Ferdinand-Maximilien-Mériadec de Rohan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 11 novembre 2018 à 21:18 et modifiée en dernier par 92.141.179.253 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan
Image illustrative de l’article Ferdinand-Maximilien-Mériadec de Rohan
Portrait de Ferdinand-Maximilien-Mériadec de Rohan (1738-1812).
Biographie
Naissance
Paris
Décès (à 74 ans)
Paris
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Par le card. Louis René Édouard de Rohan-Guéméné
Archevêque-duc de Cambrai
1791
(résigne le )
Archevêque de Bordeaux
Primat d'Aquitaine

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan, né le à Paris et décédé dans la même ville le , est un aristocrate et ecclésiastique français du XVIIIe siècle. Il fut l'aumônier de l'impératrice Joséphine de Beauharnais.

Biographie

Origines

Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan est le septième et dernier enfant d'Hercule-Mériadec de Rohan, duc de Montbazon puis prince de Guéméné et de sa cousine, Louise Gabrielle Julie de Rohan (1704–1780). Il descend donc, aussi bien par son père que par sa mère, de la Maison de Rohan, l'une des familles de la haute noblesse les plus influentes de l'époque.

Archiépiscopat

Il est prieur et docteur de la Sorbonne, grand prévôt de l'église de Strasbourg avant d'être nommé archevêque de Bordeaux le . Confirmé à cet office le , il est ordonné évêque le 8 avril.

Il n'y séjourne que très peu de temps. En 1772, il fait construire le Palais Rohan (actuel Hôtel de ville de Bordeaux) et vend pour cela des terres à l'emplacement du quartier qui porte désormais le nom de Meriadeck. Mais les travaux durent jusqu'en 1784 et il quitte la ville avant que l'édifice ne soit achevé.

Le , il est nommé prince-archevêque de Cambrai et est confirmé le 2 avril de la même année. Il fut le dernier abbé commendataire de l'abbaye du Mont Saint-Quentin[1].

Ayant refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé, il quitte Cambrai pour l'abbaye de Saint-Ghislain de Mons et démissionna en 1802. Le , il est créé comte de l'Empire. Il meurt à Paris le .

Titre

Armoiries

Parti au premier de gueules à neuf macles d'or posées 3, 3 et 3 ; au second d'argent aux mouchetures d'hermines de sable ; au quartier des comtes-archevêques[2].

Famille et descendance

Homme d’Église, il aura pourtant des enfants illégitimes avec Charlotte Stuart, elle-même fille de Charles Édouard Stuart, petit-fils de Jacques II, et de sa maîtresse Clementina Walkinshaw :

  • Aglaé Clémentine de Rohan (1781-1825)
  • Marie Béatrice de Rohan (1783-1823)
  • Charles Édouard de Rohan (1784- : surnommé « Chevalier de Roehanstart » - abréviation de Rohan-Stuart, il est tué dans un accident de voiture à cheval à Perthshire, en Écosse

Remarque : les deux filles données en général à Ferdinand-Maximilien-Mériadec de Rohan ne sont pas celles citées ci-dessus : cf. l'article Charlotte.

Notes et références

  1. Abbé Paul Decagny, L'arrondissement de Péronne ou Recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, Amiens, 1844
  2. a b et c Archives nationales BB/29/974, p. 150.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie