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Ernest Dükü

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Ernest Dükü
Ernest Dükü en 2011.
Naissance

Côte d'Ivoire
Nationalité
Activité
Peintre- Plasticien

Ernest Dükü est un artiste ivoirien, né en 1958 à Bouaké en Côte d'Ivoire.

Il a étudié à l'INSAAC au sein de l'École Nationale des Beaux-Arts d'Abidjan. Il poursuit ses études à l'École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD) à Paris. Il a étudié l'Esthétique et les Sciences de l'Art à l'Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne, et obtenu par ailleurs un diplôme d'Architecte D.P.L.G à l'École d'Architecture de Paris la Défense à Nanterre.

Son travail de création interroge ce qu'il nomme « les non-dits qui encombrent nos mémoires ». Dans une interview Writing Identities accordé à Mary Nooter Roberts et publiée dans le journal African Arts UCLA[1], il aborde une partie de cette problématique.

Depuis quelques années, son travail est orienté vers la problématique de l'invisible et de l'invisible. Ses expositions sont tournées vers le chant des Boson.

Une interview de Olivier Herviaux dans le monde du 8 avril 2023, donne quelques éclaircissements.

Il vit et travaille entre Abidjan et Paris.

Ernest Dükü articule son travail de création plastique en convoquant un ensemble d'artefacts dont le résultat pictural nous donne à voir une œuvre entre peinture et sculpture : il qualifie son travail de « peinture sculptée »[2].

Il est à noter à ce sujet l'analyse de son travail par Mary Nooter Roberts[3].

« Aux Frontières de la peinture, de la sculpture et de l’installation, les œuvres d’Ernest Dükü surfent sur les crêtes des limites » avec des titres d'œuvres en mot valises : La parole de l’œil du bélier, La transhumance awalé... comme le souligne le critique d'art Yacouba Konaté[4]. « ... les titres des œuvres de Dükü soutiennent des questions critiques. Le corps des œuvres dispose parfois des collages de journaux qui laissent entrevoir des débats dont le fameux « choc des civilisations » ce que l'artiste lui-même nomme comme étant les résultats de son regard et de son approche face à la problématique des questions des non-dits.

« Dükü à la quête des expériences d’autrui » comme le suggère Marie José Hourantier[5].

Le symbole de l'arobase est emblématique dans ses titres. On retrouve ce symbole de l'ouverture au monde à l'intérieur même de ses œuvres.

Après plusieurs exposition à travers le monde en 2019, année de ses soixante ans, il a été sélectionné pour la 58e Biennale de Venise, Pavillon de la Côte d'Ivoire (Italie) et de la 13e Biennale du Caire (Égypte).

Expositions

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Son travail a fait l'objet de nombreuses expositions depuis 1995[6], date de sa première exposition en France à Aix-en-Provence.

Articles connexes

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Notes et références

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  1. African Arts UCLA, vol. 44, no 1
  2. [PDF]Véronique Liot, « Art contemporain africain, Éléments pour l'étude d'une catégorie de l'art contemporain international » (consulté le ), p. III
  3. https://www.mitpressjournals.org/doi/abs/10.1162/afar.2011.44.1.68: « Ernest Dükü is one of many artist who have engaged in dialogue with the rich systems of graphic inscription and writing of Africa, but his results are highly individual - Furthermore, his training in architecture may explain the volume and dimensionality that situates his works somewhere between the media painting and sculpture »
  4. « Personnes / Africultures : Konaté Yacouba », sur Africultures (consulté le ).
  5. « Marie-José Hourantier », sur edu.au (consulté le ).
  6. « Duku, Ernest », sur 120.164 (consulté le ).

Liens externes

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