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Discussion:Bleu

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Le bleu du ciel et le bleu de la mer...

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... ne sont pas des couleurs de bleu. Il s'agit de la diffusion des rayonnements solaires à travers l'atmosphère qui font apparaître le spectre bleu préférentiellement aux autres couleurs. La mer, elle, est un miroir géant qui reflète la couleur du ciel. Ainsi, le ciel est rose-orangé le soir parce que l'angle de diffusion du rayonnement change, et donc l'épaisseur de l'atmosphère à traverser aussi ; et la mer devient verte ou grise en fonction de la température, et donc la présence d'algues en surface, ou de nuages plus ou moins épais (qui pourraient être bleus aussi, pour la même raison que le ciel est bleu, mais ce principe ne s'applique pas au ensembles de micro-particules en suspension...) A lire à ce sujet "Malicorne" de Hubert Reeves ;) [25 juin 2008 à 19:56 par 86.197.122.215]

• Effectivement, tout ce qui est dit dans l'article sur la soit disante couleur bleue du ciel et de la mer, et les reflections de l'un sur l'autre, est totalement faux. Je repasserai corriger si j'en ai l'inspiration… [7 novembre 2013 à 22:08 par 85.218.57.254]

  • bah. M'est avis que les finasseries qui prétendent briller avec ce genre de paradoxe sont plutôt ridicules. Ainsi, le saphir n'est pas bleu, ce n'est que l'absoption partielle des rayons lumineux qui le traversent qui donnent cette illusion, les ailes de papillon bleu ne sont pas des couleurs bleu, c'est un effet de la diffraction, les fleurs bleues, etc. PolBr (discuter) 8 août 2014 à 13:48 (CEST)[répondre]

« Bleu : qui est de la couleur du ciel quand il est pur »

— Dictionnaire de l'Académie française

Disparition d’un photo de bic bleu

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Aujourd’hui je viens de découvrir la disparition de la photo du bic bleu dans la gallerie. C’est-à-dire que l’espace réservé à la photo était toujours là, mais avec un carré blanc. La photo provenait de Wikimédia common et trouvait partement sa place dans la gallerie des “êtres, choses et objets” de couleur bleue. Quoiqu’en pensent les censeurs de wikimédia commons, le bic fait partie de notre culture, qui n’a pas utilisé un bic bleu pour écrire, faire un devoir scolaire ? Et pourtant, la photo a été censurée, si j’aibien compris, pour “non conformité” au règles wiki. C’est con. La photo datait de juillet 2006.

Image:Bic Cristal Pen 2006-07-11.jpg|Bic bleu --Wazouille 24 septembre 2006 à 20:28 (CEST)[répondre]

fli = bleu en lorraine ?

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jamais entendu parler (je suis lorrain) cela sent un peu le canular ? quelqu'un a t'il des sources ?

-- (non signé par 88.163.235.111 le 8 septembre 2010 à 05:55

  • Personne n'en a apporté. Je reporte ici le passage supprimé « Dans le nord de la Lorraine, la couleur bleue est parfois désignée sous le nom de fli et remplace le mot bleu dans ses usages courants (exemple: un ciel fli clair, une voiture fli turquoise...) ». Cette phrase avait été ajoutée le 6 avril 2009 à 10:00 par 86.76.213.188. Belle carrière si c'est bien un canular. PolBr (discuter) 8 août 2014 à 13:25 (CEST)[répondre]

histoire de bleu

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Bonjour,

Je me demandais si l'étymologie qu'il est fait de bleu, ici blao en althochdeutsch, était valable pour le français, langue latine. Ca l'est probablement pour l'anglais, mais que dire du français, de l'italien... du grec Μπλε, du finnois Sininen et du tchèque ou il se dit Modrà ? Enfin peut être est-ce pour ces langues une autre histoire. 7 jun 2005 à 23:01 (CEST) Vlad2i поговорить / أن يتحدّث

Il faudrait que je relise Le Bleu de Michel Pastoureau, mais je crois me souvenir que le mot «  bleu » est d'apparition tardive en Europe latine. sebjd 7 jun 2005 à 23:05 (CEST)
Après relecture de la première partie « Une couleur discrète. Des origines au XIIe siècle ». Le bleu apparaît peu dans la littérature et les vestiges de l'Antiquité grecque et romaine. Les couleurs majeures et signifiantes de l'époque sont souvent le rouge, le noir et le blanc (et parfois le vert) ; Pastoureau signale que c'est plus des symboles que des couleurs qui sont employés.
En grec, deux mots désignent fréquemment les choses bleus : glaukos (racine non grecque, sens imprécis, d'un minerai ?) et kyaneos. Les deux désignent souvent autant le bleu plus ou moins clair que des couleurs diverses et variées. Quand des choses à coup sûr bleu sont désignés par des adjectifs reliant habituellement à d'autres couleurs.
En latin, beaucoup de mots désignant le bleu sont polysémiques et d'usage discordant et fluctuant. Le bleu est aussi la couleur des barbares (ils s'en peignent par exemple).
En sciences, l'arc-en-ciel comprend selon sept auteurs antiques plusieurs couleurs, jamais le bleu.
Pour Pastoureau, le bleu devient une couleur omniprésente au XIIe siècle, certainement par conjonction de deux évolutions : une évolution technique (on sait faire une belle teinture bleue qui tienne) et une évolution des mentalités (emploi du bleu comme couleur de la Vierge en remplacement du blanc, et utilisation de l'azur dans ses armes par le roi de France fin XIIe).
Pour l'auteur, les deux mots azur et bleu viennent de langues étrangères au monde gréco-romain car la couleur n'est alors pas porteuse de sens. D'où l'emploi médiéval d'un mot germanique (bleu) et d'un mot arabe (azur).
Pour le moment, je ne sais comment utiliser le livre de Pastoureau dans cet article, de peur de plagier. Si ces données peuvent au moins éclairer la question de Vlad2i. sebjd 8 jun 2005 à 19:01 (CEST)
Pour le grec ancien, j'avais une idée (ca a donné glaucome et cyan, au passage). Pour l'antiquité, les toges grecques étaient bleues me semble-t-il, mais leur nom ne me revient pas. Si ce que tu dis est vrai, alors ma remarque est à annuler, effectivement, bleu viendrait du germanique blao - et azur de l'arabe. 9 jun 2005 à 13:37 (CEST) Vlad2i поговорить / أن يتحدّث

partie coupée de l'article pour y être retravaillé par ceux qui veulent

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Le suite est une sorte de résumé assez complet du livre de michel pastoureau bleu histoire d'une couleur'travail fait avec sérieux pour le module de couleur de l'académie royale des beaux arts de bruxelles pour Mr Clemens professeur. Michel Pastoureau : Bleu : Histoire d’une couleur


Comme le dit Michel Pastoureau, la couleur est avant toute chose un fait de société car ce sont les sociétés qui donnent leurs significations aux couleurs. Le présent travail a comme objectif de présenter et d’expliquer à l’aide du livre « Bleu : histoire d’une couleur » quels sont les ingrédients qui ont servi à créer la couleur mais aussi les supports qui ont servi à recevoir la couleur et enfin les sociétés qui en ont fait usage. La préhistoire nous a laissée les premières formes de peintures sur les parois des cavernes. Ainsi depuis les premières formes de peintures pariétales jusqu’à aujourd’hui, l’homme a tenté d’associer son activités social je parle ici des scènes de chasses à une activités artistique je parle ici de la peinture. La peinture en elle-même n’est rien d’autre qu’un médium qui servira à exprimer l’activité d’un groupe.

Commençons par le début c’est à dire par le travail de l’historien qui éprouvera des difficultés qui sont de trois ordres. Michel Pastoureau démontre que les premiers documents qui serviront à la recherche de l’historien comportent les couleurs que le passé nous a transmis et que nous ne voyons pas avec le même regard et le même éclairage pour résumer nous ne regardons pas ces documents dans les mêmes conditions. Nos sociétés ont prient l’habitude d’étudier des images et des documents au moyens de photographies en noir et blanc et même avec l’avancées des technologies, les historiens de l’art ont gardés se schéma et ces habitudes.

En second lieu la méthodologie de recherche fait que l’historien est confronté à divers problèmes qui caractérisent la couleur, c’est à dire l’aspect physique, chimique, matériel, technique, iconographique, idéologique, emblématique, et enfin symbolique. Ce n’est que lorsque ces problèmes apparaissent que l’historien choisit d’encadrer une problématique de la couleur et en délaisse le reste en plaquant sur les objets et sur les images des informations que nous apportent les textes. La méthodologie voudrait que ces mêmes historiens procèdent comme l’ont fait et le font les préhistoriens en présence uniquement de peintures pariétales qui ne bénéficient pour cette époque aucunement de document écrit.

Les préhistoriens analysent les dites peintures pariétales et tirent de ces images et de ces objets du sens, des logiques, des systèmes, en étudiant par exemple les fréquences et les raretés, les dispositions, les rapports entre le haut et le bas, la gauche et la droite, le devant et le derrière, le centre et la périphérie. Je pense que les études d’Henry Leroy Gourand présentes un intérêt particulier dans une méthodologie de recherche sur la couleur. A ce sujet Henry Leroy Gourand dira : « Ces faits avaient attirés depuis longtemps l’attention de l’abbé Breuil qui, au sujet de Niaux, prit position pour considérer ces signes comme des indications topographiques qui permettaient de reconnaître les dangers du parcours et de s’orienter » dans les sanctuaires.

En troisième lieu la difficulté est d’ordre épistémologique car il est impossible aujourd’hui de poser sur les images, les objets, les monuments, produits dans les siècles passé nos points de vus, conceptions et nos classements de la couleur car notre vision de la couleur aujourd’hui n’était pas celle des sociétés d’autre fois et ce ne sera probablement pas celle des sociétés futur. Il faut savoir que durant des siècles et des siècles le blanc et le noir faisait parti intégrante du registre des couleurs et que le spectre et l’ordre spectral des couleurs sont inconnus avant le 17ème siècle, et que l’articulation des couleurs primaire et secondaire n’émerge que très lentement durant ce même siècle et ne s’imposeront vraiment qu’au 19ème siècle.

Le travail de Michel Pastoureau est intéressant car pour entreprendre cette histoire de la couleur bleu, il prend en compte toutes les autres couleurs qui l’entourent sans en isoler aucune et comme il le dira lui même : « pour entreprendre cette enquête sur la couleur, le travail de l’historien est double…, d’une part il lui faut essayer de cerner ce qu’à pu être l’univers des couleurs pour les différentes sociétés qui nous ont précédés, leurs lexiques, leurs nominations, la chimie des pigments, les techniques de teinture, les systèmes vestimentaires, les codes qui les sous-tendent,…… les instances moralisatrices, les spéculations d’hommes de science, les créations des hommes d’arts »

Le présent livre pose les jalons d’une histoire de la couleur bleue en commençant par les peuples de l’Antiquité donc de manière chronologique nous commencerons notre découverte au Néolithique. Il faut savoir que le bleu dans l’Antiquité et pour les peuples qui vécurent à cette époque n’est pas placé sur un piédestal contrairement aux civilisations du 20ème siècle. Cette couleur compte peux compte tenu du fait que pour les grecques elle est une couleur de deuil et pour les romains désagréable et dévalorisante. Pour Rome elle est la couleur des barbares des Celtes et des Germains. Or cette couleur aujourd’hui est la couleur préférée des Européens loin devant le vert et le rouge. La première observation que l’on peut faire c’est qu’au fil des siècles la tendance pour les codes de couleurs s’est renversé, le livre présent ce renversement et insiste sur ce fait marquant. Il montre d’abord le désintérêt du bleu dans les sociétés de l’Antiquité et du Haut Moyen Âge, et insiste sur un revirement à 180 degré pour les sociétés du 12ème siècle et la valorisation qu’elles accordent au tons de bleu notamment dans le domaine du vêtement et de la vie quotidienne. Le livre insiste aussi sur les enjeux socio-économiques, artistiques, religieux lié à la couleur bleu jusqu’à la période romantique et met en valeur le triomphe du bleu à l’époque contemporaine. Parler du bleu c’est parler des autres couleurs comme je l’ai dis plus haut, opposer au bleu ses contraires mais aussi des couleurs auquel il a été associé pendant longtemps notamment le vert et le noir. Le jaune et le blanc ont fréquemment été mis en couple avec le bleu et enfin le rouge qui fut pendant longtemps son contraire, son complice et surtout son rival dans l’industrie de la teinturerie au 12ème siècle.

Le livre entretien des rapports plus que privilégiés avec le domaine du textile car c’est sans conteste le domaine qui lie le plus souvent l’artisanale à l’économique en passant par le domaine du chimique du théorique et enfin à la morale. Le domaine du Tissu lié à la teinturerie et un vecteur liant une recherche pluridisciplinaire. Pour ce qui concerne les sociétés les plus anciennes, le silence des documents et des témoignages étant absent car nous sommes dans une période de laquelle nous n’avons aucun document écrit ou présentant des théories sur la couleur. L’état actuel des connaissances fait partir l’activité de la teinturerie en Europe au quatrième millénaires avant notre ère ce qui permet de recueillir les premiers indices et témoignages visuelles et colorimétriques. Tous ces témoignages s’inscrivent dans les gammes des rouges. L’ingrédient « garance » servant donc à teindre les vêtements est probablement le plus ancien à avoir servit comme colorant sans mettre de coté le Kermès et autre substance végétale bois et écorces. L’époque Romaine sera sans doutes celle qui aura le plus mis en valeur la couleur rouge et mettra en place le vocabulaire latin coloré « coloratus » qui aura comme synonyme rouge « ruber »

Une première constatation peux être faite donc autour de la couleur rouge, c’est qu’elle semble remonter bien en amont de l’époque romaine et constitue une donnée anthropologique qui permet d’expliquer pourquoi dans les sociétés Indo-européennes la blanc a longtemps eu deux contraires. Une sorte de trinité imperturbable. Le rouge et le noir représentent les deux opposés du blanc, le rouge portant en lui la signification d’un tissu teint, le noir un tissu souillé, sale et non teint. Le blanc par contre représente un tissu non teint, pur et propre. C’est autour de ces trois pôles que s’articule les codes sociaux et les système de représentations jusqu’en plein Moyen Âge. Il est aussi bon de savoir que l’axe de sensibilité antique et médiévale s’articule autour de la luminosité et de la densité, paramètres organisé autour de cette double opposition (blanc/noir) et (blanc/rouge). La première organisé autour du problème du rapport à la lumière, son intensité et sa pureté, la seconde autour du rapport à la matière colorante à sa présence ou à son absence, à sa richesse et enfin à sa concentration dans le tissu. Pour résumer le noir c’est le sombre, le rouge c’est le dense et le blanc est à la fois le contraire de l’un et de l’autre.

La seconde constatation c’est que le bleu n’a pas sa place dans cette organisation, non pas que cette couleur n’existe pas mais sur un plan symbolique et social elle ne joue pas dans la même cour que les trois couleur citée c’est à dire le blanc/rouge/noire. Je remarque aussi qu’entre le milieu du 12ème et le milieu du 13ème siècle le système provenant de la protohistoire s’articulant autour des trois couleurs « primaire » prend fin de manière assez brusque en quelques décennies. Cette trinité est chamboulée en grande partie par les théories scientifiques faisant place à un schéma passant de trois couleurs à un système à six couleurs autour du quelle nous vivons encore en grande partie aujourd’hui.

L’ingrédient Indigo est connus depuis le Néolithique et favorise son expansion dans l’industrie du vêtement et de l’étoffe. L’indigo est aussi un produit d’exportation notamment l’indigo des indes. Les peuples de la Bible s’en servent bien avant la naissance du Christ, le seule inconvénient c’est que c’est un produit cher très peux répandus en Europe et réservé uniquement au étoffes de qualité. Cela est du au coût d’exportation. Il faut aussi différencier L’indigo venant d’Asie et la guède des celtes et des germains. La première étant de nature florale la second étant de nature minérale. Les croyances veulent que l’indigo est de nature minérale et est même associé à une pierre semi-précieuse voisine du Lapis-lazuli, cette croyance perdura jusqu’au 16ème siècle.

Les enjeux religieux, économiques, stratégiques rentrent en ligne de compte dans la promotion du bleu en Europe médiévale. Commençons par l’enjeu religieux car on sait que la Bible parle beaucoup des étoffes et des vêtements mais très peux de teintures et de couleurs. La Bible est le siège de certains termes de couleurs qui varient beaucoup d’une langue à l’autre et se font de plus en plus précis au fil des traductions. Le Latin introduit beaucoup de termes de couleur là ou l’hébreu, l’araméen et le grec n’employaient que des termes de matières, de lumière, de densité, ou de qualité ; Par exemple là ou l’hébreu dit brillant, le latin lui dit « candidus » qui signifie blanc ou même « ruber » qui signifie rouge. Avant toute considération sur la symbolique des couleurs, une minutieuse enquête heuristique et philologique s’impose chaque fois que le texte des Ecritures est sollicité par l’historien.

Parlons des textes bibliques mais avant cela des textes théorique qui ont précédés car ils sont nombreux et divers. Tant en Grecque qu’en Latin, le terme bleu est difficile à nommer faute d’un ou plusieurs termes de bases comme je l’ai dis plus haut contrairement à la couleur blanche, noir, ou rouge. Les mots qui qualifient à l’époque grecque le bleu sont « Glaukos » et « Kyaneos ». Ces termes désignent sans doute un minerai ou un métal, sa racine n’est pas grecque et son sens est longtemps resté imprécis. Dans les récits homérique « l’Iliade et l’Odyssée » il n’existe pas moins de soixante adjectifs qualifiant le paysage et le décors et seulement trois qui parle de couleurs. A l’époque classique le terme « Kyaneos » désigne une couleur sombre tel que le bleu foncé mais aussi le violet, le noir, le brun etc.… En fait les termes de cette époque semblent désigner plus souvent un sentiment, une idée de couleur qu’ils n’indiquent sa coloration.

Mais à l’inverse pour qualifier la couleur bleue de certains objets minéraux, végétaux, les auteurs grecs emploie parfois des termes de couleurs qui ne correspondent pas au lexique grammatical de la couleur bleu. Par exemple on utilisera pour citer la couleur de la fleur d’iris le terme de rouge (erythros) ou le vert (prasos). D’où cette question historique que l’on s’est posé à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème : les Grecs voyaient-ils le bleu comme nous le voyons aujourd’hui ? Oui car l’appareil servant aux Grecs de l’antiquité est absolument identique à celui des Européens du 20ème siècle. Ce problème de pouvoir nommer le bleu se retrouve aussi dans le Latin classique et plus tard en latin médiéval.

Cette imprécision du lexique des bleus dans le Grecque antique et dans le Latin classique est en quelque sorte du pain bénis car c’est la preuve que l’on ne porte pas d’importance au bleu chez les auteurs Grecques et Romains et à la suite ceux du premier Moyen Âge chrétien. Cela favorisera en faite l’introduction de deux mots nouveaux dans le lexique latin pour désigner le bleu, l’un venu des langues germanique (blavus) l’autre, venant de l’arabe (azureus). Ce sont ces termes qui prendrons une place importante dans le lexique grammaticale et finirent par s’imposer dans les langues romanes.

Ainsi les Romains ne sont pas aveugles au bleu mais simplement ils lui sont hostile car comme je le dis plus haut c’est la couleur des barbares, qui au dire de César, de Tacite, d’Ovide et de Pline l'Ancien, ont l’habitude de se teindre les cheveux ou le corps afin d’effrayer leurs adversaires. Donc c’est une couleur de laquelle il faut se détourner à cette époque.

Au niveau des théories sur la vision et les couleurs, celles des grecques et des romains semblent traverser les siècles sans jamais s’affaiblir ni évoluer. Nous les appellerons « les courants qui s’opposent » et ils sont aux nombres de trois. Soit on est du coté de la théorie de Pythagore qui six siècles avant notre ère prétend que des rayons sortent de l’œil pour aller chercher la substance et les qualités des objets qui sont vus. Soit on est du coté d’Epicure qui pense le contraire c’est à dire que se sont les objets qui émettent des rayons se dirigeant vers l’œil. Soit on est Platonicien et on pense que la couleur provient d’un feu visuel sorti de l’œil et de rayons émis par les objets que l’œil perçoit. Malgré les compléments apportés par Aristote à cette hypothèse et malgré les améliorations des connaissances à propos de l’ancêtre de l’ophtalmologie, c’est cette théorie mixte héritée de Platon qui perdura jusqu’à l’aube des temps modernes.

Dans l’Eglise à partir de l’époque carolingienne et même avant (dès le 7ème siècle lorsqu’un certains luxe fait son apparition dans l’église), l’or et les couleurs brillantes s’emparent des tissus et du vestiaire cultuels. Ils faut savoir qu’à cette époque la liturgie est en grande partie placé sous le contrôle des évêques et les rares discours livresque sur la symbolique des couleurs n’ont pas de portée pratique, soit ne valent que pour certains diocèses. Ainsi les instances religieuse interdisent de manière très générale les vêtements rayés, bariolés ou trop voyants et cette tendance continuera dans ce sens jusqu’au concile de Trente. La couleur dominante dans le milieu du christianisme est le blanc, symbole d’innocence de pureté, du baptême, de la conversion, de la joie, de la résurrection, de la gloire et enfin de la vie éternelle. En l’an mille des textes font leurs apparitions ici et là glosant sur un nombre de couleurs (sept, huit, douze), supérieur à celui dont se sert alors le culte chrétien et dont il se servira par la suite. Chose étonnante c’est qu’aucun discours n’est fait sur la couleur Bleu. Même le cardinal Lothaire Conti de Segni futur pape sous le nom d’innocent 3 qui écrira les discours liturgiques les plus important et les plus dominant jusqu’au concile de Trente n’y fera pas allusion. C’est une chose troublante car les écrits d’innocent 3 deviendront des autorités à l’époque et repris par de nombreux auteurs au 13ème siècle. A cette même époque pourtant une révolution à lieu dans l’art des vitraux d’église, dans l’émail, dans la peinture, dans les vêtements et les étoffes, mais le bleu reste banni du système liturgique qui comme le pense Michel Pastoureau est un système né prématurément que pour accorder une place importante au bleu.

Il faut évidemment faire une différence entre les périodes de la chrétienté et l’usage du bleu. Il faut savoir que le bleu est utilisé de manière différente selon que l’on se trouve dans les îles Britannique ou la péninsule Ibérique au 10ème et 11ème siècle dans l’enluminure d’où le bleu est au abonné absent. Mais dès le 9ème siècle à l’intérieur de l’Empire carolingien, les miniatures sont peintes avec du bleu sombre servant souvent de fond à une scène, tantôt utiliser comme couleur pour le ciel afin de signifier la présence divine et enfin comme couleur pour les vêtements de la Vierge, de l’Empereur, ou de tel ou tel saint. Le bleu en l’an Mille est utiliser afin d’illuminer les plans les plus rapproché de l’œil. Considéré déjà à cette époque, le bleu pouvait ainsi se frayer un chemin dans l’art des vitraux au 12ème siècle et jouera le rôle de lumière divine et surface d’inscription des figures.

Mais voilà certains conflits viennent envenimer l’ascension de cette couleur au sein même de l’Eglise en mettant en scène des prélats chromophiles et prélats chromophobes. Si au 7ème siècle certains hommes de sciences pensent la couleur comme de la lumière, d’autre comme Claude évêque de Turin 9ème siècle et Saint Bernard au 12ème siècle pensent eux que la couleur est matière, recouvrant, qui cache (celare), ce qui trompe ainsi il faut s’en abstenir.

Ces conflits dans l’église viendront s’étaler depuis le 9ème siècle jusqu'au 12ème siècle et perdureront jusqu’à la Réforme Protestante au 16ème siècle. Les chromophiles dont le plus célèbre est Suger accordera énormément d’importance à la couleur à l’horizon des années 1130-1140 en l’église abbatiale de Saint Denis. Pour lui comme pour tous les abbés de Cluny depuis deux siècles rien n’est trop beau pour la maison du seigneur. Ainsi les mentalités acquiescent que Dieu s’exprime par les couleurs entre autre le bleu. Il faut donc considérer que le bleu n’aura son heure de Gloire qu’à dater du 12ème siècle et ainsi pour les siècles qui suivront, il y aura dans l’art occidental presque synonyme entre la lumière, l’or et le bleu. Ce Bleu et Or, on le verra apparaître comme signe distinctif du pouvoir royale de la maison de France et même plus en amont avec les rois capétiens qui userons d’un écu d’azur semé de fleurs de lis d’or. Les chromophobes dont leurs plus grand représentant est Saint Bernard pense que la couleur est une enveloppe, un fard une (vanitas) dont il faut absolument s’affranchir. Ainsi dans toutes les églises cisterciennes, il y a absence de couleur et la seule chose qui soit tolérable est le crucifix.

Il faut aussi remarquer qu’à dater du 12ème siècle même les icônes de l’église chrétienne ne sont pas épargnées par cette révolution de la couleur. Je prendrais comme exemple la vierge Marie qui nous le savons n’a pas toujours été habillée en bleu. Comme je le dis au début ce travail le bleu et la couleur en générale sont associés à un paramètre de luminosité et de densité. Le bleu ayant été à l’époque Antique et médiévale associé au noir, on comprendra que les vêtement de la vierge Marie dans la peinture ecclésiastique soit toujours de couleur foncé car associé à l’affliction, au deuil de son fils Jésus. C’est une idée qui est depuis longtemps présente dans l’art paléochrétien, qui se développe dans l’art carolingien et enfin dans l’art Ottonien. C’est pour cela que le Bleu connaîtra une telle ascension et ce grâce au culte Marial.

L’art gothique construit donc le succès de la couleur bleu par contre il n’arrive pas complètement à le vouer au culte Marial même si on n’en est pas loin. Arrive alors l’époque moderne et on constate que le bleu reste son attribut chromatique privilégié. Le baroque installe une sorte de nouvelle mode de la vierge dorée associé au divin, mode qui triomphe au 18ème siècle et surtout au 19ème siècle. Le dogme de la vierge immaculé vient chambouler ces modes car par définition Marie a depuis sa naissance été préservé du pêché originel. Ainsi de manière définitive sa couleur deviendra le blanc reconnu par le pape Pie 9 en 1854. La couleur iconographique de la vierge Marie est symbole de pureté et de virginité. Donc l’Eglise s’accorde enfin et ce depuis des temps anciens sur la couleur iconographique et liturgique du culte Marial. Cela n’est pas nouveau car on sait que depuis le 5ème siècle pour certain diocèse et le pape Innocent 3 au 12ème siècle, que les fêtes de la Vierge sont associées à la couleur blanche.

On peut dire que la Vierge Marie est un référent plus qu’intéressant pour un historien de l’art car il permet de montrer que le culte Marial est passé par toutes les modes et à toutes les sauces.

Les armoiries font aussi l’objet de ces modes et elle touche les domaines de la vie sociale. Les armoiries apparaissent un peux partout en Europe occidentale dans le courant du 12ème siècle et leurs diffusion sont très rapides. Pourquoi cela ? Elle sont très importante d’un point de vu social et géographique. Elle sont une sorte de carte d’identité de l’époque et elle permettent de reconnaître tel ou tel grand seigneur ou syndicat (ex drapier). Les armoiries du roi de France dont j’ai un peux parler plus haut présentent une couleur azur (qualifiant ici la couleur bleue dans la langue française du blason) semé de fleurs de lis d’or. La couleur du blason par définition n’a aucune signification car un grand nombre d’armoiries médiévales ne nous sont pas connues par des représentations en couleurs mais seulement par le biais du langage héraldique qui donne les armoriaux ou les textes littéraires. Dans ces textes les termes de nuances ne sont jamais précisés et les termes de couleur se réduisent à des catégories pures. Ce qui veut dire que techniquement parlant toute la symbolique qui réside dans le médium (armoiries, blason) ne dépend pas du contexte technique, colorant ou pictural. C’est là que réside l’avantage de ce sujet d’études sur tous les autres documents.

Une autre source permet de s’informer sur l’utilisation de l’azur, il s’agit des armoiries imaginaire ou littéraire. Ainsi dans la littérature arthurienne, on voit apparaître dans le cours du récit un chevalier inconnu portant des armoiries plaines c’est à dire d’une seule couleur. C’est un moyen à fonctionnalité retardé qui permet à l’auteur de faire sentir à qui l’on à faire et de laisser libre cour à la pensée sur ce qui pourrait se passer. Les romans arthuriens français du 12ème et 13ème siècle, comporte en eux des codes de couleurs fortement récurrent. Par exemple un chevalier dont l’armure serait rouge est assimilé à une être animé de mauvaise intention ou bien il s’agirait d’un personnage venu de l’autre monde. Un chevalier noir serait un personnage du premier plan qui cherche à cacher son identité ; il est bon ou l’inverse car le noir dans ce genre de littérature n’est pas assimilé au côté obscur. Le chevalier blanc est quand à lui l’être gentil, c’est souvent un personnage âgé, ami ou protecteur du héros. Un chevalier vert peut être soit bon soit mauvais et est fréquemment associé à un jeune imprudent, impétueux, cause de désordre. Jusqu’au 13ème siècle dans ce genre de littérature le bleu n’a pas sa place ne signifie rien et est trop pauvre d’un point de vue héraldique et symbolique pour être utiliser dans un tel procédé narratif.

Mais voilà tout évolues et au 14ème siècle on peut voir apparaître des chevaliers bleus qui ont comme qualité d’être des personnages courageux, loyaux, fidèles. Ils sont au début des personnages de second zone et ensuite ils apparaissent au premier rang au point que Froissart lui même en 1361 et 1367 va jusqu’à rédiger un Dit du bleu chevalier, ce qui aurait été impensable, car non signifiant, à l’époque de Chrétien de Troyes ou des deux générations qui l’ont suivi.

La promotion du bleu est en grande partie du au succès du roi de France comme cela a été le cas pour le culte Marial. Depuis la fin du 12ème siècle et même plus en amont les rois capétiens avaient un écu d’azur semé de fleurs de lis d’or, c’est à dire d’un écu à fond bleu parsemé de fleurs stylisé de couleur jaune. Cette couleur était d’abord dynastique avant de devenir héraldique suite à la symbolique qu’elle a jouée dans le culte de la vierge protectrice du royaume de France et de la monarchie capétienne. Le prestige du roi de France est tel que toute les grandes familles royales d’Europe imitent et font entré dans leurs propres armoiries d’abord en France et ensuite dans toutes la chrétienté occidentales. Cet engouement est telle qu’il contribue donc grandement à la vogue des tons de bleus entre le 13ème et 14ème siècle. D’autant que sur les étoffes, le progrès des techniques tinctoriales réalisé à partir du 12ème siècle permet la fabrication d’un bleu clair et lumineux au lieu des bleus ternes, grisâtres ou délavés des siècles précédents. Les foyers de résistance que sont les pays germaniques et l’Italie ne résisterons pas longtemps à cette tendance et à la fin du Moyen Âge même les hauts dignitaire d’Allemagne et d’Italie adopte la couleur bleu. Le rouge reste d’actualité afin de signifier le pouvoir impérial et papal.


Une chose est sur à cette époque le fait d’être teinturier ou drapier demande beaucoup de courage, énormément d’organisation et enfin de réglementation. On voit s’installer une certaines rivalités au sein des foyers de la teinturerie dans les grandes villes d’Europe. Ainsi on peut constater que ces métiers sont cloisonnés et sévèrement réglementé. Les textes sont nombreux dès le 13ème siècles et ceux-ci montre l’organisation, le cursus, la localisation mais aussi les droits et obligation de ses travailleurs. Il s’agit là d’une activité qui pollue beaucoup les eaux et les rivières. On sait que ces activités représentent un pôle majeur dans les grandes villes Européenne médiéval et sont représenté par des syndicats de teinturiers et de drapiers puissamment organisés. Beaucoup de conflits sont présent à cette période surtout entre teinturier qui travail des couleurs différentes mais surtout des oppositions entre drapier, tisserands ou tanneurs. Des procès verbaux sont les documents qui permettent de comprendre et savoir comment s’organise le travail de ces grands industriels.

Prenons l’exemple des tanneurs qui travaillent avec des cadavres d’animaux, la plupart des conflits qui ont lieux ne portent pas sur le tissu mais sur l’eau de rivière qui est pollué par l’activités des tanneurs et que les teinturiers ne peuvent plus utiliser faute d’eau propre. Mais d’autres anecdotes portent aussi sur les conflits des teinturiers entre eux ; qui du fait que le voisin teinturiers teint en rouge et l’autre en bleu. Lorsque l’on possède une licence pour teindre en rouge on le fait uniquement pour cette couleur et pas en bleu c’est interdit et vise versa. Si donc dans une ville donnée, les teinturiers de rouge sont passés les premiers, les eaux de rivière seront fortement rougis, ainsi les teinturiers de bleu ne pourront pas avoir accès à l’eau du fait qu’elle est souillé par le colorant rouge. A Rouen au 16ème siècle la ville instaure un calendrier pour l’accès des teinturiers à l’eau des rivières avoisinantes, que l’on inverse ou modifie chaque semaine, afin que tour à tour chacun puisse bénéficier des eaux propres. Cette réglementation est poussé plus loin à Milan au 14ème et 15ème siècle ou l’on sépare les teinturiers d’une même couleurs selon l’ingrédient qu’ils utilisent. Les teinturiers de rouge qui utilise du kermès ou de la cochenille (produit très cher importé d’Europe occidentale et d’Orient) ne sont logés à la même enseigne que ceux qui utilisent la garance (produits moins coûteux de fabrication régionale). Les utilisateur de Kermès visent une clientèles très riches ainsi leurs techniques est plus nobles et l’activités n’est pas soumise au même taxes au même réglementation contrairement aux utilisateur de garance qui eux visent une clientèle dirons nous plus terre à terre.

Pour l’historien, la question la plus importante est de savoir quel est le moteur de cette soudaine promotion du bleu et la cause profonde des différentes mutations qui affectèrent l’ordre des couleurs dans son ensemble. S’agit il d’un progrès technique ou d’une découverte chimique qui permettra soudainement aux teinturiers occidentaux de réussir en quelques décennies ce qu’ils avaient été incapable de faire pendant des siècles. La réponse étant que c’est le symbolique et l’idéologique qui précède l’avancé chimique et technique, et c’est la demande qui précède l’offre. Il est clair que la promotion du bleu entre le 12ème et le 14ème siècle est la conséquence d’un bouleversement des valeurs sociales, des systèmes de pensée et des modes de sensibilités. L’essor du bleu n’est pas un acte isolé mais n’est par métaphore que la partie visible d’un iceberg et que la partie cachée de celui-ci tend à dire qu’il y a un profond bouleversement en ce qui concerne l’ensemble des couleurs et des relations qu’elles entretiennent entre elles. L’ordre ancien fait place à un ordre nouveau des couleurs.

On peut aussi observer que le bleu tout en passant par la phase royal et marial, il devient une couleur moral, la raison étant que durant tout le Moyen Âge cette couleur à été influencé par des courants moralisateurs en phase d’épuisement. La seconde raison réside de l’attitude des grands réformateurs protestants du 16ème siècle, à l’égard des pratiques sociales, artistiques et religieuses de la couleur. On trouve à cette période de grandes mutations, mais aussi la promotion du noir à partir du milieu du 14ème siècle qui profitera grandement au bleu au détriment du rouge. Cette promotion du noir nous la subissons encore aujourd’hui dans nos modes d’habillement par nos fameux smokings noirs et petit robe noir en passant par nos vêtements de deuil. Il faut savoir que rien n’arrive par hasard et que cette promotion des couleurs sombres fait suite à divers facteur d’abord moraux, économique, et démographique. Après la peste noire qui à fait rage en Europe au 14ème siècle certains décrets vestimentaires furent instauré, certains avant même l’arrivée de la peste. Il est aussi bon de savoir que la raison d’être de ces lois est triple. Elle sont là pour freiner les dépenses à tous les niveaux de classe sociale, freiner l’endettement mais aussi le luxe ostentatoire qui ne fait pas bon ménage avec l’image que véhicule la tradition chrétienne de modestie et de vertu.

Les courants moralisateurs de cette époque dont la Réforme protestante est l’héritière tentent par tous les moyens d’instaurer des lois contre toutes les innovations et bouleversements sociaux qui pourraient surgir à cette époque. Ces tentatives sont souvent dirigées contre les jeunes et les femmes en quête de nouveauté et de confort. Ces lois et décrets sont une sorte de frontière sociale idéologique afin de maintenir une certaine cohésion sociale, mais aussi d’éviter les glissements d’une classe à une autre. Le vêtement est le premier indice qui permets de savoir à quelle catégories social on appartient et donc de surcroît, rompre ces barrières équivaut à rompre l’ordre établit par Dieu sur terre ce qui est à la fois sacrilège et dangereux. Il faut savoir aussi que certaines couleurs sont formellement interdites aux modestes couches sociales, on en voit un parfait exemple en Italie avec les célèbres « écarlates de Venise » obtenus à l’aide de Kermès que l’on sait venir d’Orient et destinée au princes et grands dignitaires. La tentative de la réforme protestante sera de faire sortir des temples de culte toute la couleur, comme tentera de le faire Saint Bernard au 12ème siècle, ou encore carlstadt, Melanchton, Zwingli et Calvin. Par contre l’attitude de Luther semble plus nuancée car après les saccages de l’été 1566 dans le Nord des Pays Bas, celui-ci éprouve un certains respect pour les images anciennes que l’on retire des sanctuaires ou que l’on recouvre. Cela prouve qu’il y a une certaines tolérance à l’égard des œuvres composée de couleur jugé « honnêtes » qui sont le noir, le gris, le blanc, le bleu.

Cette réforme se base sur les récits bibliques entre autre ceux de Jérémie s’emportant contre le roi Joachim, qu’il accuse de bâtir des église semblable à des palais « y percent des fenêtres, les revêtent de cèdre et les enduisent de vermillon » . La couleur rouge qui était jusque là la couleur de la Bible ne renvois plus au sang du christ mais au pêché et au luxe comme la figure emblématique de la Rome papiste, colorée comme la grande prostituée de Babylone.

Les écrits à propose de l’art et de la couleur au moment de la réforme sont souvent dispersé dans un grand nombre de pages très élevé, mais un auteur semble se démarquer et il s’agit de Calvin. Calvin ne condamne pas la couleur mais celle-ci doit être au service du religieux et tenté d’instruire et de réjouir au sens théologique et à honorer Dieu. L’art doit pour ainsi dire servir Dieu, l’art doit aider à la compréhension du Divin sinon l’art n’a pas sa place dans le lieu de culte. Ainsi un le grand représentant de l’art Calviniste se trouve en la personne de Rembrandt qui pratique souvent une sorte d’ascèse de la couleur, appuyé sur des tons foncés, peux nombreux (au point qu’on l’a parfois accusé de monochromie). La question qui se pose : « existe-t-il une palette calviniste ou une palette protestante ? ». Les protestants ont dans leurs palettes quelques dominantes et récurrences qui leur donnent une authentique spécificité chromatique, sobriété générale, horreur du bariolage, teintes sombres, effets de grisaille, jeux de camaïeux, recherche de la couleur locale, fuite de tout ce qui agresse l’œil en transgressant l’économie chromatique du tableau par des ruptures de tonalité. Chez les calvinistes on peut même parler d’un véritable puritanisme de la couleur, tant ces principes sont appliqués de façon radicale ce qui est le cas de Rembrandt.

On est droit de le penser. Pour Calvin l’église est coupable de faire étalage de parures et de richesses considérées comme inutiles chez Luther et Melanchton, la Réforme ne pouvait que partir en guerre contre la couleur et débarrasser l’église de toute vanité humaine. Pour Carlstadt l’église doit être aussi pur qu’une synagogue. La réforme à amené au vêtement protestant une image non seulement austère mais aussi passéiste, quelque peu réactionnaire car hostile aux modes et au changements. La réforme à amené une notion importante ; le bleu est la seule couleur honnête pour un chrétien La réforme prépara aussi le terrain à la science de Newton qui lui-même fit partie d’une secte Anglicane.

J’ai parlé plus haut des vêtements bariolés ou rayés formellement interdit, car ils sont jugés indignes d’un bon chrétien. Il en va de même pour tous ceux qui doivent de par leur travail ou leur situation, afficher une apparence digne et réservée comme par exemple les veuves, les magistrats, les membres du clergé et tous ceux dont la robe est longs.

Cette société réformatrice du 15ème siècle installe une sorte de code de l’habillement en vu de discerné les honnêtes citoyens de ceux qui sont en marge de la société. Les lois somptuaires ne table plus sur les couleurs interdites mais bien sur les couleurs prescrites. La couleur devient pour certaines couches sociales des marques infamantes, cela va de l’activité du chirurgien en passant par le bourreau, pour arriver à la prostituée et enfin aux infirmes et aux non-chrétiens.

Ces lois pour les non-chrétiens ont été instauré dès le 13ème siècle par le concile de Latran afin d’éviter le mariage entre chrétien et non-chrétien et la volonté de bien identifier ces derniers. Mais une chose est sur le bleu n’est pas infamant ni discriminatoire. C’est sans doute dans le domaine de l’habillement que la réforme a jouée le plus grand rôle et de manière durable. C’est aussi dans ce domaine que la plupart des penseurs de la réforme trouve le plus souvent des convergences et ce en liant l’habillement au domaine de l’art, du temple, de la liturgie. Pour la réforme le vêtement représente la déchéance de l’être humain. Il est admis par le réforme protestant les couleurs dites « honnête » mais proscrit les couleurs dites chatoyante tel que le rouge , le jaune, l’orange, le violet, le rose, et de nombreux vert catalogué déshonorantes. Dès le 16ème siècle le bleu est admis e définitivement rangés dans le tiroir des couleurs « honnêtes ». Parlons de la palette des peintres ou revenons un peux sur la peinture de Vermeer. La réforme et ses peintres avaient le monopole de la couleur mais à partir du 17ème siècle ce n’est plus le cas. Cette caractéristique se retrouve chez les peintres catholiques de mouvance Janséniste caractérisé par une palette sombre, dépouillé se rapprochant de la palette de Rembrandt qualifié de fuyante et nocturne. Quand à la palette de Vermeer qualifié par pastoureau comme le plus grand peintre du siècle. Ses bleus sont toujours fait à partir de Lapis-lazuli. Les coloris de Vermeer sont plus harmonieux, veloutés, plus raffinés, cela étant dû à un incomparable travail sur la lumière. Le travail des bleues de Vermeer distingue celui-ci de ses contemporains et surtout des peintres néerlandais du 17ème siècle.

Le 17ème siècle est un siècle qui verra naître un illuminé du nom d’Isaac Newton et des expériences sur le prisme et la décomposition de la lumière blanche en rayons colorés. Cette révolution exclura définitivement du registre des couleurs le noir et le blanc. Newton permettra à l’aide de ses expériences de quantifier par des mesures l’analyse de la couleur. Le début du 18ème siècle voit apparaître les nuanciers, les schémas et les échelles chromatiques qui mettent en valeur les lois, les nombres et les normes auxquels est soumise la couleur. La couleur perdra de son mystère. Ces théories font place nette sur toutes les croyances et bases de la couleur réduisant pour ainsi dire le schéma que l’on connaît au Moyen âge et à la renaissance s’articulant autour de six couleurs à trois couleurs. Les recherches que permette la gravure prouvent qu’il est possible à partir de trois couleurs que sont le rouge, le bleu, le jaune, d’obtenir toutes les autres couleurs de l’ordre spectral. Cette hiérarchisation permet d’installer le système des couleurs primaires et secondaires. Le triomphale totale du bleu à lieu à partir du 18ème siècle grâce à l’aide d’un colorant naturel qu’est l’indigo. Il est une substance dont l’emploi n’est pas libre mais aussi par la découverte d’un nouveau pigment artificiel permettant l’obtention tant en teinture qu’en peinture des tons nouveau parmi eux le bleu de prusse. Le bleu obtient à l’unanimité la place de leader des couleurs devant l’éternel rouge qu’il viendra remplacer dans le domaine des sciences. La connotation que le bleu avait dans l’Antiquité n’est plus et deviens la couleur par « excellence ». Cette réputation il l’entretien et l’amplifie avec l’arrivée du 21ème siècle.

Comme je le dis plus haut, la littérature permet la promotion du bleu à travers l’histoire par les récits du roi Arthur et autre roman de chevalerie. Mais il en est aussi de la littérature des lumières puis de celles des romantiques qui se fera l’écho de ce nouvel engouement pour les tons de bleus. L’habit bleu et jaune de Werther que Goethe décrit dans son roman épistolaire les souffrances du jeune Werther publié à Leipzig en 1774. Ce récit permet de voir quelle ont été les allés et venus du bleu au le Moyen Âge et le 20ème siècle entre la société et la littérature. La preuve est faite que l’imaginaire et la littérature font pleinement partis intégrants des réalités sociales. Goethe sera aussi le premier à avoir contre les newtoniens affirmer que la couleur ne peut en aucun cas se limiter à de simple formules mathématiques. Il a réintroduit l’être humain dans les problèmes de la couleur et ait osé affirmer qu’une couleur que personne ne regarde est une couleur qui n’existe pas. Partout le bleu profite d’un support de promotion que sont les textes, les romans mais aussi la poésie. Le bleu devient la couleur de l’amour, de la mélancolie et du rêve ; ce qu’il à été dans un sens dans la poésie médiévale où le terme »ancolie » (fleur de couleur bleu) et « «mélancolie » existait déjà.

A coté du bleu romantique, mélancolique, onirique, on voit naître le bleu national et militaire et politique.        

Ce bleu jouera un rôle important durant la révolution française avec la cocarde mais aussi dans le choix des couleurs des drapeaux nationales de pays comme les Etats-Unis, de la Grande Bretagne de celui de la France, mais aussi de celui de la Hollande. Il faut se remettre dans le contexte des guerres coloniales en particulier celui qui opposa les insurgés des colonies d’Amérique qui se dote à cette époque d’un drapeau tricolore présentant les mêmes caractéristiques que celui du drapeau da la couronne Britannique. Mais voilà il s’agit d’une sorte de contre drapeau ayant de par la disposition de ses couleurs une autre signification que celui de la couronne britannique. On se dit alors que si le drapeau britannique n’avait pas comporté de bleu celui des insurgés américain n’en aurait pas comporté et de surcroît ceux de la révolution française, de la France impériale et enfin celui de la France républicaine non plus. Et pour pousser l’explication un peux plus en amont il faut retourner en 1603 avec le roi d’Ecosse après son accession au trône d’Angleterre. Jacques Stuart réunira sous une seule bannière, la bannière écossaise en blanc et bleu et la bannière anglaise en blanc et rouge pour en faire le légendaire « Union Jack ».

Le bleu est la couleur la plus portée des uniformes en passant par les jeans, il n’en fut pas toujours ainsi comme on a pu le constater à la moitié du 18ème siècle. Cette montée des tons bleus au siècle des lumières s’essoufflera un peux après les ravages de la révolution, puis déclinera au 19ème siècle. En ville comme à la campagne, le noir revient à la charge mais uniquement pour quelques décennies. On verra le bleu utiliser pour des tas de vêtements est à divers moments à commencer par le phénomène qui à lieux avant et au sortir de le première guerre mondiale. La population européenne commence à diversifier ses styles vestimentaires, phénomène qui prendra de l’ampleur à partir des années 1920 notamment en ville avec les costumes bleu marine en passant par les uniformes de l’armée et des fonctionnaire tel que la police. De 1910 à 1950 le bleu prendra la place du noir en Europe et aux States pour tous ce qui concerne les personne qui sont amenées à porter un costume ou un uniforme. Le Blazer fut et reste l signe le plus patent de cette révolution qui à coup sûr demeura comme un des grands événements vestimentaires du 20ème siècle. Mais il faut compter à coté de ce succès avec le légendaire « Jeans Levi’s Strauss » fabriqué en 1853 à base de toile et ensuite à partir du tissus de « Gênes ». D’abord utilisé comme pantalon de travail, il devient le symbole d’une nouvelle révolution du code vestimentaire à partir de 1936. Mode peux à peux mis à la portée des femmes et de toutes les autres catégories sociales de la classe ouvrière.

Le bleu fait aussi son apparition dans le domaine de la musique à travers le « Blues » dont la signification est associée à un état d’ébriété associé à l’alcool. Le blues c’est l’héritage du romantique et de la mélancolie, mais aussi celui de la poésie pure et des rêves infinis qui a traversé des décennies mais s’est quelque peut transformé. En Allemagne il est présent dans l’expression « BLAU SEIN » qui signifie « être ivre », avoir l’esprit l’embrumé et les anesthésiés. Aux Etats Unis d’Amérique l’expression “THE BLUE HOUR” signifie”l’heure bleue” qui représente le moment des sorties des bureaucrates qui après le travail se dirige vers les bars pour siffler quelques verres. Cela créera plus tard cette forme musicale associé à l’imaginaire romantique Allemand caractérisé par un rythme à quatre temps, traduisant des états d’âmes mélancoliques. La racine du mot « blues » vient du syntagme blue devils (démon bleu) désignant le cafard, la nostalgie faisant écho à tous ce que le français qualifie d’idée noires. Ce qui relit ces expressions c’est « to be blue ou in the blue » ayant en Allemand « alles schwarz » en Italien « vedere tutto nero » et en « Français broyer du noir ».

Le constat est fait et est irrévocable, la couleur bleue porte en elle toute une symbolique et elle est sans aucun doute synonyme de magie, apaisement, et de rêve. Elle évoque le ciel, la mer, le repos, l’amour, le voyage, les vacances, l’infini.




Ce succès n’est pas dû au fait de la symbolique dont est chargé la couleur bleue, bien au contraire c’est parce qu’à travers l’histoire la couleur bleue à été la moins chargé et la moins connoté en terme de symbolique contrairement au rouge au blanc ou au noir. Elle possède un potentiel symbolique faible car elle ne révèle rien de personnelle de notre personnalité contrairement aux autres couleurs que j’ai citées plus haut. Le bleu aujourd’hui est présent ou que nous allions, cela va du bleu des panneaux de signalisation routier qui exprime tous ce qui est autorisé pour aller jusqu’à la couleur des organisme internationaux tel que l’ONU ou l’UNICEF en faisant un détour par le drapeaux de l’union Européenne. Le bleu n’agresse pas mais il rassure et il rassemble. Cette relation entre le bleu et la paix est très ancienne car présente dans la symbolique médiévale mais plus près de nous la relation faite entre le bleu et l’eau et surtout entre le bleu et le froid.

Il faudrait peut-être parler du bleu qui veut dire gris en langage vétérinaire ? --GiorgioDeChirico 10 octobre 2007 à 20:24 (CEST)[répondre]

Il y a une théorie qui dit que le bleu est physiquement plus dur à "focusser" que les autres couleurs, car les cones relatif au bleu ne sont pas au centre de l'oeil. Je pense qu'il pourrait etre utile de l'évoquer.

Origine du bleu police

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Wikipédia:Oracle/semaine_11_2009#Origine_du_bleu_police. Piero (d) 29 mars 2009 à 10:24 (CEST)[répondre]

Bleu turquoise

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Il manque dans cet article une référence au bleu turquoise mais je ne sais pas trop comment l'intégrer. Semnoz (d) 10 octobre 2012 à 04:35 (CEST)[répondre]

Ajouté image de la pierre, c'est déjà ça. PolBr (discuter) 11 août 2014 à 09:55 (CEST)[répondre]

primaires de la synthèse soustractive

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Je m'inscris en faux sur ce qui est dit sur les primaires soustractives dans cette contribution et je mets ma tête à couper si on me démontre que je suis dans l'erreur.

le texte de l'article:

Dans la synthèse soustractive (imprimerie, peinture) c'est une nuance de bleu qui est l'une des trois couleurs primaires.

Sa couleur complémentaire est l'orange, issu de l'addition des deux autres couleurs primaires : le rouge et le jaune.

Les 3 primaires de la synthèse soustractive des pigments,teintures,colorants, etc.., sont:

Cyan,magenta et jaune.

Vérifiez sur vos cartouches d'imprimantes...

La couleur complémentaire du cyan est le rouge qui est donc une couleur secondaire obtenue en mélangeant de l'encre magenta et de l'encre jaune....

Les primaires rouge,bleu ,jaune ....!!!!!ça n'existe pas...nulle part...

En synthése additive des lumières les primaires sont Rouge,Vert,Bleu et leur mélange donne jaune,cyan et magenta.


~bercier 24 juin 2013 à 16:36 (CEST)

Encore une énormité

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Le bleu est, sur le cercle chromatique, l'une des trois couleurs primaires de la synthèse additive avec le rouge et le vert. Pour la théorie ondulatoire de la lumière, son rayonnement se situe entre le cyan et le magenta.

Bon là le bleu est considéré comme une lumière primaire de la synthèse additive:c'est juste.Et donc il ne peut en même temps être primaire en synthèse soustractive et en synthèse additive,ainsi que le rouge.

Mais le magenta étant sur la ligne des pourpres n'est pas spectral et pour la théorie ondulatoire le rayonnement du bleu ne peut être entre le rayonnement du magenta qui n'est pas ondulatoire donc n'est pas un rayonnement monochromatique.

On peut dire que la lumière bleue est entre la lumière violette (extêmité du spectre visible vers 380nm) et la lumière cyan située vers 494 nm.

~bercier 24 juin 2013 à 16:36 (CEST)

Végétal

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Notification SenseiAC : Je veux bien que pour une classification scientique obscure les champignons ne soient pas un végétal, mais pour le lecteur lambda il n'y a pas de doute ; donc la concision est préférable. L'article porte sur la couleur. Ceci dit, je trouve ces sections de listes d'exemples absolument inutiles. Mais elles sont l'expression d'un savoir qui s'intéresse aux curiosités plus qu'aux classifications, et la finasserie du titre me semble détoner comiquement. PolBr (discuter) 20 novembre 2015 à 08:53 (CET)[répondre]

Bleu du peintre

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Bonjour PolBr Émoticône je ne comprends pas pourquoi tu as supprimé complètement la section bleu du peintre, je pense que le bleu du peintre a sa place dans la page du Bleu.--Amage9 (discuter) 21 septembre 2017 à 09:41 (CEST) Sans être une section, il peut être mentionné ?--Amage9 (discuter) 21 septembre 2017 à 09:53 (CEST)[répondre]

pour mémoire le texte supprimé portait

« Bleu du peintre

Des coloristes ont approfondi ou utilisé majoritairement le bleu du peintre (liste non exhaustive) :
* Vassily Kandinsky bleu profond[r 1] ;
* Yves Klein a la recherche du bleu pur dans son monochrome bleu outre-mer breveté IKB ;
* Jacques Monory beu des rêves[r 2] ;
* Pablo Picasso période bleue 1901-1904[r 3] ;
* Émile Rocher période bleu[r 4]

  1. Christian Derouet, « Bleu de ciel | Centre Pompidou », Centre Pompidou,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Exposition: la vie en bleu des toiles de Jacques Monory envoûte la Bretagne », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Leonardo Padura, Les Quatre saisons, Anne-Marie Métailié, (ISBN 9791022604697, lire en ligne).
  4. « Période bleu - les huiles d'Emile ROCHER - les Amis du peintre Emile Rocher », sur lesamisdupeintreemilerocher.blogs.marieclaire.fr (consulté le ).

 »

(1) Cette liste pouurait s'étendre à l'infini (Matisse grand nu bleu, etc.) sans apporter aucune information concernant la couleur bleue.
(2) Les pigments utilisés par les artistes sont déjà mentionnés dans une section. La peinture dont Klein a déposé la formule pourrait s'y trouver à la rigueur (bien qu'il s'agisse principalement d'un acte artistique conceptuel).
(3) Les propos d'artistes sur le bleu pourraient, avec leurs sources, figurer dans une section, mais ce n'est pas du tout ce qui est fait.
(4) Le lien à Émile Rocher dénonce le caractère purement artificiel de la présentation. L'article sur cet artiste (WP:NAV?) ne mentionne rien de spécifique sur le bleu et la référence au groupe des amis du peintre est pour le moins insuffisante du point de vue de la qualité des sources, et ne donne aucune information de nature à connaître ses intentions.
PolBr (discuter) 21 septembre 2017 à 12:45 (CEST)[répondre]
Merci PolBr Émoticône pour ces explications. Je pensais que le fait d'ajouter à Usages divers Le bleu du peintre, sur une ligne au lieu de liste quelques artistes célèbres quitte à supprimer Émile Rocher et ajouter Matisse, pouvait intéresser les lecteurs à titre encyclopédique.--Amage9 (discuter) 21 septembre 2017 à 13:28 (CEST)[répondre]
Ce que les artistes classiques ont dit du bleu est déjà dans l'article à divers titres (couleur froide, couleur fuyante). Cependant, du point de vue de la peinture, le bleu clair n'a pas du tout le même usage que le bleu soutenu. Rubens note en bleu clair les reflets des carnations. Cézanne dénote les ombres avec du bleu soutenu. La question de la valeur prévaut sur celle de la couleur, comme l'ont fait remarquer de nombreux artistes y compris Matisse. Ce qui rend le propos peu approprié au sujet l'article. Kandinsky a tiré de son introspection un sens à toutes les couleurs auxquelles il pouvait penser, ce qui pourrait former la base d'une section sur les artistes, si tous les autres, à commencer par ses collèges du Bauhaus Johannes Itten et Joseph Albers, suivant les observations de Chevreul, que Charles Blanc a transformées en dogme esthétique que Seurat et Signac ont systématisé, insistent sur le fait qu'en art, une couleur n'a pas d'importance intrinsèque ou de signification propre, il n'existe que des interactions de couleurs. C'est pourquoi je crains que cette section ne se limite finalement à un seul artiste. Mais enfin, il faut chercher. Il y en a peut-être d'autres. PolBr (discuter) 21 septembre 2017 à 14:19 (CEST)[répondre]

Nécessité de réorganiser l'article

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Bonjour, je tombe par hasard sur cet article, qui commence bien et puis devient fourre-tout. J'ai essayé de réorganiser un peu la section « Symbolique », en particulier « âge industriel ». Dans cette section, on parle de mordançage (symbolique?), de bleu de Prusse, de préférence des occidentaux, etc.
Pour moi: éliminer : « Le bleu couleur du ciel et de l'eau symbolise l'infini, le divin, le spirituel. Il invite au rêve et à l'évasion spirituelle. Par extension, il évoque la paix, le calme, la volupté », fondé sur un livre (à compte d'auteur) sur l'amour et les bougies.
Comme je n'ai pas participé à la rédaction de cet article, je préfère solliciter vos avis. Formule cordiale, --Msbbb (discuter) 13 mars 2019 à 17:12 (CET)[répondre]

Bonjour Msbbb,
Je ne sais pas si c'est suffisant pour réorganiser l'article, mais j'ai lu ta proposition et fait les modifs nécessaires. Merci de ta perspicacité, il y a toujours des affirmations que je qualifierai de « poétiques » dans WP, il est bon de faire un peu de ménage en passant… Mais tu aurais très bien pu le faire aussi directement, pas besoin d'avoir participé à l'article.
Bien cordialement, –Topfive (discuter) 13 mars 2019 à 20:42 (CET)[répondre]
Bonjour Topfive Émoticône, merci. Je sais qu'on est libre de modifier, mais je préfère la prudence! et passer par la PdD quand il s'agit de modifs importantes. Je continue à penser que le bleu de prusse et le mordançage ne font pas partie de la symbolique, et que l'histoire des nuances du mot dans une autre langue n'ont rien à faire ici, ou alors en note minuscule. Formule cordiale,--Msbbb (discuter) 13 mars 2019 à 20:54 (CET)[répondre]
Bonjour Topfive Émoticône Bleu de Prusse, mordançage. Les procédés matériels d'obtention des bleus influent sur leur usage, et leur usage sur la symbolique. Ici, les procédés font que les vêtements de travail cessent d'être marron pour devenir bleus. Bleu de travail, blue jeans, cols bleu contre cols blanc : le sens qu'on attribue à la couleur bleue change. Si vous trouvez des ouvrages sur la « symbolique des couleurs » qui soient autre chose que des fourre-tout et impressions personnelles, faites-nous en part. D'un point de vue rigoureusement philosophique, il n'y a pas de symbolique des couleurs. (1) Une couleur est une abstraction, et un symbole est un objet matériel représentant une abstraction. (2) Les auteurs connus pour leur explorations des symboles, comme Carl Jung, s'abstiennent de traiter des couleurs. (3) Ce fait, comme pour les nombres, n'empêche personne d'associer, selon son humeur, une couleur à une idée abstraite, et de le publier à compte d'auteur. La notoriété de l'auteur est la seule validation de leur témoignage (cas de Kandinsky). (4) L'association d'un sentiment à une couleur relève plutôt de la psychologie. Il y a des sources, principalement dans le domaine de la publicité. Certaines affirmations, validées par la psychologie expérimentale, sont dans la partie initiale de l'article (#Une couleur froide et fuyante).
Dans tous les articles sur la couleur, les propos fourre-tout se reproduisent comme champignons après la pluie, de même que les galleries présentant des objets et des drapeaux. Que l'article commence par une présentation plus rigoureuse et mieux sourcée est la limite de mon ambition. PolBr (discuter) 14 mars 2019 à 12:10 (CET)[répondre]

novice : hors sujet

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Notification Mylhaine C. et Msbbb : Bonjour. Vous avez contribué hier un long paragraphe sur le bleu au sens de novice. Cette contribution est hors sujet. Wikipédia n'est pas un dictionnaire : les métonymies par lesquelles on utilise ce nom de couleur pour désigner divers objet ne font pas partie du sujet. Celle qui vous intéresse, particulière au français, voire au français de France, n'éclaire pas sur le sens et l'extension de la notion de bleu. Elle peut intéresser l'article Novice. De plus, ses sources sont douteuses. En tous cas, le Wiktionnaire n'est pas une source admissible pour Wikipédia.

Vous trouverez dans les page de communauté, à commencer par Aide:Wikipédia en bref, la formulation précise des usages de WP. Cordialement, PolBr (discuter) 28 mars 2019 à 07:25 (CET)[répondre]

Pour la petite histoire, je tique un peu, et même beaucoup, à lire que j'ai 'contribué' à ce long paragraphe. J'ai demandé des sources, mal m'en a pris, vu ce qui a suivi : blog perso, casernes, cnrtl, et maintenant ce message. Il aurait été préférable de directement retirer les infos, ce que j'ai hésité à faire au vu des 14 ans d'expérience de Mylhaine C. (d · c · b).
Pour ce qui est de la partie 'langage courant' à propos de métonymies qui ne font pas partie du sujet : ecchymose, vêtement, novice sont des métonymies, je ne suis pas Notification PolBr : l'argumentation. Je précise que je ne suis pas en train de sournoisement argumenter pour remettre quoi que ce soit. Formule cordiale, --Msbbb (discuter) 28 mars 2019 à 15:26 (CET)[répondre]
Notez que je ne dis pas que cette contribution est sans intérêt. Le fait qu'on n'arrive pas à expliquer l'origine de l'expression montre qu'elle n'a pas de rapport direct avec le sujet de l'article, la couleur bleue. Je la trouve par ailleurs intéressante, et j'espère qu'elle puisse figurer dans l'article Novice. PolBr (discuter) 28 mars 2019 à 19:51 (CET)[répondre]

Signalement

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Pour information (et plus si affinité), je signale (pour Notification PolBr : notamment et autres passionnés des couleurs) que le 02 mai dernier, la revue Science a publié un papier (en) intitulé In search of Blue ; Meet the blue crew, scientists trying to give food, flowers, and more a color rarely found in nature, écrit par Kai Kupferschmidt, avec un peu d'hypertexte, et une ligne du temps. Bonne lecture. --Lamiot (discuter) 5 mai 2019 à 22:10 (CEST)[répondre]

Merci ! PolBr (discuter) 5 mai 2019 à 22:45 (CEST)[répondre]

Nains de Venise

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Le 22 avril 2020 à 19:39‎ Michel Roise (d · c · b) ajoute au paragraphe sur le bleu de cobalt Thénard (1806) « Vers la même époque, les verriers de Murano, près de Venise, envoient des nains dans les mines au nord des Alpes pour s'approvisionner en cobalt et produire des verreries au bleu réputé, le bleu de Murano.<‍ref>« Le mystère des Nains (les chasseurs de trésors de Venise) » (consulté le )</ref> » :

  1. Le site annonce clairement que c'est une légende. C'est à traiter éventuellement dans les légendes du cobalt, mais pas dans une section sur les pigments, et de préférence avec une meilleure source qu'un blog.
  2. La source situe l'histoire à la Renaissance. C'est trois ou quatre siècles avant l'identification du cobalt comme élément séparé et la synthèse du bleu de cobalt.
  3. Le bleu qu'on obtient en broyant du verre au cobalt s'appelle le smalt, cité plus haut dans l'article.

PolBr (discuter) 22 avril 2020 à 20:32 (CEST)[répondre]

Notification Michel Roise : cependant, rien ne traite les verres bleus ni les émaux bleus. Si vous avez des compétences sur le sujet, merci d'en faire profiter l'article dans la nouvelle section. PolBr (discuter) 23 avril 2020 à 08:22 (CEST)[répondre]


Bonjour,

J'ai amené des informations que j'ai trouvées par le plus grand des hasards au cours d'un voyage (dont je n'ai pas à introduire la raison) et j'ai pensé judicieux d'en faire profiter la communauté des lecteurs, au lieu de me prendre pour un grand savant avec mes ciseaux de censeur.

Ces informations, elles sont disponibles là :

Musée du Verre de Murano 8, Fondamenta Giustinian, Murano Accès en vaporetto : lignes 3, 4.1, 4.2 ou 7 arrêt « Murano Museo », lignes 12, 13 ou 18 arrêt Faro Dates et horaires d’ouverture Du 1er avril au 31 octobre, ouvert tous les jours sauf le mercredi de 10h00 – 18h00 Du 1er novembre au 31 mars, ouvert tous les jours sauf le mercredi de 10h00 – 17h00 Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre. Téléphone : +39 041 73 95 86

Le cobalt étant recherché et exploité depuis l'antiquité et reconnu pour sa toxicité, c'est vrai que le pigment bleu issu du minerai de cobalt était très prisé - donc très cher parce que rare, tel le bleu obtenu du lapis-lazuli rapporté d'Afghanistan - sous les Habsbourg et les Hohenzollern. Marco Polo fut très bien accueilli par les chinois avec ses verreries teintées en bleu de Murano grâce au cobalt rapporté du nord des Alpes par les nains de Venise. J'ai préféré rester honnête et respecter les affirmations contenues ailleurs quant aux nains de Venise, qui n'existent pas sur le Wikipedia francophone. Les bleus des émaux et porcelaines, plus connus sous l'appellation de bleus égyptiens, sont obtenus à partir de silice, de quartz, de cuivre, ils ont subi une forte montée en température, rien à voir donc avec le cobalt des nains de Venise. Le smalt, un sel de cobalt et de potasse, finit par devenir gris (certains tableaux hollandais). Ce n'est pas le cas des pigments vénitiens bleus utilisés en verrerie. --Michel Roise (discuter) 23 avril 2020 à 18:47 (CEST)[répondre]

Cette histoire de nains me semble légendaire, et c'est bien ainsi que la présente la source que vous citez. Il n'est pas ici question de censure, mais d'écrire des articles qui contiennent des informations à propos et vérifiables. À la suite de votre contribution, qui se trouvait hors de propos dans une section consacrée au pigments, j'ai créé une section sur les verres et émaux, dans laquelle les verres bleu de Chartres et de Murano puissent être évoqués. Cette section mérite d'être un peu développée et fondée sur des sources ; je confesse que je comptais sur vous. Les différences de nuance, le prix et l'origine des matières concernent particulièrement le sujet de l'article. Cordialement, PolBr (discuter) 23 avril 2020 à 20:13 (CEST)[répondre]

Objet fabriqués ?????

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Une voiture de police, des sacs poubelle... 1. C'est court ! Mais surtout 2. Ce n'est pas du tout mondial et général. Les voitures de police en Allemagne sont vertes, noires aux USA🚓🚔, jaunes au royaume uni, blanches en Chine, noires au japon... Oops... Il faudrait d'autres exemples je pense. NB : je n'ai pas parlé des sacs poubelles : même en France, ils sont plus souvent noirs que bleus...

En effet. Tout objet fabriqué peut être bleu, et de n'importe quel bleu. Le mieux est de supprimer la section.PolBr (discuter) 19 juillet 2020 à 20:00 (CEST)[répondre]

« Toutefois, le bleu foncé est la couleur qui distingue le sébastokrator, marquant une subordination par rapport à la pourpre et au cinabre impériaux<‍ref>Albert Failler, « Les insignes et la signature du despote », Revue des études byzantines, vol. 40, no 1,‎ , p. 186 (DOI 10.3406/rebyz.1982.2136, lire en ligne, consulté le );</ref>. »

Le problème avec cette phrase, que je supprime provisoirement, c'est qu'elle contredit tout le paragraphe, sourcé, qui la précède : il n'y a pas de mot pour bleu en grec. La source qu'indique BerwaldBis (d · c · b) ne donne pas le terme grec. Elle mentionne que certains l'ont traduit par vert. Il faudrait plus d'explication.

Il y a de plus un problème de placement. Failler étudie les signes du despote et du sebastokrator à partir de la deuxième moitié du XIIe siècle, ce qui place la remarque au Moyen-Âge, plutôt que dans l'Antiquité.

PolBr (discuter) 29 septembre 2020 à 17:46 (CEST), amendé PolBr (discuter) 29 septembre 2020 à 19:16 (CEST)[répondre]

Bonjour PolBr (d · c · b) et tous les suiveurs de la page !
Euh, un peu surpris ici, tant par le procédé que la méthode... Explicitons puisque je suis nommé : déjà, je ne suis ni l'auteur de la phrase ni responsable du placement d'icelle (qui ne semblaient donc pas soulever de problème auparavant). J'arrive sur l'article un peu par hasard (à la suite d'une discussion de proposition de LSV) ; en revanche, il se trouve que je suis adepte du sourçage (serait-ce une tare ?), donc remarquant un "refnec" autour de la phrase en question, je fais quelques recherches, trouve une source et ajoute la référence en appoint. D'où ma présente incompréhension devant la réaction, ou alors j'ai raté la nouvelle recommandation wikipidienne « toute assertion sourcée sera dorénavant ôtée d'un article »...
Remarque connexe, je ne vois de toute façon pas en quoi elle contredirait le paragraphe : intrinsèquement, le fait qu'il n'y ait pas le "mot" n'induit pas une absence de la "couleur"... Quant à la temporalité différente, convenons-en, mais en quoi cela impliquerait de supprimer une information pertinente/intéressante d'un article ? Car la réalité de l'usage du bleu associé au sébastokrator paraît tout à fait établie, ou alors il faut également nettoyer l'article idoine...(petit extrait bonus, Albert Failler, p. 186 : « La dernière observation porte sur la gradation des tenues et des signatures au sommet de la hiérarchie byzantine. Les hauts personnages de la cour présentent un tableau coloré riche et complexe. La dignité du personnage est marquée en particulier par ses chaussures : rouges pour l'empereur, pourpres pour le despote, bleus pour le sébastokratôr et le césar. Aux chaussures correspondaient certaines pièces du harnais, qui étaient de la même couleur. Ce chromatisme était reproduit au bas des actes officiels émis par eux : l'empereur signait en rouge, le despote en pourpre, le sébastokratôr en bleu56 et le césar probablement en bleu également57. Ainsi la Farbenskala et la Farbensymbolik dont parlait F. Dölger sont encore plus sophistiquées qu'il ne l'imaginait. ») --BerwaldBis (discuter) 29 septembre 2020 à 23:15 (CEST)[répondre]

Il n'est pas question de règles de suppression de telle ou telle phrase ou de tel ou tel détail au motif qu'il manque de source. Il est question de cohérence du propos, quelle que soit la diversité des contributeurs. On avait une phrase sans source qui conclut un développement en impliquant que tout ce qui est écrit au dessus est faux, les Grecs ayant, selon cette assertion, une catégorie « bleu ». C'est ça le problème. BerwaldBis (d · c · b) donne une source, ce dont je le remercie, mais elle traite l'anecdote (il y a une couleur associée au despote et au sebastokrator), mais ne résoud pas la question : à quoi correspond ce « bleu » dans la langue de Byzance. La langue grecque antique, d'après les sources que nous citons, traite ce que nous appelons uniformément bleu par métonymie (couleur de ciel, couleur de vin, etc.) et les noms de couleur qui s'associent à des objets que nous classons comme bleu s'y appliquent aussi à des objets que nous classons comme gris, vert, noir, voire rouge sombre.

La remarque que le sebastokrator n'appartient pas à l'Antiquité n'est pas un argument en faveur de la suppression, comme BerwaldBis (d · c · b) l'a interprété. C'est une partie de la solution, dans le cas où on résoud la question principale (la notion de bleu existe-t-elle à l'époque à Byzance ?). Si oui, la phrase sera à déplacer dans la sous-section suivante. Cela implique que la langue grecque aurait acquis la classe « bleu » dans les cinq ou six siècles entre l'Antiquité et la période concernée. On n'a rien là dessus. C'est la raison pour laquelle j'ai retiré ce méandre de l'exposé et soumis le problème à la discussion, espérant d'autres contributions.

Note: j'ai déplacé Krishna pour les mêmes raisons : très faiblement sourcé par Portal (1837), qui n'envisage pas l'évolution des langues, et les pièges de la traduction.

PolBr (discuter) 30 septembre 2020 à 08:51 (CEST)[répondre]

Trente7cinq (d · c · b) a ajouté le sebastokrator le 10 juin 2013 à 10:16, alors que l'article ne traitait les associations symboliques et conventionnelles du bleu que par une liste. PolBr (discuter) 30 septembre 2020 à 08:56 (CEST)[répondre]

La France et le bleu

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Selon Pierrette13 (d · c · b), qui détruit le 14 août 2021 la section « Bleu national » en France, l'association du bleu à la nation et au nationalisme français est une pure élucubration des auteurs, de même que le choix du bleu pour les insignes de l'ONU et de l'UE. Plutôt que de laisser ces sections dans l'état de ruine où elle les a mis, mieux vaut les censurer carrément.

Je vois mal comment une section qui constate que la France s'associe au bleu pourrait être autre chose que « franco-française », comme elle l'écrit dans son résumé d'édition. Mais puisque cette constatation d'évidence (qui sont les bleus ? Quelle était la couleur de course des constructeurs automobiles Français ? Quelle est la couleur des affiches des nationalistes aux élections, sachant que le tricolore est réservé aux affiches officielles ?) déplaît, mieux vaut supprimer, plutôt que d'insinuer, par la présentation, que le titre ne repose sur rien. Le texte scandaleux se trouve ici. PolBr (discuter) 14 août 2021 à 11:48 (CEST)[répondre]

Si Pierrette13 a enlevé des propos sourcés, il faut les rétablir. Je n’en ferai pas davantage sur cette page, j’y passais espérant trouver des liens pour le bleu Asse. Ou vers Yves Klein. Cordialement, Pierrette13 (discuter) 14 août 2021 à 12:51 (CEST)[répondre]
L'importance d'Asse ou de Klein pour le sujet est votre « brave TI ». PolBr (discuter) 14 août 2021 à 13:57 (CEST)[répondre]
Où voyez-vous que j'ai ajouté Klein ou Asse sur la page Bleu Émoticône --Pierrette13 (discuter) 14 août 2021 à 14:03 (CEST)[répondre]

Pastoureau

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Notification FredD : Pastoureau est déjà cité dans l'article, et son Bleu est dans la bibliographie. Votre ajout sur Pastoureau est purement promotionnels : vous n'indiquez rien de ce qu'il écrit sur le bleu. La même chose vaut pour pour Lagier. Quant à la qualité de Pastoureau, c'est bien historien, et si on doit préciser, on dit plutôt « des couleurs » ou « médiéviste » puisque c'est sa spécialité.

PolBr (discuter) 10 janvier 2023 à 13:58 (CET)[répondre]

Bonjour. L'ouvrage de Pastoureau est de loin la référence la plus importante de l'article, il ne faut donc pas considérer que parce qu'il y est fait référence dans un chapitre on ne doit plus l'évoquer par la suite. Il parle énormément d'histoire de l'art, donc pour ébaucher cette section j'ai trouvé utile de l'introduire en contexte. N'hésitez pas à compléter, plutôt qu'à supprimer. Bien cordialement, FredD (discuter) 10 janvier 2023 à 14:36 (CET)[répondre]
Pardon, si quelqu'un doit contribuer sur la base de Pastoureau, c'est vous. En bonne pratique vous devriez inclure les éléments qui font que selon vous c'est « la référence la plus importante de l'article » au lieu d'en faire la réclame.
La même chose vaut pour votre paragraphe, non moins promotionnel, sur Lagier, également cité en annexe.
Cordialement, PolBr (discuter) 10 janvier 2023 à 15:01 (CET)[répondre]

Notification FredD : Ce que vous faites, rétablir sans la moindre précision, la promotion de deux auteurs qui vous ont plu, s'apparente à une guerre d'édition. En quoi ce qu'a écrit Pastoureau, déjà largement cité dans l'article, a-t-il une importance pour le sujet ? PolBr (discuter) 14 janvier 2023 à 12:23 (CET)[répondre]

Ce ne sont pas des auteurs qui "m'ont plu" (mais je vois qu'ils vous déplaisent), ce sont deux synthèses de qualité faites par des professionnels reconnus et publiés dans des maisons notables. C'est vous qui vous livrez à une guerre d'édition pour supprimer des références importantes par une lubie que je ne m'explique pas. Sérieusement, vous me demandez vraiment « En quoi la principale synthèse récente en français par le plus célèbre spécialiste des couleurs a-t-il une importance pour l'article bleu ? ». On touche ici aux limites de la discussion rationnelle, enfin... Et arrêtez de voir de la « promotion » dans le sourçage, surtout que Pastoureau comme Lagier n'ont plus vraiment à se faire un nom. FredD (discuter) 14 janvier 2023 à 13:11 (CET)[répondre]
Vous ne devriez pas, dans ce cas, avoir de difficulté à fournir une phrase ou deux qui indiquent à nos lecteurs ce qu'ils pourraient trouver dans les publications dont vous faites la promotion -- bien qu'ils n'en aient en effet pas besoin.
Vous affirmez que Pastoureau est « le plus célèbre spécialiste des couleurs ». Si ce jugement de valeur est dans l'article, il doit être sourcé. Il n'est pas question de nier la respectabilité, la notoriété, la valeur du travail de cet auteur, il est question de remplacer une section qui ne contient que le promotion d'un auteur, par un texte qui résume ce qu'il dit du bleu, qui est d'ailleurs déjà largement cité dans l'article, dans les sections Colorants et symbolique.
Au lieu de quoi, vous vous lancez dans des agressives imputations personnelles : « ils vous déplaisent », « C'est vous qui », « lubie », « limites de la discussion rationnelle» . Où va-t-on de cette manière ?
PolBr (discuter) 14 janvier 2023 à 14:11 (CET)[répondre]

Notification FredD : Consentiriez-vous à changer le titre de la section Symbolique, en Histoire d'une couleur ? Si vous le croyez nécessaire, votre hommage à Pastoureau pourrait l'introduire. Presque tout ce qui s'y trouve correspond à ce qu'il en écrit. On aura ainsi un endroit cohérent pour placer les observations d'historiens de l'art sur le même sujet. PolBr (discuter) 14 janvier 2023 à 14:54 (CET)[répondre]

Ce n'est pas un "hommage" mais une source. Et Pastoureau aborde plusieurs aspects, dont effectivement l'histoire culturelle de la couleur mais aussi sa place dans l'histoire des arts - entre autres. Je ne vois pas à quel titre une référence de qualité devrait être "casée" quelque part et plus jamais réabordée ailleurs... Cdlt, FredD (discuter) 14 janvier 2023 à 16:09 (CET)[répondre]
Notification FredD : Si c'est une source, elle se trouve légitimement dans la Bibliographie, et nulle part ailleurs. Elle s'y trouve déjà. Le texte y renvoie à trois occasions. Si vous en faites un paragraphe et une section, c'est pour lui accorder l'importance d'une « importante monographie », supérieure à toutes les autres. Il s'agit bien d'un hommage. Faut-il réunir, à la suite, les critiques qui ont été faites à l'ouvrage, ou est-il préférable de faire de Pastoureau un auteur important, mais pas à ce point particulier ?

Le cyan est-il bleu-vert ?

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Je ne comprends pas pourquoi tout le monde dit que le cyan est un bleu-vert. Le bleu-vert c'est la couleur turquoise. Vous ne pourrez jamais obtenir un violet ou un bleu-violet en mélangeant un bleu-vert avec un magenta. C'est impossible. Le cyan de ma cartouche d'encre est bleu céleste c'est-à-dire un peu comme la couleur du ciel à l'horizon en plus saturé. On ne dira jamais que le ciel est d'un joli bleu-vert. Ça n'existe pas. C'est un bleu céleste ou un bleu azur ou un bleu profond suivant l'endroit dans le ciel ou l'angle de vue. J'ai fait le test avec mon imprimante. Une pastille cyan enregistrée sur internet apparaît bel et bien bleu clair sur la feuille comme un tube de peinture bleu cyan. Sur l'écran l'image est différente et apparaît il est vrai plus lumineuse, un peu comme un stylo fluo bleu très clair. Peut-être que c'est impossible d'obtenir une encre aussi lumineuse. En tout cas avec cette encre bleu claire c'est suffisant et mon imprimante fait des reproductions en couleur correctes. J'imagine que les cartouches d'encre sont toutes presque identiques : bleu cyan, jaune et rouge magenta. Il faut définitivement réconcilier les artistes peintres avec les physiciens et dire que oui on peut dire bleu, jaune et rouge à la place de cyan, jaune et magenta. De même on peut dire bleu outremer, vert et rouge vermillon pour la synthèse additive. Le bleu outremer est un bleu-violet et le rouge vermillon est presque un rouge orangé. Ainsi dire violet, vert, orange pour les couleurs secondaires des artistes ne devrait pas non-plus poser de problème. Seule la proportion des différentes teintes change dans les mélanges. Sylvainmot (discuter) 18 mai 2023 à 01:44 (CEST)[répondre]

Comme toutes les dénomination de couleur, « bleu-vert » et « turquoise » sont des catégories pour désigner des ensembles de couleurs de nuances voisines (voyez Jacques Bouveresse, « Y-a-t-il une « logique des couleurs » », dans Jacques Bouveresse et Jean-Jacques Rosat (direction), Philosophies de la perception : Pḧénoménologie, grammaire et sciences cognitives, Paris, Odile Jacob, coll. « Collège de France », (ISBN 2738113524)). On peut préciser la nuance par des adjectifs : un bleu-vert terne, un turquoise rabattu, etc. La catégorie des Bleu-vert inclut celle des turquoise, et certainement cyan, qui est, plus qu'une couleur, un colorant : ce n'est pas son rendu qui est normalisé, mais son spectre, ce qui est bien plus restrictif.
Cyan est ainsi un bleu, sous catégorie bleu-vert, ce qui est une façon rapide de dire bleu tirant sur le vert, ce qui est évident si vous le comparez à un bleu tirant sur le violet, comme l'outremer. Cyan et Magenta n'ont aucun rapport avec les artistes peintres, sinon d'hostilité voilée : il s'agit de définitions industrielles, destinées à la quadrichromie, une technique destinée à imprimer des images en couleurs avec le moins de colorants possibles. Les imprimeurs connaissent bien les limites du procédé quand il s'agit de reproduire des oranges et des violets.

PolBr (discuter) 18 mai 2023 à 08:59 (CEST)[répondre]