Crampton (locomotive)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 février 2020 à 12:50 et modifiée en dernier par Ciseleur (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Crampton
Description de cette image, également commentée ci-après
La Crampton no 80 aux Champs-Élysées en 2003.
Identification
Concepteur T. R. Crampton
Construction de 1846 à 1863
Constructeur(s) voir texte
Service commercial de 1846 à 1863
Diffusion Royaume-Uni
France
Allemagne
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux ooO + T
(ou oooO + T)
Moteur Simple expansion
 Cylindres 2
Vitesse maximale 120 km/h

Locomotive Crampton de l'Est.

La locomotive Crampton est un type de locomotive à vapeur conçue en Angleterre par Thomas Russell Crampton et construite par diverses firmes à partir de 1846.

Parmi ses caractéristiques principales, on peut noter le centre de gravité très bas de la chaudière, les roues motrices à grand diamètre et l'unique essieu moteur placé en arrière du foyer.

La disposition des essieux était généralement :

  • deux essieux porteurs ;
  • un essieu moteur.

Néanmoins des américaines comportaient parfois trois essieux porteurs avant.

Codifications

Ce qui s'écrit :

  • 4-2-0 en codification Whyte.
  • 210 en codification d'Europe.
  • 2A en codification allemande et italienne.
  • 13 en codification turque.
  • 1/3 en codification suisse.

Utilisation

Les locomotives Crampton ont été en service dans divers réseaux britanniques mais c'est en France qu'elles ont eu le plus de succès. Elles y furent fabriquées principalement par Jean-François Cail sous licence britannique, notamment pour la Compagnie des chemins de fer de l'Est.

Elles servent aussi sur le réseau de la Compagnie des chemins de fer du Nord où, grâce au frein Bricogne dont la sécurité permet les grandes vitesses, elles sont autorisées dès 1853 à rouler à 120 km/h[1].

La locomotive Crampton no 604 "la Belgique", après modification (ajout d'une seconde chaudière au-dessus de la première, dite chaudière Flaman, et pose d'un abri), a atteint la vitesse record pour l'époque de 144 km/h le entre Champigny-sur-Yonne et Pont-sur-Yonne[2].

Modèle préservé

Le modèle no 80, construit en 1852 et baptisé « Le Continent », est conservé au musée des chemins de fer de Mulhouse. Cette machine pouvait atteindre une vitesse de 120 km/h. Elle fut présentée à Paris sur les Champs-Élysées en 2003 à l'occasion de la manifestation « Le Train Capitale ».

Ce modèle était en tête du train historique utilisé au cours des années 1950 et 1960 pour les fêtes commémoratives du centenaire de l'ouverture des lignes ferroviaires françaises et également au Luxembourg[3].

Cette locomotive fut également celle du feuilleton La Princesse du rail de 1967, tourné sur une voie posée sur une section de la ligne transcévenole inachevée.

Aussi dans les années 60, elle participa au court-métrage Vieux Souvenirs et Jeunes Années[4] que réalisa la section centrale cinématographique de la SNCF, en gare de Croth-Sorel et dans la campagne de l'Eure.

Notes et références

  1. Lucien Maurice Vilain, La Locomotive à vapeur et les grandes vitesses, D. Vincent, 1972, p. 8 et 29.
  2. Historail, .
  3. « Centenaire 1959 », sur www.rail.lu.
  4. « Vieux Souvenirs et Jeunes Années » [vidéo], sur openarchives.sncf.com (consulté le ).

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes