François-Thérèse Panisset
François-Thérèse Panisset | |
Biographie | |
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Naissance | Chambéry |
Ordination sacerdotale | |
Décès | (à 99 ans) Tresserve |
Évêque de l'Église catholique | |
Ordination épiscopale | |
Évêque constitutionnel du Mont-Blanc | |
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
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François-Thérèse Panisset (né le à Chambéry et mort à Tresserve le ) est un ecclésiastique qui fut évêque constitutionnel du département du Mont-Blanc de à .
Biographie
[modifier | modifier le code]François-Thérèse est le fils de François Panisset et de Thérèse Boquin. Il est ordonné prêtre en , et enseigne pendant 27 ans comme professeur de rhétorique au collège royal de Chambéry. Il est nommé curé de Saint-Pierre-d'Albigny par le roi Victor-Amédée III de Sardaigne le . En le duché de Savoie est occupé puis annexé par les troupes révolutionnaires françaises. L'évêque de Chambéry Michel Conseil refuse le serment conforme à la Constitution civile du clergé que l'on veut lui imposer et il est déclaré déchu pendant que l'évêque de Saint-Jean-de-Maurienne Charles-Joseph Compans de Brichanteau se réfugie à Turin[1].
Le , François-Thérèse Panisset est élu évêque constitutionnel du nouveau département du Mont-Blanc crée le . Il est consacré le suivant à Lyon par Antoine-Adrien Lamourette l'évêque constitutionnel du département de Rhône-et-Loire. Le nouvel évêque prend possession le de son diocèse dont le siège est fixé à Annecy, mais il se heurte rapidement à l'intransigeance des représentants en mission et il est même emprisonné fin [2]. Dans ce contexte, il tente de se rapprocher de l'Église catholique prétextant qu'il a été réconcilié avec elle par un prêtre. Jean-Baptiste-Marie Aubriot de La Palme, vicaire général de l'ancien évêque de Chambéry, qui vit en quasi exil et administre clandestinement le diocèse soumet son cas au Vatican qui répond que sa rétractation doit être « écrite et publique et complète » car il doit également dénoncer les idées de Baïus, Jansénius et Pasquier Quesnel auxquelles on le soupçonne d'adhérer du fait de son attitude austère[Note 1]. Il adresse donc sa lettre de soumission le et obtient sa réconciliation le à Lausanne par Pietro Gravina, nonce apostolique à Lucerne et il est rétabli dans les ordres.
Il est de nouveau curé concordataire de la paroisse de Tresserve dans l'actuel département de la Savoie de à sa mort le . François Thérèse Panisset est le seul évêque constitutionnel, réconcilié avec l'Église antérieurement au concordat de 1801[3]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- on assure que les jours de jeûne il pesait le pain distribué à ses vicaires !
Références
[modifier | modifier le code]- Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, p. 491-492
- Paul Pisani Répertoire biographique de l'épiscopat constitutionnel (1791-1802), A. Picard & Fils, Paris, 1907, p. 306-310
- Louis Marie Joseph François de Robiano, Continuation de l'Histoire de l'Église, de Bérault-Bercastel, Volume II (1721-1830) p. 293-294
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « François-Thérèse Paniset » article: du Dictionnaire historique de la Suisse
- Déclaration et rétractation de François-Thérèse Panisset, évêque constitutionnel du Mont-Blanc
Liens externes
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- Ressource relative à la religion :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :