Dominique Ollivier

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Dominique Ollivier
Fonctions
Conseillère de ville
Rosemont–La Petite-Patrie
district Vieux-Rosemont
En fonction depuis le
(2 ans, 5 mois et 13 jours)
Élection 7 novembre 2021
Groupe politique Projet Montréal
Prédécesseur Christine Gosselin
Présidente du Comité exécutif de Montréal

(2 ans et 6 jours)
Prédécesseur Benoit Dorais
Successeur Luc Rabouin
Biographie
Date de naissance (60 ans cette année)
Nationalité canadienne
Parti politique Projet Montréal
Diplômée de Polytechnique Montréal
École nationale d'administration publique

Dominique Ollivier, née en 1964 à Haïti, est une femme politique canadienne.

Elle est conseillère de ville dans le district Vieux-Rosemont de l'arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie depuis les élections municipales du .

Elle est présidente du Comité exécutif de Montréal de 2021 à 2023.

Biographie[modifier | modifier le code]

Dominique Ollivier est la fille de l'écrivain, sociologue et professeur Émile Ollivier et de Marie-Josée Glémaux. Ses parents fuient le régime de François Duvalier[1] et arrivent à Amos en Abitibi en 1966 alors que Dominique a deux ans, puis la famille déménage à Montréal en 1968[2].

Formation et carrière[modifier | modifier le code]

Dominique Ollivier détient une maîtrise en génie de Polytechnique Montréal et une maîtrise en administration publique de l’École nationale d’administration publique[3]. De 1995 à 2001, elle occupe plusieurs fonctions au sein de cabinets ministériels au gouvernement du Québec ainsi que pour des organismes sociaux[4].

Lors des élections municipales de 1998 à Montréal, elle est candidate pour Équipe Montréal, le nouveau parti de l'ancien maire Jean Doré, dans le district Pointe-Sainte-Charles. Elle obtient 10,3 % des votes et est défaite par le conseiller municipal sortant, l'indépendant Marcel Sévigny[5].

De 2001 à 2006, elle est employée au sein du cabinet du chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe[4]. En , en prévision de l'élection partielle dans la circonscription de Gouin, elle perd l’investiture du Parti québécois contre le futur député Nicolas Girard[2].

De 2006 à 2011, elle est directrice générale de l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICEA)[3].

De à , elle occupe le poste de commissaire ad hoc de l'Office de consultation publique de Montréal puis en devient la présidente le [4], fonction qu'elle occupe jusqu'au [3].

Conseillère municipale[modifier | modifier le code]

Avec le parti Projet Montréal, elle se présente pour le poste de conseillère de ville dans le district Vieux-Rosemont dans l'arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie. Elle est élue après avoir recueilli 70,7 % du suffrage[6].

Présidente du Comité exécutif de Montréal[modifier | modifier le code]

À la suite des élections municipales de 2021 à Montréal, Dominique Ollivier devient présidente du Comité exécutif de Montréal. Elle est la 4e femme et la 1re femme noire à occuper ce poste[7].

Elle démissionne le en lien avec les dépenses extravagantes lors de sa présidence de l'OCPM[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Émile Ollivier :: Biographie », sur archives.umontreal.ca (consulté le )
  2. a et b « Dominique Ollivier | L'engagement d'une vie », sur La Presse, (consulté le )
  3. a b et c « Des idées. Une vision. Pour aujourd'hui et pour demain. », sur Projet Montréal (consulté le )
  4. a b et c (en) « Dominique Ollivier », sur OCPM, (consulté le )
  5. « Résultats électoraux 1833-2005 », sur Ville de Montréal, (consulté le )
  6. Emmanuel Tani-Moore, « Rapport officiel du recensement des votes après les nouveaux dépouillements à la Cour du Québec | Scrutin du 7 novembre 2021 », sur Élections Montréal (consulté le )
  7. « Dominique Ollivier élue avec Valérie Plante | « On avait rendez-vous avec l’histoire » », sur La Presse, (consulté le )
  8. Hugo Prévost, « Comité exécutif de Montréal : Dominique Ollivier démissionne | Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]