Michel Conseil

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Michel Conseil
Biographie
Naissance
Megève
Ordination sacerdotale
Décès (à 77 ans)
Chambéry
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Évêque de Chambéry

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Michel Conseil (né le à Megève et mort à Chambéry le ) est un ecclésiastique qui fut évêque de Chambéry 1780 à 1793.

Biographie[modifier | modifier le code]

Michel Conseil naît le , au chalet de la Vieille, à Megève, dans le duché de Savoie[1],[2]. Il est le fils de François Conseil, notaire[2], et de son épouse Anne-Marie Muffat de Saint-Amour[1].

Par sa bulle pontificale du , Pie VI détache le décanat de Savoie du diocèse de Grenoble. Par une autre bulle du , publiée au mois de décembre, le Pape érige un nouvel évêché à Chambéry. À la suite de ces décisions, le roi Victor-Amédée III de Sardaigne, nomme en 1780 Michel Conseil, un roturier, comme premier évêque de Chambéry. Ordonné prêtre en 1740, il a été successivement chanoine, official et enfin vicaire général du diocèse d'Annecy-Genève[3]. Il reçoit sa confirmation pontificale le 20 mars et est consacré le 30 avril suivant par le cardinal Vittorio Maria Baldassare Gaetano Costa d'Arignano, archevêque de Turin et prend possession de son diocèse le 24 juin.

Michel Conseil, qui porte les titres purement honorifiques de doyen de la « Saint-Chapelle de Savoie » et d'« abbé d'Hautecombe », installe son évêché dans le couvent des Cordeliers, transféré dans celui des jésuites, dont il fait son palais épiscopal et sa cathédrale[3]. Il commence à organiser son diocèse et visite ses paroisses[3].

En , la Savoie est occupée puis annexée par les troupes révolutionnaires françaises. Michel Conseil refuse le serment conforme à la Constitution civile du clergé que l'on veut lui imposer. Il est déclaré déchu et le , François-Thérèse Panisset, curé de Saint-Pierre-d'Albigny, est élu évêque constitutionnel du nouveau département du Mont-Blanc crée le . Michel Conseil à qui les révolutionnaires avaient permis de continuer à résider dans son palais épiscopal, meurt le 27 septembre suivant[4].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Charles Socquet, Megève et son passé, France Couleur, , 380 p., p. 244.
  2. a et b Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 518.
  3. a b et c Eugène Burnier, Histoire du Sénat de Savoie et des autres compagnies judiciaires de la même province, 1329-1844, Chambéry, Puthod, coll. « Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », 1864-1865 (lire en ligne), p. 312-313, note de bas de page.
  4. Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, p. 491-492.