François-Jérôme Riffard Saint-Martin
François Jérôme Riffard de Saint-Martin | ||
M. Saint Martin, avocat né à Montel en Vivarais en 1745, député d'Annonay à l'Assemblée nationale de 1789, gravure de Wilbrode Magloire Nicolas Courbe, 1789-1791 | ||
Fonctions | ||
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Député du bailliage d'Annonay | ||
– (1 an, 9 mois et 26 jours) |
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Gouvernement | Assemblée constituante de 1789 | |
Groupe politique | Tiers état | |
Député de l'Ardèche | ||
– (3 ans, 1 mois et 21 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale | |
Député de la Côte-d'Or | ||
– (4 ans, 2 mois et 10 jours) |
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Gouvernement | Conseil des Cinq-Cents | |
Député au Corps législatif | ||
– (14 ans, 4 mois et 24 jours) |
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Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Le Crestet, France | |
Date de décès | (à 69 ans) | |
Lieu de décès | Ancien 10e arrondissement de Paris, France | |
Nationalité | Française | |
Parti politique | Modérés | |
Profession | Avocat Magistrat |
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députés de la Côte-d'Or députés de l'Ardèche |
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François Jérôme Riffard de Saint-Martin, né le (dans le hameau du Monteil, dépendant de la paroisse de Le Crestet[1]), mort le à Paris, est un avocat, magistrat et député français de la Révolution et de l'Empire.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le fils de Charles Riffard Saint-Martin "agent et fermier général des domaines de la famille de Beaumont, dans le Haut-Vivrais" et d'Elisabeth Girodon. Il est reçu avocat au parlement de Toulouse en 1765; au moment de la réforme Maupeou, il s'inscrit comme avocat auprès du conseil supérieur de Nîmes. En 1775, avec le rétablissement des anciens parlements, il redevient "avocat au Parlement de Toulouse, tout en officiant à Nîmes".
En 1779, il épouse Madeleine Blachère, issue d'une "des familles de notables de Largentière"[2].
En 1789, il est élu député suppléant de la sénéchaussée d'Annonay aux états généraux, puis député de l'Ardèche à la Convention où il siège aux côtés des Girondins.
Il est député au Conseil des Cinq-Cents de 1795 à 1797 et à nouveau de 1798 à 1799. Rallié à Bonaparte, il intègre le Corps législatif mais est « épuré » en 1802, il n'y revient qu'en 1809. Il meurt au début de la Restauration, membre de la Chambre des députés des départements.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques-Olivier Boudon, « Le témoignage de François-Jérôme Riffard Saint-Martin, député à la Convention », Annales historiques de la Révolution française, no 376, , p. 53-79 (lire en ligne)
- Jacques-Olivier Boudon (éd.), Journal de François-Jérôme Riffard Saint-Martin: (1744-1814), Paris, L'Harmattan, 2013.
- « François-Jérôme Riffard Saint-Martin », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Fiche sur Assemblée nationale
Notes et références
[modifier | modifier le code]- AD Ardèche, Le Crestet, BMS 1693-1773.
- Jacques-Olivier Boudon (éd.), Journal de François-Jérôme Riffard Saint-Martin: (1744-1814), Paris, L'Harmattan, 2013, p. 11-12.
Liens externes
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