Chloé Morin
Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
Institut d'études politiques de Paris (- London School of Economics (jusqu'en ) |
A travaillé pour |
Ipsos ( - Fondation Jean-Jaurès ( - Cabinet du Premier ministre français (d) ( - |
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Genre artistique |
Chloé Morin, née le à Saint-Martin-d'Hères, est une essayiste française et directrice d'un cabinet de conseil.
Elle est conseillère auprès du Premier ministre entre 2012 et 2016 et experte à la Fondation Jean-Jaurès.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et études
[modifier | modifier le code]Chloé Morin est une fille de médecins ardéchois. Elle passe son enfance à Vallon-Pont-d'Arc[1]. Elle effectue ses études à Sciences Po Paris de 2008 à 2010. Elle en sort avec un diplôme d'histoire de l'économie et un diplôme en économie du développement. Elle étudie l'histoire de l'économie à la London School of Economics[2].
Parcours professionnel
[modifier | modifier le code]En 2010-2011, Chloé Morin travaille en tant qu'assistante de Martin Hirsch pour l'Organisation internationale du travail[3]. De 2012 à 2017, elle travaille comme conseillère auprès des Premiers ministres Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls[4].
De septembre 2016 à octobre 2017, Chloé Morin travaille pour l'entreprise Ellafactory. Début 2017, elle devient directrice de l'observatoire de l'opinion de la fondation Jean Jaurès ; elle quitte ce poste en février 2020. En juin 2018, elle devient directrice de projet pour l'entreprise Ipsos. Elle quitte ce poste également en février 2020 pour cofonder avec Marie Le Vern le cabinet de conseil en opinion Societing et en devenir la directrice générale[1],[5].
Dans Les Inamovibles de la République, elle dénonce ce qu'elle considère comme une prise de pouvoir des hauts fonctionnaires sur le corps politique, représenté par les ministres, et souligne le risque que cela pose pour la démocratie[6].
Dans son ouvrage de 2022, On a les Politiques qu'on mérite, elle défend l'idée que les Français seraient trop exigeants avec les personnalités politiques, ce qui pourrait être contre-productif en entraînant le départ des plus honnêtes. Elle trace d'eux des portraits jugés plus humains que ceux offerts par la presse[7].
Selon Mediapart, qui recense son essai Quand il aura vingt ans, l'autrice « prétend alerter, depuis le camp progressiste, sur les "dérives" de la "pensée intersectionnelle". Mais son argumentation est accueillie avec gourmandise par la réacosphère, trop contente de voir ses obsessions légitimées »[8].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Elle est la compagne du journaliste Jean-François Achilli, présentateur de l'émission Les Informés sur France Info dans laquelle elle intervient régulièrement jusqu’en avril 2022[9].
Publications
[modifier | modifier le code]- Les Inamovibles de la République : Vous ne les verrez jamais, mais ils gouvernent, Éditions de l'Aube, , 224 p. (ISBN 978-2-8159-4086-3)[10],[11].
- Avec Daniel Perron, Être vieux : relégation ou solidarité ?, Éditions de l'Aube/Fondation Jean Jaurès, coll. « Monde en cours », , 94 p. (ISBN 978-2-8159-4148-8, OCLC 1237812785).
- Le Populisme au secours de la démocratie ?, Gallimard, coll. « Le débat », , 176 p..
- On a les politiques qu'on mérite, Fayard, , 324 p. (ISBN 9782213720845).
- On aura tout essayé, Fayard, , 400 p. (ISBN 9782213722085).
- Quand il aura vingt ans : À ceux qui éteignent les Lumières, Fayard, , 320 p. (ISBN 9782213725420 et 9782213724805)[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Fabrice Gaignault, « Bas les armes citoyens - Portrait Chloé Morin », Lire - Magazine littéraire, no 205, , p. 56-59 (lire en ligne )
- « Chloé Morin », sur Fondation Jean-Jaurès (consulté le ).
- « Chloé Morin - Invitée par Le Cercle des économistes », sur www.lesrencontreseconomiques.fr (consulté le )
- Virginie Bloch-Lainé, « Chloé Morin, 100% montante », Libération, (lire en ligne).
- « Societing - 883 293 334 », sur Annuaire Entreprises (consulté le )
- Étienne Girard, « Chloé Morin : "Les élites se méfient du peuple et de la démocratie" », sur www.marianne.net, (consulté le )
- « Moralisation, tyrannie de la transparence : l'appel de Chloé Morin à mieux traiter les politiques », sur LExpress.fr, (consulté le )
- Mathieu Dejean et Fabien Escalona, « Chloé Morin, l’essayiste qui exploite le filon de la « gauche antiwoke » », sur Mediapart, (consulté le )
- François Rousseaux, « Jean-François Achilli, un journaliste “pro” et “complexe” rattrapé par ses liens avec les politiques », sur www.telerama.fr, (consulté le )
- « Chloé Morin, l’experte de l’opinion qui monte à gauche », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne).
- « Chloé Morin, Isabelle Saporta : la haute administration atomisée, les élites en procès », sur LExpress.fr, (consulté le )
- Carl Meeus et Chloé Morin, « Chloé Morin: «Le wokisme est un héritier du trotskisme» », (consulté le ).
Liens externes
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