Discussion:L'Abbaye de Northanger

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Plan de l'article[modifier le code]

Pour le moment, rien que du classique :

  • L'histoire : Intrigue, Personnages,
  • Influences (Radcliffe, Edgeworth, Burney)
  • Style et écriture :
    • Parodie : la façon dont le gothique et son esprit forment la trame du roman lui-même (au moins dans sa deuxième partie)
    • Ironie,
    • Style indirect libre
  • Thèmes:
    • Lecture :
      • divertissement, : on joue à se faire peur => les 7 romans épouvantables
      • défense du roman (chapter V)
      • épreuve initiatique, apprentissage de la vraie vie.
    • Mariage : mariage d'intérêt, mariage d'amour
    • Bath : Bath occupe tout le terrain (toute la première partie : thème d'une autre parodie ?), plus encore que dans Persuasion.
    • Autres thèmes potentiels : parallèle avec Sotherton (enrichissement sous les Tudors de propriétaires sans goût), et thème de l’improvement et du technological know how.

Arrivé là, ça se corse, à cause en particulier du roman gothique : Faut-il le traiter comme thème ? Ou faut-il le traiter en parodie ? Ou les deux ? Et où mettre les sept romans horribles, auxquels je tiens ?

Je pense que la solution est de traiter Ann Radcliffe, son monde imaginaire, les fruits de l'imagination de Catherine, en tant que parodie lorsqu'ils structurent le roman lui-même. Et en tant que sujet de lecture, servant au divertissement par l'agréable lecture qu'ils procurent, lorsqu'on parle du thème de la lecture, ou du thème du roman (défense du chapitre V).

A compléter, bien sûr, avec d'autres thèmes, d'autres éléments stylistiques. Mais ça devrait fonctionner comme ça.

Des avis ? — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 5 mars 2010 à 22:25 (CET)[répondre]

Pour commencer[modifier le code]

  • Dans thèmes, je pense que tout ce qui est lecture et roman (thème principal) doit passer avant la société de consommation (et tant pis pour Bath au début ! du coup, on peut finir par Bath, comme dans la notice de la Pléiade) .
    Je suis d'accord que le thème central est bien « le roman et la lecture » ; pour la place finale de Bath, nous verrons bien, après tout : je pense pouvoir développer indépendamment de l'ordre dans l'article ; et après, le mettre en haut, en bas, à gauche ou à droite, c'est finalement l'affaire de 2 ou 3 minutes (= c'est un faux problème que je me pose, au moins à ce stade).
  • Il faut peut-être aussi un petit § sur le roman sentimental (romance) qui est parodié avant le roman gothique (La naïve, sage, honnête et pure Catherine est une héroïne de roman sentimental).
    Certes ! C'est d'ailleurs, me semble-t-il, assez proche de Charlotte Lennox et des déchirements d'Arabella.
  • L'analyse du passage du Ch 5 ne doit pas faire oublier la conversation entre Henry, sa sœur et Catherine à Beechen Cliff, au ch. XIV (à moins que tu considères que ça fait partie de la sous-partie Chemin initiatique : critique du lecteur premier degré de romans gothiques).
    Tu as raison, il faudra aussi parler du chapitre XIV.
  • Je ne suis pas sûre que le thème du mariage mérite un chapitre entier dans ce roman (du moins dans un premier temps). Il pourrait être traité dans société de consommation. Et il n'est peut-être pas nécessaire d'imaginer que JA a remanié l'ouvrage en 1816 (ce qui n'empêche pas le parallèle Bath/Sotherton). Elle avait séjourné à Bath en 1797 et 1799, cette Bath de la fin du XVIIIe siècle, où toute l'Europe venait se faire voir, et les jeunes filles chercher un mari (Jane aussi ?) comme l'a remarqué l'Abbé Prévost en 1734, dans le tome III (nombre 18, p 173-174) de Le Pour et contre, ce journal, qu'il a fondé en 1733 à Londres, principalement consacré à la connaissance de la littérature et de la culture anglaises (cité en note p. 1024 du volume 1 de Jane Austen (trad. Pierre Arnaud), Oeuvres romanesques complètes, l'Abbaye de Northanger, Gallimard, coll. « Bibliothèque de La Pléiade », , 1111 p. (lire en ligne)).--Eymery (d) 6 mars 2010 à 13:15 (CET)[répondre]
    Hmmm... Le mariage, ici, pour moi, c'est directement lié au général Tilney et à la conception qu'il en a (dowry comes first). C'est quand même un gros sujet, qui amène par exemple à rappeler le poids de l'accord des parents. Mais je suis d'accord : à la différence de P&P, ça n'est pas le sujet principal. — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 6 mars 2010 à 14:11 (CET)[répondre]
  • Je pense au titre. JA avait choisi le nom de l'héroïne (comme Emma, et comme la plupart des romans féminins du XVIIIe). Qui a choisi Northanger Abbey, et pourquoi ? Contrairement à Mansfield Park, le domaine n'est pas le lieu/personnage principal.--Eymery (d) 6 mars 2010 à 15:20 (CET)[répondre]
    C'est effectivement un point à traiter. Mais j'ai l'impression que personne n'en sait trop rien. Ce qu'on semble savoir, c'est :

Bon pour l'AdQ ?[modifier le code]

Je pense avoir terminé l'article, dans la mesure où j'ai traité l'ensemble des aspects essentiels du roman de façon raisonnablement exhaustive. Je ne me rappelle pas avoir vu traiter dans la littérature à ce sujet quelque chose d'important qui ne serait pas au minimum évoqué dans l'article.

Reste que je suis bien sûr ouvert à toute critique, commentaire ou suggestion. Le seul aspect complémentaire auquel je pense pour le moment serait d'ajouter éventuellement un court chapitre sur la Notice biographique sur l'auteur écrite en tête de l'édition de 1818 de Northanger Abbey et Persuasion, dans la mesure où elle a une importance historique certaine. ✔️Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 16 juillet 2010 à 22:06 (CEST)[répondre]

Éventuellement, rajouter quelque chose sur les traductions françaises ? ✔️ Mais on mentionne déjà celle, historique et d'ailleurs assez peu fidèle, de Fénéon. Et le sujet n'a pas la même importance ici que pour Pride and Prejudice, pour lequel les traductions successives jalonnent l'évolution du titre français. Ici, ça a tout de suite été, soit L'Abbaye de Northanger (en 1824), soit Northanger Abbey. ✔️Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 17 juillet 2010 à 12:21 (CEST)[répondre]
✔️. J'ai créé le chapitre. --— Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 17 juillet 2010 à 12:45 (CEST)[répondre]

Relecture[modifier le code]

Comme d'ab, relecture cursive. Je suis allée, pour l'instant, jusqu'à personnages. Pour les ajouts ou les modifs, voir l'historique. Cependant, je trouve que les références contiennent des remarques qui devraient aller dans notes. Est-ce dû à un état antérieur où les deux n'étaient pas séparées, ou la volonté d'alléger au max les notes ?
Je suis surprise par la traduction mot-à-mot de false linings in the drawers (doublures factices). En français, on parle de double-fond, me semble-t-il, dans ce cas-là. Trad Pléiade : « très instruite dans l'art de dissimuler un trésor, elle n'écarta pas la possibilité qu'il pût y avoir un double fond, et elle palpa consciencieusement les parois de chacun des tiroirs. En vain ». --Eymery (d) 19 juillet 2010 à 02:02 (CEST)[répondre]

Fin de ma relecture et « bon à tirer » Émoticône. J'ose espérer qu'entre RF et moi on a éliminé toutes les coquilles, redites et répétitions. --Eymery (d) 20 juillet 2010 à 02:19 (CEST)[répondre]

Relecture de R. F.[modifier le code]

Cher Azurfrog,
ce § ne me paraît pas clair et il me semble devoir être reformulé :

✔️. J'ai reformulé le passage, qui me parait effectivement moins obscur comme ça. — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 23 juillet 2010 à 18:32 (CEST)[répondre]
À plus, Robert Ferrieux (d) 19 juillet 2010 à 16:10 (CEST)[répondre]
C'est tout, le reste, je l'ai corrigé moi-même. C'est un très bon article. Robert Ferrieux (d) 19 juillet 2010 à 21:13 (CEST)[répondre]

Choix du titre[modifier le code]

Voici ce qu'en dit Pierre Arnaud, le traducteur de Northanger Abbey dans la Pléiade, pages 1015-1016 : ... « A cette époque, la mode des romans gothiques, certes beaucoup moins vivace qu'au début du siècle, n'était pas complètement passée. C'est l'année où Thomas Love Peacock, profitant de cette vogue, publia son roman satirique : Nightmare Abbey qui n'a de gothique que le titre. Le dernier grand roman du genre, Melmoth the Wanderer de Maturin, devait paraître en 1820. Or, si les romans du XVIIIe siècle avaient pour titre des noms de personne, comme Sir Charles Grandison de Samuel Richardson et Tom Jones de Henry Fielding (dont parlent Catherine Morland et John Thorpe dans L'Abbaye de Northanger), les romans gothiques de la fin du siècle avaient pour titre des noms de château ou d'abbaye, à commencer par le premier en date, The Castle of Otranto d'Horace Walpole. (Comme une grande partie de l'action du livre de Jane Austen se déroule dans l'abbaye de Northanger, la romancière, ou son frère, eut vraisemblablement l'idée de l'appeler Northanger Abbey, à l'instar de romans gothiques tombés aujourd'hui dans l'oubli, comme The Abbey of Cluny (1795) de Mme Meeke, Netley Abbey, a Gothic Story (1795) du révérend Richard Warner, ou encore Grasville Abbey, a Romance (1797) de George Moore. » D'après lui, ce serait donc une opération de marketing Émoticône --Eymery (d) 22 juillet 2010 à 19:38 (CEST)[répondre]

✔️. J'ai signalé cette hypothèse dans l'article : elle a le mérite de souligner et d'expliquer la « trahison » que représente le titre sous lequel on connait aujourdhui le roman : il inscrit l'oeuvre de Jane Austen dans la lignée des romans gothiques, ou, à tout le moins, comme parodie des romans gothiques. Alors que les deux titres envisagés par Jane Austen, Susan, puis Catherine, le situaient tous deux clairement dans la continuité des romans d'apprentissage à la Burney ou à la Edgeworth. — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 23 juillet 2010 à 19:04 (CEST)[répondre]

Traduction[modifier le code]

Pourquoi mentionner dans l'infobox la "pire" des traductions disponibles ?   Racconish D 2 août 2010 à 19:19 (CEST)[répondre]

✔️. --— Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 2 août 2010 à 20:16 (CEST)[répondre]

Attention à ne pas confondre ironie et humour. L'exemple du mercredi me semble plutôt humoristique.   Racconish D 2 août 2010 à 19:36 (CEST)[répondre]

L'ironie ne se voit effectivement plus guère : elle provenait de l'opposition entre la première partie de la citation (supprimée) - où Catherine trépignait de voir arriver plus vite ce mercredi tant désiré - et la notation ironique de Jane Austen : « ben non, finalement le mercredi est toujours à la même place ! ». — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 2 août 2010 à 20:15 (CEST)[répondre]
Présentation du chapitre

Après réflexion, je suis revenu à la version antérieure des trois dernières citations du chapitre « Ironie » (en fait, j'ai conservé quelques simplifications typographiques par rapport à la première version, même s'il est d'usage en Angleterre de ne jamais modifier la typo de Jane Austen).

Les raisons en sont les suivantes :

  • je souhaite ne pas noyer certaines citations de Jane Austen dans le corps du texte ; ici, leur longueur est suffisante pour être conforme à ce qui est demandé pour le modèle {{citation bloc}} (mais on pourrait en rajouter s'il le fallait Émoticône sourire).
  • La typographie et la mise en page de Jane Austen ont toujours une signification. Et le fait d'aller à la ligne, pour opposer ce que dit Isabella à ce que pense Catherine, par exemple, ou pour opposer le souhait de Catherine à l'inflexible réalité (cette opposition étant bien à la base de l'ironie), ne peut pas être supprimé sans supprimer aussi cette opposition. C'est un peu dommage, non ?

Et après tout, dans un article consacré à un roman de Jane Austen, est-il si choquant de vouloir conserver, de ci, de là, quelques phrases d'elle ? Émoticône Je regrette déjà de ne plus avoir le texte original qu'en Notes, mais s'il fallait en plus élaguer ces citations parce que « c'est trop long »... — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 2 août 2010 à 20:45 (CEST)[répondre]

Le ressort comique est dans la précision "exactement au moment où on pouvait raisonnablement l'attendre". La phrase antérieure n'y ajoute rien. Il s'agit de syllepse, pas d'antiphrase.   Racconish D 2 août 2010 à 23:26 (CEST)[répondre]

Erreurs dans les renvois bibliographiques[modifier le code]

Bonjour,
L'article comporte 3 liens de renvoi bibliographique erronés, indiqués ci-dessous.

Pour corriger, s'assurer que le même identifiant est généré d'un côté par le modèle {{harvsp}} en ref et de l'autre par le modèle {{ouvrage}}, {{article}} etc. dans la section bibliographique, en utilisant au besoin le paramètre id de ces modèles. Cordialement, --Lgd (d) 29 janvier 2012 à 22:19 (CET)[répondre]

  1. Entrée #Eileen_Gillooly1999 appelée par la référence [70]
  2. Entrée #Eileen_Gillooly1999 appelée par la référence [73]
  3. Entrée #Jane_Austen1856 appelée par la référence [105]

✔️ La source avait été oubliée en biblio !--Eymery (d) 26 février 2012 à 01:10 (CET)[répondre]

Pauvre James[modifier le code]

Dans la liste des personages principaux, il me semble que l'absence de James Morland est préjudiciable, n'est-il-pas ? Il est bien assez maltraité par Isabella Thorpe sans qu'on ajoute à son désarroi... Huesca (d) 28 juin 2012 à 19:41 (CEST)[répondre]

Merci pour cet article toujours plein d'élégance dans l'écriture et de pertinence dans le propos
Par ailleurs, il y a un problème avec le lien externe vers le Jane Austen center à Bath Huesca (d) 29 juin 2012 à 11:44 (CEST)[répondre]

Titre en anglais[modifier le code]

Bonjour,

J'ai du mal à comprendre l'utilisation du titre en VO alors que le titre français L'Abbaye de Northanger est largement attesté dans les éditions francophones (cf. http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Daps&field-keywords=Abbaye+de+Northanger&rh=i%3Aaps%2Ck%3AAbbaye+de+Northanger). Même si le titre Catherine Morland a parfois été utilisé en français (mais je ne pense plus qu'il le soit encore, cet usage me parait vieilli), même si le titre Northanger Abbey a pu l'être chez 10/18, il me semble que L'Abbaye de Northanger est aujourd'hui beaucoup plus répandu dans le contexte francophone (c'est notamment celui retenu par La Pléïade, et par toutes les dernières sorties papier à ce que je trouve : 1, 2 et 3). Bibi Saint-Pol (sprechen) 9 février 2015 à 18:56 (CET)[répondre]

Bonjour Bibi Saint-Pol
... Sauf que, quand je fait une recherche sur les pages en français, Google Livres me renvoie sensiblement plus de réponses pour L'Abbaye de Northanger que pour L'Abbaye de Northanger. La traduction que j'en ai en français porte d'ailleurs pour titre Northanger Abbey :
Je pense que, malgré la traduction de La Pléiade, c'est au contraire L'Abbaye de Northanger qui correspond à une traduction particulièrement vieillie, puisqu'elle remonte à 1824 (!) sous la plume de « Mme Hyacinthe de F*** » (= Mme Hyacinthe de Ferrière, car c'est bien la même dans les deux cas, y compris dans certaines éditions « modernes »).
En dehors de la volonté de généraliser ici les titres français, quitte à oublier le principe de moindre surprise (ce dont il aurait été bon de discuter avant de renommer...), je ne vois pas bien quel argument objectif, décisif, conduirait à devoir renommer l'article.
Mais j'aimerais bien avoir l'avis éclairé d'Eymery sur la question, puisqu'elle est une spécialiste des traductions de Jane Austen au cours des siècles, et pas uniquement en français.
Cordialement. —Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 27 février 2015 à 22:55 (CET)[répondre]
Ouh là ! là ! Bibi Saint-Pol va-t-il nous obliger à recommencer la discussion déjà ancienne sur Sense and Sensibility ? Il n'y a pas des masses de traductions de NA en français, seulement quatre à ce jour. Chaque traducteur a choisi son titre : Hyacinthe de Ferrière (1824) l'a traduit, Félix Fénéon (1898), en bon anticlérical, l'a transformé en Catherine Morland, Josette Salesse-Lavergne pour Bourgois (1980) l'a gardé. On a beau jeu de dire qu'on trouve plus de L'Abbaye de Northanger que de Northanger Abbey. Les éditions très bon marché, qui surfent sur la popularité croissante de JA reprennent à l'envi un texte de 1824 (médiocre au demeurant) qui ne leur coute rien ! On peut aussi noter que Archipoche réédite Catherine Morland sous le titre Northanger Abbey et Gallimard (collection l'imaginaire) sous le titre L'Abbaye de Northanger !!! La Pléiade est un cas particulier : parti-pris éditorial de traduction systématique (pas seulement pour JA) pour les titres et les noms de domaines : on a ainsi le « parc de Mansfield » (entre parenthèse, « parc » n'a pas le sens de « domaine », ce que veut-dire Park) l'« abbaye de Northanger » et Mr, Mrs, Miss sont remplacés, selon le cas, par Monsieur, Madame, Mademoiselle, ou leurs abréviations, M., Mme et Mlle. Personnellement, ça ne me dérange pas trop que l'article ait été renommé, mais je n'apprécie pas qu'il l'ait été subrepticement, sans mettre le titre anglais en sous-titre et avec une première phrase d'introduction lourde, maladroite et qui crée la confusion. Eymery (discuter) 28 février 2015 à 01:19 (CET)[répondre]
Notification Azurfrog et Eymery : Bonjour à vous deux,
Mon message plus haut date d'il y a presque trois semaines et n'a suscité aucune réaction ; j'ai donc supposé qu'il n'y avait pas d'objection et ai procédé au renommage, qu'on ne peut dès lors qualifier de « subreptice ». La phrase d'introduction est peut-être lourde, mais il lui appartient traditionnellement — ou à tout le moins à l'introduction dans son ensemble — de situer le sujet et ses différentes appellations, c'est-à-dire qu'ici les titres français devraient y être nommés afin que le lecteur puisse situer l'ouvrage sans ambiguïté selon la traduction qu'il consulte. Pour l'usage d'un sous-titre, j'avoue avoir toujours trouvé confusant ces modèles (on ignore si le sous-titre est le titre original ou la traduction française — et d'ailleurs logiquement s'il y a plusieurs traductions françaises il faudrait toutes les citer pour être neutre). Mais bien sûr, tous ces points formels peuvent être corrigés à l'envi (intro revus, sous-titres ajoutés).
Sur le fond : le titre original ne peut être retenu comme simple solution de facilité pour éviter de se confronter à la diversité des traductions françaises. Puisque l'ouvrage est édité en français sous 3 titres différents
  • L'Abbaye de Northanger (Ferrière et Gallimard),
  • Catherine Morland (Fénéon),
  • Northanger Abbey (Salesse-Lavergne),
le choix doit s'opérer pour un de ces 3 titres. Si l'on peut écarter Catherine Morland (l'œuvre n'a semble-t-il jamais été rééditée sous ce titre depuis le XIXe siècle), on ne peut en faire autant pour L'Abbaye de Northanger, et notamment pas aux motifs que « la traduction de Ferrière serait faiblarde » ou « reprise car disponible dans le domaine public » (c'est sa popularité et non sa qualité ou son ouverture qui doit être jugée) ni que « Gallimard procède à un choix éditorial » (là encore, critiquer le choix d'une maison d'édition est une violation de NPOV).
Il me semble — mais je laisse à Emery le soin de me détromper et ne remets pas en cause son expertise — que L'Abbaye de Northanger est le titre le plus réédité dans le contexte francophone, soutenu le prestige que lui apporte la traduction de la Pléiade. Bibi Saint-Pol (sprechen) 28 février 2015 à 12:56 (CET)[répondre]
Rebonjour,
Étant en wikislow, je n'avais pas vu l'annonce initiale, et ai donc réagi en voyant l'article modifié (de facto sans discussion). Mais je pense qu'on fait fausse route en évaluant le titre à retenir en fonction de celui qui est le plus réédité : ce n'est pas ce que demande Wikipédia, qui parle de « principe de moindre surprise dans un contexte francophone », demande à laquelle Northanger Abbey répond sans doute mieux que les autres, y compris dans un contexte francophone (voir tests ci dessus). D'ailleurs, la réédition d'une traduction discutable de 1824 ne crée pas de notoriété particulière, en tout cas pas plus que la réédition signalé ci-dessous sous le titre de Catherine Morland.
Reste que le renommage en L'Abbaye de Northanger est quand même moins problématique que d'autres, d'une part parce que c'est une traduction littérale difficilement contestable de Northanger Abbey, d'autre part parce que cette traduction a reçu l'onction de La Pléaïade (même si, pour paraphraser Bibi Saint-Pol, la qualité de la traduction de Pierre Arnaud n'est pas un argument). — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 3 mars 2015 à 17:55 (CET)[répondre]
Re,
Je suis évidemment d'accord avec toi, il s'agit bien ici « d'appliquer le principe de moindre surprise dans le contexte francophone ». J'ai tendance à penser que la meilleure façon de faire cela est de se reporter aux titres sous lesquels l'ouvrage est (ré)édité dans le monde francophone ; en effet, la grande majorité des francophones (et même les lecteurs de JA :) connaissent un ouvrage par l'objet physique qu'ils ont pu avoir en main, et non par les études savantes publiées sur cet ouvrage. Voilà pourquoi je me reporte plus volontiers à ces titres qu'aux études pour parler de moindre surprise. Concrètement, je pense que la réédition de la mauvaise traduction de 1824 a plus d'impact dans la sphère francophone (elle s'adresse à quiconque souhaite lire JA ou passe juste devant dans une librairie) que la parution d'un article critique salué (qui ne touche qu'un cercle restreint de lecteurs).
Maintenant, la discussion montre qu'il y a de bons arguments de part et d'autre pour les deux titres. Donc s'il y a un consensus pour un renommage inverse ici, je ne m'y opposerai pas. Bibi Saint-Pol (sprechen) 3 mars 2015 à 18:40 (CET)[répondre]

AH ! le choix du titre ! Dernières précisions éditoriale[modifier le code]

Ce n'est pas étonnant que les éditions de poche les plus récentes portent surtout le titre L'Abbaye de Northanger, puisque ce sont toutes des rééditions soit de la quelconque traduction de 1824, soit de la très bonne et récente de Pierre Arnaud (Pléiade) qui ont toutes les deux ce titre ! La dernière fois que la traduction de Fénéon l'a été sous son titre original Catherine Morland remonte à 1980, chez l'Imaginaire (Gallimard), qui depuis reprend celle de Pierre Arnaud. Maintenant les éditions de l'Archipel la rééditent sous le titre Northanger Abbey et 10/18 continue à éditer la traduction de Josette Salesse-Lavergne qui garde le titre anglais. Mais ces deux éditions sont déjà un peu anciennes, surtout 10/18 (2000). C'est cette présence simultanée de traductions de qualités très variables, qui est déplorable : je sais d'expérience que selon la traduction de JA qu'on a en main, on ne lit pas le même roman !- Eymery (discuter) 3 mars 2015 à 15:07 (CET)[répondre]