Discussion:Grandeur sans dimension

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Cet article vient d'être inclus dans la catégorie Constante alors qu'en général la valeur d'un nombre sans dimension caractérise un phénomène particulier. Jct 7 août 2006 à 14:26 (CEST)[répondre]

Le tableau contenant la liste des nombre adimentionnels est en grands travaux. Veuillez m'avertir si vous modifiez qqchose afin que je tienne compte de votre modification. Merci Snipre (d) 20 août 2008 à 17:03 (CEST)[répondre]

Problème de contenu[modifier le code]

Salut. Je pense qu'il y a un problème dans le développement de cet article. Les sections « similitudes des modèles réduits » et « interprétation des résultats d'essai » n'ont à mon avis pas leur place dans cet article car on s'écarte trop du sujet. En revanche elles ont tout à fait leur place dans un article détaillé autonome qui pourrait s'intituler Théorie des maquettes ou Similitude des modèles réduit ou Similitude (physique) ou que sais-je. Un article sur ce pan de la physique fait cruellement défaut et je pense qu'il faut saisir l'opportunité de le créer. En tout cas merci à ceux qui ont ajoutés ces contenus. Si cette solution est retenue n'hésitez pas à me contacter pour tout souci nécessitant l'usage des outils techniques d'administration. Kropotkine_113 22 août 2008 à 12:08 (CEST)[répondre]

Je n'ai pas de raison de m'opposer à un article sur les modèles réduits. Ceci dit, il me paraît évident que, sans nombres sans dimensions, il serait tout simplement impossible de bâtir des modèles qui donnent des résultats pertinents et difficile d'en tirer des lois générales. Jct (d) 23 avril 2010 à 10:42 (CEST)[répondre]
  • Pourquoi avoir effacé systématiquement la technique classique d'introduction des nombres sans dimensions à partir des équations aux dimensions au profit de on vérifie aisément (j'ai eu un jour un zéro en maths pour avoir dit cela) ?
  • Ce refus de la logique permet d'affirmer tranquillement que Tout autre paramètre sans dimension peut être représenté par une fonction de Re !
  • Tant qu'on y est, qu'est-ce qui interdit d'introduire les quantités sans dimension vectorielles à côté du seul paramètre sans dimension, ce qui permet de concevoir que la distribution des vitesses résultant de la résolution des équations hydrodynamique soit décrite par des fonctions de la forme, etc. ?
  • En continuant les acrobaties, nous pouvons affirmer que tout nombre sans dimension fabriqué arbitrairement est une fonction du nombre de Reynolds mais... pas du nombre de Mach ou du nombre de Froude ?
  • Il y a un point sur lequel, ne maîtrisant pas tout, je me contente de demander des explications. Pour moi, l'article nombre de Strouhal donne une définition différente de celle qui est ici et l'analyse dimensionnelle, encore elle, montre que c'est généralement une fonction du nombre de Reynolds.
  • Cette section (du 22 juillet 2008) a un caractère vraiment trop artistique pour avoir sa place dans une encyclopédie. Jct (d) 22 avril 2010 à 10:59 (CEST)[répondre]

Coefficient de frottement[modifier le code]

Bonjour Le coefficient de frottement est une grandeur sans dimension qui prends de plus en plus d'importance. je propose de l'ajouter : Le coefficient de frottement  : rapport entre force normale et la force tangentielle (de frottement)

Cordialement — Le message qui précède, non signé, a été déposé par un utilisateur sous l’IP 80.254.148.59 (discuter), le 22 janvier 2014 à 16:51‎.

Oui, ce serait bien. j'ajoute qu'on pourrait (devrait ?) étendre ce coefficient de frottement à la finesse aérodynamique des avions (ou plus spécifiquement des planeurs) qui est aussi le rapport des résultantes normale et tangentielle. On pourrait même faire remarque que ce coefficient de frottement (et cette finesse) représentent le rendement propulsif du mobile ! Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 3 septembre 2018 à 15:53 (CEST)[répondre]

nombre de Weissenberg[modifier le code]

L'article donnait la même définition pour "le nombre de Weissenberg" et le "nombre de Déborah" . Ces 2 grandeurs sont souvent confondues , mais wikipédia en Anglais précise la différence:

http://en.wikipedia.org/wiki/Weissenberg_number

En fait sous certaine conditions les deux formules se rejoignent:

Formule de Déborah:

tc est le temps caractéristique de relaxation du matériau et tp est le temps caractéristique de l'expérience.

On remarque que si d est la distance entre les deux repères (les deux plaques) , et v la vitesse :

V/d=1/tp

Et donc :


Frydman Charles (discuter) 9 mai 2014 à 08:20 (CEST)[répondre]

Utilité des Nombres adimensionnels[modifier le code]

Bonjour à tous. Il me semble qu'il faudrait un peu énoncer la philosophie et l'utilité des Nombres adimensionnels : On pourrait dire qu'ils permettent aux chercheurs de toutes langues et de toutes cultures de communiquer sans se soucier des unités en usage dans chaque pays (du moins quand les Nombres adimensionnels ont la même définition -on se souvient en effet qu'à une époque les coefficients aérodynamiques avaient plusieurs définitions différentes,qui différaient d'un scalaire, par définition). En allant plus loin dans ce constat, on peut même dire qu'il y a de forte chance que les Nombres adimensionnels soient les mêmes dans toutes les régions de l'Univers et donc dans toutes les cultures extraterrestres, ce qui est assez réjouissant à penser. On pourrait dire aussi que lorsqu'on établit une équation et qu'un nombre adimensionnel y figure, on a de forte chance d'avoir trouvé quelque chose d'important. Etc... Il n'empêche que l'usage des Nombres adimensionnels n'a pas que des avantage dans la mesure, justement, où ils n'ont pas de dimension, ce qui interdit de vérifier les dimensions d'une équation (qu'en pensez-vous). Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 4 septembre 2018 à 22:32 (CEST)[répondre]

Bonjour. Je suis d'accord avec les prémisses ci-dessus, il faut mieux expliquer les différentes facettes de l'intérêt des nombres sans dimension.
  • « Ils permettent aux chercheurs de toutes langues et de toutes cultures de communiquer sans se soucier des unités en usage dans chaque pays » : sans grande importance à mon avis, voire aucune, car pour les chercheurs d'une discipline donnée les problèmes d'unités ne se posent guère, et ce d'autant plus qu'à part certains sujets économiques (du genre consommation d'un moteur à essence) tout le monde utilise les unités SI ou bien des unités propres au domaine de recherche considéré (les MeV au lieu des J, par exemple), les mêmes en tout cas.
  • « Il y a de fortes chances que les nombres adimensionnels soient les mêmes dans toutes les régions de l'Univers et donc dans toutes les cultures extraterrestres » : amusant, si ce n'est pas un TI. À remarquer toutefois que si sur Terre on utilise deux nombres sans dimension N et M il est bien possible qu'ailleurs on utilise et , voire et etc.
  • « Lorsqu'on établit une équation et qu'un nombre adimensionnel y figure, on a de forte chance d'avoir trouvé quelque chose d'important » : je dirais plutôt a contrario (parce que c'est rare qu'on ne puisse pas faire apparaître un ou des nombres adimensionnels dans une équation) que si l'on trouve une équation rebelle à la dédimensionnalisation on est à peu près sûr d'avoir trouvé quelque chose de complètement mineur. Je citerai comme exemple la loi empirique (dont je ne me rappelle plus le nom[1]) selon laquelle la pression de vapeur saturante de l'eau, exprimée en atm, est égale à la puissance 4 de la température exprimée en centaines de °C (applications : cocotte-minute, cuisson des œufs en altitude, locomotives à vapeur et c'est à peu près tout).
  • L'article détaille (pas merveilleusement, mais ce n'est pas ici le propos) deux sources d'intérêt importantes : la « similitude des modèles réduits » (mise à l'échelle des études analogiques) et l'interprétation des résultats d'essais (extrapolation des résultats expérimentaux). Ces sources d'intérêt sont cousines en ce sens que dans les deux cas on exploite le fait que si l'on établit des relations entre nombres sans dimension, elles seront valables pour n'importe quel ordre de grandeur des variables physiques impliquées, du moment que les nombres sans dimension restent inchangés.
  • Un autre intérêt des nombres sans dimension, c'est d'analyser le comportement des équations. Un exemple célèbre est celui des équations de Navier-Stokes : en les dédimensionnalisant intelligemment, on comprend pourquoi le terme dit « d'inertie » devient négligeable devant le terme de frottement visqueux quand Re → 0, et réciproquement (sauf près des parois) quand Re → ∞. Un exemple moins répandu, mais que j'aime bien, est celui de la bête équation du second degré , pour laquelle une approche dimensionnelle conduit à une compréhension intime qui fait défaut dans l'approche bourrine consistant à expliciter les solutions analytiques exactes.
Ariel (discuter) 5 septembre 2018 à 08:30 (CEST)[répondre]
P.S. En passant, un point de typographie : les nombres sans dimension dont le symbole comporte plus d'une lettre (deux la plupart du temps) s'écrivent en caractères romains et non en italique : Ra représente le nombre de Rayleigh alors que Ra représente le produit des variables R et a.
Merci Ariel pour ta critique de mes propositions (ou prémisses, comme tu dis) rapidement jetées sur le tapis. D'abord d'accord pour l'équation du second degré (par ex.) dont les profs de math mettent un point d'honneur, en intelligences supérieures totalement désincarnées qu'ils sont, refusent a indiquer les dimensions. Cela leur permet (peut-être confusément chez certains) de refuser visuellement des proposition de solution dans les devoirs écrits (je parle toujours de l'équation du second degré) telles que nb²/a, puisqu'une telle solution n'a pas la bonne dimension.
Mais je reprend tes remarques :
  • >>>>>>>>Ils permettent aux chercheurs de toutes langues et de toutes cultures de communiquer sans se soucier des unités en usage dans chaque pays » : sans grande importance à mon avis<<<<<< : Mon expérience de Mécanique des Fluides me montre chaque jour le contraire puisque je traite sans arrêt des textes étrangers (et même en caractères coréens, japonnais ou cyrilliques dont je connais nullement la langue). Par chance ces chercheurs utilisent les coefficients adimensionnels standard (et non des coefficients de leurs dimensions régionales) et cela offre un grand confort. Rappelons que même les États-uniens font usage d'unités médiévales qui sont un enfer pour nous (ils ont d'ailleurs perdu trois vaisseau spatiaux, de mémoire, pour des questions de confusion d'unités). Contre expérience : j'ai eu l'occasion d'étudier les textes d'aérodynamique d'Eiffel : ce grand homme s'exprimait avec ses propres coefficients (assez astucieux, mais dimensionnels), hé bien c'est un exercice assez difficile que de les transcrire en coefficients modernes adimensionnels. Donc oui, pour moi, l'usage de coefficients adimensionnels unifiés (cela signifie "dont les scalaires qu'ils comportent ont été unifiés") est une avancée majeure en sciences. Je t’exhorte à te convertir à ce constat et j'appelle surtout nos camarades contributeurs à s'exprimer sur cette question. Il n'empêche bien sûr, que si les Coréens ou les Pascuans utilisent le système SI c'est un grand progrès...
  • >>>>>>>>>>>>>« Il y a de fortes chances que les nombres adimensionnels soient les mêmes dans toutes les régions de l'Univers et donc dans toutes les cultures extraterrestres » : amusant, si ce n'est pas un TI<<<<<<< : Qu'est un TI ? Oui c'est amusant, mais c'est plus que ça, plus qu'un jeu de l'esprit, d'une part parce que les jeu de l'esprit sont instructifs et profitables et parce que l'exobiologie (par exemple) est très profitable à nos connaissances bassement terrestres. Ici il s'agirait plutôt d'exo-épistémologie, mais pourquoi pas ?
  • >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>À remarquer toutefois que si sur Terre on utilise deux nombres sans dimension N et M il est bien possible qu'ailleurs on utilise et <<<<<<<<<<<<<<<<< Oui d'accord. C'est justement un phénomène qui apparaît avec le Nombre de Best (ou de Davies) qui vaut le produit du Cx quadratique par le Reynolds au carré. Mais ce Nombre de Best ne peut être nullement rapproché du Reynolds ni du Cx quadratique (il exprime tout autre chose). Par contre, ce même Nombre de Best peut être rapproché du Nombre d'Archimède ou de Galilée (dont il diffère par un foutu scalaire ou par une foutue puissance). La présence de scalaires dans une définition de Nombre sans Dimension doit être strictement motivée, à mon sens, par les simplifications qu'elle apporte (par exemple le scalaire 1/2 dans une des définition des coefficients aérodynamiques (ce 1/2 trouvant sa source dans le libellé de la Pression Dynamique, lequel produit d'ailleurs une définition plus simple de ces coefficient)(la normalisation mondiale des coefficient aérodynamique s'est produite dans les années 20, sur une proposition de Richard Knoller appuyée par Prandtl lui-même, voir NACA Technical Note N° 134).
  • >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>je dirais plutôt a contrario [...] que si l'on trouve une équation rebelle à la dédimensionnalisation on est à peu près sûr d'avoir trouvé quelque chose de complètement mineur.<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<< Oui. Mais ça n'empêche peut-être pas le constat contraire. Peut-être nos collègues auront-ils une opinion sur la question...
  • >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>L'article détaille [...] deux sources d'intérêt importantes : [...] similitude des modèles réduits [...] extrapolation des résultats expérimentaux.<<<<<<<<<<<<<<<<<< : Oui c'est important de parler de telles mises en pratiques des Nombres adimensionnels et de la difficulté de les respecter tous en même temps. Dans la pratique, les Reynolds sont fréquemment transgressés dans les souffleries (en régime super-critique évidemment) ou les bassins de carène (au profit du Nombre de Froude) de sorte que de nombreuses corrections doivent être faites.
Amicalement,Bernard de Go Mars (discuter) 5 septembre 2018 à 11:46 (CEST)[répondre]

Références

  1. Il s'agit de la formule de Duperray. Bizarre, il me semble que j'avais un autre nom en tête.

Ajout du Nombre de Best à la liste[modifier le code]

Bonjour à tous. J'ai ajouté le Nombre de Best (ou de Davies) à la liste. Ce Nombre est utilisé par les météorologues qui étudient la décantation dans l'atmosphère des hydrométéores solides ou liquides (cristaux de glace ou de neige, grêlons, gouttes d'eau). Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 12 septembre 2018 à 11:38 (CEST)[répondre]

Nombre de Lin[modifier le code]

J'ai découvert à l'instant l'existence du "Nombre de Lin". Il est le quotient du Strouhal par le Reynolds de l'écoulement considéré. Quotient effectué, il vaut . Il permettrait donc de s'affranchir de la dimension dans l'étude de tourbillons de Bénard karman (de fréquence notée , ici)... Qui en a entendu parler ? Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 30 juin 2020 à 22:11 (CEST)[répondre]

Bonjour,

Je me demande si l’albédo et la réflectance devraient être ajoutées à la liste des grandeurs sans dimension.

2A02:2788:22A:100D:4169:D178:FCCC:5DDD (discuter) 9 octobre 2020 à 14:16 (CEST)[répondre]

Bonjour à toi, anonyme ! Pour répondre à ta question (qui est une bonne question), je dirais non. Car tous les taux (et les ratios) sont nécessairement sans dimension, mais ce n'est pas pour autant qu'ils représentent des nombres adimensionnels intéressants. La magie des nombres adimensionnels c'est que, pour résoudre un problème, on brasse énormément de paramètres dimensionnels, puis, lorsqu'on propose une solution, il s'avère que cette solution prend en compte ces paramètres mais sous la forme d'un nombre adimensionnel. L'exemple le plus simple, pour moi est le Nombre de Reynolds qui caractérise l'importance relative des forces d'inertie et des forces visqueuses. Ce nombre de Reynolds est bien constitué de 3 paramètres dimensionnels, mais leur combinaison (dans le nombre de Reynolds) est sans dimension. Cette réponse est évidemment incomplète, mais c'est un début de réponse. Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 9 octobre 2020 à 16:50 (CEST)[répondre]
Bonjour à vous deux. Je ne serai pas aussi formel que Bernard de Go Mars : tous les rapports sans dimension sont des grandeurs sans dimension. C'est vrai que d'un côté on a des rapports triviaux (rapport de forme, densité, fraction massiqueetc., et pourcentages de tout poil) et de l'autre des nombres sans dimension qui sont des rapports astucieux mêlant des grandeurs de dimensions variées (Ca, Ra, Reetc.), mais ces derniers peuvent généralement être aussi écrits comme le rapport de deux grandeurs de même dimension (deux temps caractéristiques, deux longueurs caractéristiques, deux vitesses caractéristiques, etc.). L'albédo et la réflectance (d'ailleurs quasi synonymes) ne sont ni plus ni moins triviaux que d'autres présents dans le tableau. Il faudrait peut-être scinder ce tableau en deux, l'un pour les rapports de deux grandeurs directement mesurables, et l'autre pour les rapports plus élaborés. — Ariel (discuter) 9 octobre 2020 à 17:18 (CEST)[répondre]
Bonjour Ariel et merci pour ta réponse. Je n'étais pas formel (ou espérais ne pas l'être). Ce que tu dis, Ariel, est très intéressant : que l'on peut manipuler les nombres adimensionnels pour les ramener au rapport de deux grandeurs de même dimension ! (il faudra que j'essaye) Donc il se pose un problème éditorial dans la mesure où l'on nomme Nombres adimensionnels des nombres de formules généralement élaborées (mais il faut admettre qu'on en trouve rarement la liste). Donc merci Ariel de nous pousser à réfléchir. Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 9 octobre 2020 à 22:43 (CEST)[répondre]
Je pense que cette façon de voir les choses (grandeur sans dimension = rapport de deux grandeurs de même dimension, directement mesurables dans les cas triviaux, calculables dans celui des nombres sans dimension « astucieux »), qui n'est pas toujours indiquée dans les ouvrages spécialisés, est presque systématiquement valable (mais pas univoque : un même nombre sans dimension peut assez souvent être vu comme le rapport de deux temps caractéristiques ou celui de deux longueurs caractéristiques, par exemple). Les exceptions sont à ma connaissance très rares mais j'en connais au moins une, le nombre de Rayleigh (parce qu'il mêle trois phénomènes physiques différents) ; en fait, Ra = Gr × Pr où Gr et Pr obéissent à la règle générale. — Ariel (discuter) 10 octobre 2020 à 07:39 (CEST)[répondre]
En partant sur le chemin que tu ouvres, cher Ariel, j'ai essayé de transformer le Nombre de Reynolds en le quotient de deux vitesses. Je n'ai pas réussi (mais tu devrais pouvoir le faire). Le Reynolds pourrait être le quotient de la vitesse de l'écoulement (notée U dans le Reynolds) par la vitesse acquise dans une décantation en régime de Stokes dans le même fluide. Le problème c'est que ce quotient tendrait vers 1 dans le cas d'un écoulement de Stokes, alors que le Reynolds y tend plutôt vers zéro... Bref, si tu as des idées... Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 10 octobre 2020 à 10:31 (CEST)[répondre]
On peut considérer le nombre de Reynolds comme le rapport de deux vitesses, mais c'est en définissant une vitesse de diffusion (de la quantité de mouvement) , et j'évite comme la peste l'expression vitesse de diffusion que j'ai trop souvent vu employée dans des raisonnements mal ficelés. Je préfère dire que c'est le rapport de deux temps caractéristiques : est le temps caractéristique mis par la diffusion (de la quantité de mouvement) pour « équilibrer » les vitesses dans les zones intermédiaires entre le cœur de l'écoulement et les parois (pour l'écoulement dans un tuyau circulaire l'« équilibre » correspond à la loi parabolique classique de l'écoulement laminaire), et est le temps caractéristique mis par l'écoulement pour transporter le fluide sur des distances de l'ordre de (typiquement, la section du tuyau). Autrement dit, quand Re est très grand, le fluide peut s'écouler sur des distances très grandes (en comparaison de ) avant que la diffusion de la quantité de mouvement ait eu le temps de mettre son grain de sel dans la distribution transversale des vitesses. — Ariel (discuter) 10 octobre 2020 à 11:39 (CEST)[répondre]
Me voilà propulsé bien loin de mes limites de compétence ! Bravo pour cette explication (qui m'échappe en grande partie). Cela me blesserait si je n'avais passé ma vie à ne pas comprendre grand-chose ! Même si le peu que je comprenais, j'étais enthousiaste à l'idée de le faire partager ! (d'où mes contributions à Wikipédia)
En tout cas, le problème reste entier pour ce qui est de choisir les ratios et rapport qui auront l'honneur d'être cités dans l'article ! Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 10 octobre 2020 à 16:18 (CEST)[répondre]
Comme je le disais dans ma première intervention ci-dessus, on pourrait faire un tableau pour les nombres sans dimension définis par le rapport de deux grandeurs (de même dimension) directement mesurables, et un autre tableau pour les autres (les plus intéressants). Cette scission sent un peu le TI, mais la structuration de la présentation d'informations sourcées (ou liées à des articles, ce qui revient au même) fait partie — je pense — de la liberté de rédaction des contributeurs de l'encyclopédie. — Ariel (discuter) 10 octobre 2020 à 16:55 (CEST)[répondre]
P.S. Parmi les nombres sans dimension classiques (= nommés) il y en a peut-être quelques uns qui devraient logiquement aller dans le premier tableau. J'en vois au moins un, le nombre de Mach Ma (rapport de la vitesse d'un mobile à la vitesse du son, toutes deux des grandeurs directement mesurables). — Ariel (discuter) 11 octobre 2020 à 07:09 (CEST)[répondre]
D'accord. Mais je ne suis pas à l'aise, de toutes façons, dans cette réflexion, car j'ai toujours accordé aux nombres sans dimension (Reynolds, etc.) une valeur magique (leur adimensionnalité leur conférant la même valeur dans toutes les civilisations de l'univers). Quant aux latitudes qu'il reste aux contributeurs, oui, il me semble qu'il leur reste cette liberté de présentation. Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 10 octobre 2020 à 18:46 (CEST)[répondre]
Pour ce qui est du nombre de Mach, ton raisonnement est bon, mais il est de fait que ce nombre de Mach est l'un des plus cités des nombres adimensionnels (ceux de l'actuelle liste de l'article), même si sa définition est des plus simples. Le placer à part apparaîtra donc curieux à beaucoup... Bref, il est difficile de faire la police, en la matière... Voici deux liens où des nombres adimensionnels sont listés : [1] et [2]. Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 11 octobre 2020 à 11:15 (CEST)[répondre]
J'ajoute ce lien vers un texte du CNAM :[3]. Ce texte comporte un certain nombre de rappels intéressants (en particulier sur la façon d'écrire les unités, mais j'imagine que ces rappels doivent figurer dans une page de Wp ou une autre). Ce même texte ne se prononce pas sur les nombres adimensionnels qui valent d'être mentionnés, mais il signale que ces mêmes nombres adimensionnels caractérisent souvent les régimes du phénomène étudié. C'est intéressant en ceci qu'avec l’albédo, par ex., on n'a pas de changement de régime, alors qu'avec le Mach on en a, et pas des moindres. Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 11 octobre 2020 à 12:27 (CEST)[répondre]
  • « ce nombre de Mach est l'un des plus cités des nombres adimensionnels » : mouais, bof. Sorti de l'aéronautique on n'en parle guère.
  • « il signale que ces mêmes nombres adimensionnels caractérisent souvent les régimes du phénomène étudié » : cette réflexion est sûrement un biais venant d'une personne obnubilée par la mécanique des fluides (ce qui certes n'est pas un crime). Dans bien d'autres domaines de la physique et des sciences de la nature, les nombres sans dimension servent plus généralement à juger si l'on peut négliger — au moins dans un premier temps — un phénomène devant un autre dans la modélisation d'une situation complexe.
Ariel (discuter) 11 octobre 2020 à 18:00 (CEST)[répondre]
┌─────────────────────────────────────────────────┘
Cher Ariel, tu écris :
"bof. Sorti de l'aéronautique on n'en parle guère.". Il est vrai qu'en cuisine on n'en parle guère. Mais on pourrait faire des études statistiques qui démontrerait que le nombre de Mach est le plus connu, même des cuisiniers.
"cette réflexion est sûrement un biais venant d'une personne obnubilée par la mécanique des fluides". Oui sans doute.
"Dans bien d'autres domaines [...], les nombres sans dimension servent plus généralement à juger si l'on peut négliger [...] un phénomène devant un autre [...]" D'accord, mais ce type de décisions ne relève-t-il pas d'un classement par "régime" ? : Régime inertiel, régime visqueux, pour les bas Reynolds, par exemple, transfert de masse convectif, transfert de masse par dispersion, etc....
Enfin bref, mes connaissances en physique n'embrassent pas l'ensemble des domaines ! Mais je ne demande qu'à apprendre... Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 12 octobre 2020 à 11:27 (CEST)[répondre]
Le mot régime est surtout courant en dynamique des fluides, même s'il est vrai que je l'ai rencontré dans d'autres contextes. C'est vrai que quand un nombre sans dimension comparant des phénomènes physiques (ce qui est le cas de la plupart des nombres « non triviaux » à l'exception du nombre de Mach et peut-être de quelques autres) passe un seuil (souvent voisin de l'unité) une loi simple est généralement remplacée par une autre, même si l'on ne parle pas toujours de changement de régime. Le nombre de Reynolds (et la dynamique des fluides en général) a ceci de particulier qu'au dessus du seuil le frottement visqueux ne devient négligeable que « presque partout ». L'existence des fichues parois fait qu'on ne peut pas le négliger totalement (lois d'écoulement en régime turbulent). C'est peut-être aussi pour ça (mais je n'ai pas de démonstration à disposition) que le nombre de Rayleigh critique est, bizarrement, très différent de l'unité (plutôt plusieurs milliers). — Ariel (discuter) 12 octobre 2020 à 13:51 (CEST)[répondre]
Merci pour ces informations. Pour ce qui est de l'influence du Reynolds, on peut dire qu'elle divise le monde des écoulements en un certain nombre de régimes : le régime de Stokes (où l'inertie du fluide n'intervient pas), le régime de Newton (ou plage de Newton) où l'inertie est primordiale, le régime critique (dû à la transition de la Couche Limite depuis l'état laminaire jusqu'à l'état turbulent), puis le régime post-critique (tout ceci en oubliant tous les régimes intermédiaires qui sont plutôt définis comme les zones de validité de certains calculs et en ne nommant pas les régimes sous-critique et supercritique). Mais ceci ne nous avance guère dans le choix des nombres adimensionnels "triviaux" (si j'utilise bien ce mot). Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 12 octobre 2020 à 15:09 (CEST)[répondre]

Renommage en Grandeur adimensionnelle[modifier le code]

Bonjour Verturquoise Émoticône
J'ai annulé votre renommage de cet article en Grandeur adimensionnelle. Même si je ne suis fondamentalement pas contre ce renommage, ce type d'initiative doit être au préalable soumis à la communauté et discuté avec d'autres contributeurs. Vous êtes nouvelle semble-t-il sur Wikipédia, et ce genre d'erreur est normal et pardonnable Émoticône. Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à me contacter.
Je lance la discussion sur le Coin café du labo.
Cordialement. Patrick.Delbecq (discuter) 5 novembre 2021 à 22:46 (CET)[répondre]

En effet c’est un changement un peu trop unilatéral, ^^ au temps pour moi… En défense de la proposition, je considère que le terme est plus adapté au sujet, “sans dimension” fait un peu bricolage.
PS : je suis un garçon :)
PS2 : j’aimerais tout de même relier cette page à la page “dimension (physique)”, je vais essayer de caler une redirection pas trop maladroite. Verturquoise (discuter) 5 novembre 2021 à 23:09 (CET)[répondre]

Notification Verturquoise :,
Toutes mes excuses pour mon erreur de genre, vraiment désolé !
Afin d'être certain que les personnes auxquelles vous répondez soient notifiées, vous pouvez utiliser les modèles {{notif|''nom''}}, {{ping|''nom''}}, et d'autres que vous verrez en pratiquant wikipédia.
Je mets le lien dimension (physique) en bas de page dans les articles connexes.
Cordialement. Patrick.Delbecq (discuter) 5 novembre 2021 à 23:15 (CET)[répondre]
Au passage, n'oubliez pas qu'un principe de base de wikipédia est le sourçage. Donc que vous pensiez que Grandeur sans dimension fasse bricolage est une chose, mais ce n'est qu'un ressenti de votre part qui ne se base sur rien. Il faudrait que vous fondiez cette affirmation et votre renommage sur une ou des source(s). En l'occurrence cet article en manque, donc n'hésitez pas à le compléter sur ce point.

Aucun problème et merci pour vos conseils :) Notification “Patrick.Delbecq” :
Verturquoise (discuter) 5 novembre 2021 à 23:25 (CET)[répondre]
Notification Patrick.Delbecq : second essai… Verturquoise (discuter) 5 novembre 2021 à 23:29 (CET)[répondre]

Et les coefficients aérodynamiques ?[modifier le code]

Je me demande dans quelle mesure des lecteurs de Wp intéressés par la Mécanique des Fluides et leur quasiment généraux coefficients adimensionnels ne seraient pas rassurés de voir faite une mention rapide à ces coefficients adimensionnels (Coefficient de Portance, de Traînée, etc.). Dans ces derniers cas, il s'agit évidemment d'une simple adimensionnalisation par quotient (comme dans le Nombre de Mach, au demeurant). Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 1 avril 2023 à 12:08 (CEST)[répondre]