Filippo Calandrini

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Filippo Calandrini
Biographie
Naissance
Sarzane Drapeau de la République de Gênes République de Gênes
Décès
Bagnoregio  États pontificaux
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par
Nicolas V
Titre cardinalice Cardinal-prêtre de S. Susanna
Cardinal-prêtre de S. Lorenzo in Lucina
Cardinal-évêque d' Albano
Cardinal-évêque de Porto e Santa Rufina
Évêque de l'Église catholique
Évêque de Bologne
camerlingue du Sacré Collège

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Filippo Calandrini (né en 1403 à Sarzane, en Ligurie - mort le à Bagnoregio) était un évêque et cardinal italien du XVe siècle, frère utérin du pape Nicolas V.

Famille[modifier | modifier le code]

Filippo Calandrini naît à Sarzane, dans l'actuelle province de La Spezia, en Ligurie, fils de Tommaso Calandrini et de sa seconde femme Andreola Tomeo dei Bosi, veuve de Bartolomeo Parentucelli, le père de Nicolas V.

Le , sa cousine Isabella épouse Giovanni Buonaparte, ce qui fut à l'origine de la fortune de cette famille.

Une partie de la famille installée à Lucques adhéra au calvinisme et se réfugia à Genève. Ils furent des marchands et bourgeois importants, un de ses membres fut le mathématicien et botaniste Jean-Louis Calandrini. Les lettres de Charlotte Aïssé furent adressées à Julie Calandrini[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

Il est d'abord nommé protonotaire et archidiacre de la cathédrale de Lucques, puis gouverneur du château de Spolète en août 1447.

Il fut un collaborateur zélé et éclairé de son demi-frère Nicolas V. Légat dans la Marche d'Ancône, «où il gouverna avec tant de prudence et de modération (disent les biographes) que les peuples de cette province le comblèrent de mille bénédictions».

Il est nommé évêque de Bologne le , par son frère élu pape depuis peu.

Cardinal le au titre de Santa Susanna, succédant à son demi-frère, il met fin au grand schisme qui partageait l'Église en engageant le duc de Savoie Amédée VIII de Savoie, alors antipape sous le nom de Félix V, à abandonner ses prétentions à la tiare.

En 1451, il devient cardinal-prêtre au titre de San Lorenzo in Lucina. En 1452, avec le cardinal Juan Carvajal il va chercher à Florence l’empereur Frédéric III pour l'accompagner à Rome où il doit être couronné par le pape.

Il est nommé camerlingue du Sacré Collège en 1454.

À la mort de Calixte III, il est mis en élection pour la papauté et partage d'abord les voix en nombre égal avec Enée-Sylvius Piccolomini, qui profita d'autres influences pour se faire élire sous le nom de Pie II.

En 1459, il devient pénitencier majeur et participe au concile de Mantoue en 1459 qui décrète la croisade contre les Turcs sans succès.

Il obtint de Paul II par la bulle Cui super omnes orbis, le transfert de l'antique siège épiscopal de Luni à Sarzane le .

En 1468, il devient cardinal-évêque au titre d'Albano et en 1471, cardinal-évêque au titre de Porto-Santa Rufina.

Il meurt à Bagnoregio de retour de Sarzane. Son neveu lui fit construire un somptueux mausolée à San Lorenzo in Lucina.

Il fut un bienfaiteur de sa ville natale.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gerardo Mansi, I Patrizi di Lucca, Lucca, Editrice Titania 1996

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Julie de Pellissary, fille de Georges de Pellissary de Chiavennes, seigneur de la Bourdaisière, trésorier-général de la marine, des galères et des fortifications des places maritimes de France. Elle avait épousé en décembre 1690, Jean-Louis Calandrini résident de Genève à Paris. À l’âge de huit ans elle avait été célébrée par le poète Étienne Pavillon

Source de la traduction[modifier | modifier le code]