free John, Bubba, "Garbage and the Goddess: the last Miracles and Final Spiritual Instructions of Bubba Free John", DHP, 1974, p. 13 « C'est tout le sens de la vie spirituelle : rien de conventionnel ne doit subsister »
  39. Feuerstein, "Holy Madness", 2006, p. 157
  40. Feuerstein, Georg (1996), Holy Madness: The Dangerous and Disillusioning Example of Da Free John, What Is Enlightenment? Issue 9
  41. a b et c Molly Colin, Peter Seidman, and Tony Lewis, "Defectors voice several charges" Mill Valley Record/April 3, 1985
  42. Neary, Walt, Inner Circle Privy to Parties, Lake County Record Bee, April 12, 1985
  43. Bubba Free John, "Garbage and the Goddess" (Lower Lake, CA: Dawn Horse Press, 1974), p. 16, 31.
  44. Feuerstein, Holy Madness, (1992) p. 84
  45. …Journal de Gurdjieff : « En particulier (Adi Da) attaquait le « culte des paires » et spécifiquement la notion de mariage qui, selon lui, sert uniquement à perpétrer la recherche et la séparation qui sont un déni de la divinité. (Adi Da) leur dit : « Au moment où vous vous mariez, vous devez rejeter le mariage, sans quoi, cela devient une sorte de culte, un contrat sexuel, dans lequel vous devenez impliqués sous une forme moyenâgeuse dans des personnalités (…) incluant le « pauvre de moi » ou « je suis fantastique ». Le culte du mariage est l'obstacle principal dans la communauté spirituelle. » C'est alors qu'il brisa les mariages et les couples et commença son "théâtre sexuel" »
  46. Leydecker, Mary: "Suit Shatters Calm for Sect Members, "Marin Independent-Journal, April 5, 1985
  47. Bubba Free John, "Garbage and the Goddess" (Lower Lake, CA: Dawn Horse Press, 1974)
  48. Leydecker, Mary: "Suit Shatters Calm for Sect Members", Marin Independent-Journal, April 5, 1985
  49. "Spiritual leader passes on", Fiji Times, November 28, 2008.
  50. Seidman, Peter, « "Sexual experiments continued after '76, JDC officiaIs admit » Mill Valley Record/April 10, 1985
  51. Butler, Katy: "Sex Practices Did Not Cease, Marin Cult Officials Admit" San Francisco Chronicle, April 9, 1985
  52. Neary, Walt, 'Inner Circle Privy to Parties', Lake County Record Bee, April 12, 1985
  53. Sex Slave Sues Guru: Pacific Isle Orgies Charged San Francisco Chronicle, April 4, 1985.
  54. (en) « Adi Da/Adidam », Rickross.com (consulté le )
  55. (en) Transcript of NBC Today Show report on Da Free John, Transcript by Steve Hassan, 2000. Retrieved November 2, 2006.
  56. Feuerstein, "Holy Madness", Arkana, 1992, p. 90 « Les expériences sexuelles étaient, pour la plupart, réduites à un cercle privé. Mais à l'occasion, quelques nouveaux arrivants y étaient intégrés. Cela arriva à un couple en 1982 qui nous rapporte son expérience (…) Les rencontres tantriques de ce genre se produisaient régulièrement, plus ou moins secrètement au moins jusqu'à la fin 1985, et ont conduit à des problèmes légaux »
  57. « Deep Throat's Daughter, The Kindred Free Spirit », Washington Post, June 12, 2005 « Les procès et menaces de procès visant le groupe dans le milieu des années 1980 ont été abandonnés par des moyens financiers ou d'autres accords confidentiels, déclare un avocat californien, Ford Greene, qui était chargé de trois de ces affaires »
  58. Feuerstein, Georg. (2006). Holy Madness: Spirituality, Crazy-Wise Teachers, An Enlightenment, Hohm Press. (ISBN 1-890772-54-2) p. 166-167 « Le 11 janvier, il subit ce qu'il décrivit comme "une véritable expérience de mort". Il avait beaucoup de ce type d'expériences depuis l'université. Mais il donna à cet incident une importante toute particulière qui contribua à modeler la relation qu'il entretenait avec ses disciples jusqu’à ce jour. Lors d'une conférence qu'il donna en en février 1986, il expliqua que ce fameux matin, il avait parlé à ses plus proches disciples de son chagrin et de sa frustration devant l'apparente inutilité et futilité de son enseignement »
  59. Gallagher… "Introduction to New and Alternative Religions in America", Vol IV, p. 94 « L'événement qui fit le plus de bruit, depuis la première illumination de Jones, fut cette soi-disant "émergence divine", le résultat d'une apparente EMI qu'il eut en 1986. selon ses propres paroles, il était dans un tel désespoir devant l'échec de son enseignement qu'il avait prié pour que survienne la fin de cette imposture »
  60. Feuerstein, Georg. (2006). Holy Madness: Spirituality, Crazy-Wise Teachers, And Enlightenment, Hohm Press. (ISBN 1-890772-54-2) p. 166-167 « He explained that most enlightened beings “incarnate only partially” into the body. Adi Da said that in this event he “descended” fully into the body, becoming “utterly human”… it was sufficient for disciples to simply meditate upon him to “participate in his enlightened state" »
  61. Gallagher… "Introduction to New and Alternative Religions in America", Vol IV, p. 95, « the year 2000 was momentous for Jones. He was not recognized by the entire world, contrary to expectations, and he died again. »
  62. (en) « Followers mourn death of spiritual leader Written by Elizabeth Larson, 16 December 2008 », sur lakeconews.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]