Elian Judas Finbert
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Elian Judas Finbert, écrit aussi Elian J. Finbert, est un homme de lettres francophone d'origine juive né en 1899, à Jaffa en Palestine, mort en 1977.
Écrivain animalier, il créa en 1936 la collection Scènes de la vie des bêtes chez Albin Michel.
Biographie
[modifier | modifier le code]Elian Judas Finbert[1] commença par écrire des romans et des livres de voyages sur l'Égypte. Il se fit chamelier et écrivit plusieurs livres sur les chameaux. Lors de la Seconde Guerre mondiale il se réfugia en Zone libre, en 1940, comme les éditions Sequana (Juillard) dont il faisait partie, il fit la connaissance de Marie-Aimée Méraville qui le ravitailla. Après avoir suivi des cours il devint berger transhumant en Aveyron, puis dans les Alpes-de-Haute-Provence et ce qui lui permit de consacrer plusieurs livres à ces sujets. Avant de nous faire lire Le destin difficile (paru en 1937), il vécut avec les clochards parisiens.
Par la suite, il publia toutes sortes de livres et de traductions (proverbes africains, Guide Bleu sur Israël, etc.). Il trouva "sa voie" quand il se mit à écrire des livres sur « les plus belles histoires de bêtes » (certaines relations avec des bêtes, à commencer par la guenon Noara de son enfance, l'ont considérablement marqué, il a déclaré: "Si j'ai une âme, c'est aux bêtes que je le dois"). Ce bestiaire lui attire cette dédicace de Colette: « Elian Finbert, de qui je suis bien jalouse parce qu'il sait mieux que moi parler aux bêtes ».
Il tint aussi une émission à la radio sur ce thème, et des rubriques dans des revues animalières.
Il reçut plusieurs prix de l'Académie française, celui de la Fondation Vernaguer, le prix Sully-Olivier de Serres, celui de la Pensée française et enfin le Grand prix Poncetton de la Société des Gens de Lettres (SGDL), créé en 1970, est attribué pour l'ensemble de son œuvre en 1974.
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- 1925 : Sous le règne de la licorne et du lion
- 1928 : Le batelier du Nil
- 1929 : Le Fou de Dieu - prix de La Renaissance
- 1930 : Un homme vint de l'Orient"
- 1932 : Le Nil, fleuve du Paradis
- 1938 : La vie du chameau, vaisseau du désert, Albin Michel - prix Montyon[1]
- 1942 : La brebis et la vie pastorale, R. Julliard - prix d'Académie [1]
- 1946 : Le livre de la sagesse malgache
- 1948 : Hautes terres, Albin Michel
- 1948 : Le livre de la sagesse arabe : sentences exemplaires, R. Laffont
- 1949 : Le livre de la sagesse chinoise: sentences exemplaires, R. Laffont
- 1950 : Aspects du génie d'Israël, Cahiers du Sud
- 1950 : Le livre de la sagesse nègre : sentences exemplaires, R. Laffont
- 1953 : Les plus belles histoires de chiens
- 1953 : De la fourmi à l'éléphant, les plus belles histoires de bêtes
- 1954 : Vies des chiens célèbres
- 1954 : Les plus belles histoires de chats
- 1956 : Israel, Paris, Hachette (Hachette World Guides), 456 p.
- 1956 : Les plus belles histoires d'oiseaux
- 1956 : Pionniers d'Israël
- 1956 : La Table ronde
- 1956 : Histoires de singes
- 1956 : Comment les bêtes font l'amour ?
- 1960 : Renard le malaimé
- 1962 : Chevaux ; Les plus belles histoires de singes et d'éléphants
- 1962 : Noâra mon amour
- 1962 : Dictons et proverbes français de tous les jours, R. Morel
- 1965 : Les perroquets vous parlent ; Dictionnaire des proverbes du monde réunis, R. Laffont
- 1968 : Israël, Arthaud
Prix
[modifier | modifier le code]- 1933 : Prix de La Renaissance, pour Le Fou de Dieu
- 1939 : Prix Montyon de l'Académie française, pour La vie du chameau[1],
- 1942 : Prix d'Académie, pour La vie pastorale[1],
- 1953 : Prix Gustave Le Métais-Larivière de l'Académie française[1],
- 1956 : Prix Georges-Dupau de l'Académie française, pour l'ensemble de son œuvre[1],
- 1974 : Grand prix Poncetton[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Elian Judas FINBERT », sur Académie française (consulté le ).
- « Prix Poncetton », sur Société des gens de lettres (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Encyclopædia Universalis, article de J.M.D. Jean-Marie Dunoyer, édition de 1978.
- Lefèvre, F., « Une heure avec Elian J. Finbert », Les Nouvelles littéraires, 27 mai 1933, p. 1 et 8.
Liens externes
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- Ressource relative à la littérature :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Traduit en espéranto, scène de la mort de sa guenon Noâra