Charles d'Espinay (réalisateur)

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Charles d'Espinay
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
Nationalité
Activité

Charles Louis Vrignoneaux dit Charles d'Espinay, né à Paris 13e le [1] et mort à Paris 17e le [2], est un producteur et un réalisateur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un cordonnier, Charles Vrignoneaux fait des études à l'École pratique des hautes études[3],[4] puis s'installe au 27, quai de Bourbon en et crée sous le nom de Charles d'Espinay de Briort, avec sa demi-sœur Germaine Drancourt (devenue pour l'occasion Marie de Rancourt), un cabinet de recherches et d'études généalogiques appelé Institut Héraldique de France[5],[6]. Alors qu'il n'est pas un professionnel du cinéma, il monte en sa propre maison de production, Impérial-Film-Production, avenue des Champs-Élysées, afin de réaliser ce qui sera son premier et unique long métrage, Yamilé sous les cèdres, d'après le roman d'Henry Bordeaux paru en 1923.

Empêtré dans une affaire de faux et usage de faux en écritures publiques et privées et d'usurpation de nom et de titres nobiliaires [7],[8], il quitte prématurément les plateaux de cinéma en laissant plusieurs projets de films derrière lui.

Mort à Paris à l'âge de 66 ans, Charles d'Espinay, qui vivait à Genève, était veuf de Joan Ferris[9], une femme de lettres anglaise qu'il avait épousé en à Champeaux (Ille-et-Vilaine)[10],[11],[12].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Projets annoncés et non réalisés

Publications[modifier | modifier le code]

sous le nom de Charles-Louis Vrignoneaux
sous le nom de Charles d'Espinay de Briort
  • 1925 : Lettres inédites d'Edgar Quinet à Michelet, étude parue dans Le Figaro, supplément littéraire, du , p. 1.
  • 1925 : Le destin de l'Empereur. Une lettre inédite du père de Napoléon, étude parue dans Le Figaro, supplément littéraire, du , p. 1.
  • 1925 : Les Brohan (d'après une correspondance inédite), étude parue dans Le Figaro, supplément littéraire, du , p. 3.
  • 1929 : Correspondance inédite entre le Prince Impérial et Ernest Lavisse, étude parue dans la Revue des Deux Mondes du , pp. 555-591.
  • 1929-1937 : Le Blason, revue mensuelle d'art et de science héraldique, organe officiel de l' Institut Héraldique de France.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance n° 2622 (vue 31/31) avec mentions marginales de jugements de rectifications d'état-civil et du décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 13e arrondissement, registre des naissances de 1902.
  2. Acte de décès n° 999 (vue 11/11) avec mentions marginales de jugements de rectifications d'état-civil. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17e arrondissement, registre des décès de 1969.
  3. Liste des élèves. École pratique des hautes études, section des sciences historiques et philologiques, annuaire 1923-1924, p. 108, lire en ligne sur Gallica.
  4. Liste des élèves. École pratique des hautes études, section des sciences historiques et philologiques, annuaire 1924-1925, p. 111, lire en ligne sur Gallica.
  5. La République reconnait les titres de noblesses sous certaines conditions. Paris-Midi, 19 mai 1934, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  6. Si le comte Arnaud de Gontaut-Biron ne put adjoindre à son nom celui de "Montmorency", c'est que l'Institut Héraldique de France en avait décidé ainsi. Paris-Midi, 20 février 1935, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  7. Une instruction pittoresque à Guingamp. Ouest-Éclair, 4 août 1942, p. 1, lire en ligne sur Gallica.
  8. Le marquis d'Espinay redevient Vrignonneau comme devant. Le Matin, 7 août 1943, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  9. Encore un héritage fantastique. Une jeune collégienne va hériter 100 millions ! Le Petit Journal, 7 janvier 1926, p. 1, lire en ligne sur Gallica.
  10. Spectacles. Le mariage de Charles-Louis d'Espinay, directeur d'Impérial-Film-Production. Le Petit Journal, 25 avril 1938, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
  11. Le marquis d'Espinay, prince de Broons, épouse magnifiquement une poétesse anglaise. Ce Soir, 22 avril 1938, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  12. Un procès pittoresque instruit à Guingamp. Ouest-Éclair, 3 août 1942, pp. 1-2, lire en ligne sur Gallica.
  13. Écrans et studios. M. Charles d'Espinay va réaliser au Liban "Yamilé sous les cèdres". Le Petit Parisien, 2 juillet 1937, p. 8, lire en ligne sur Gallica.
  14. Il s'agit sans doute de la reprise du projet de film annoncé en 1938 sous le titre Mirages d'Orient.
  15. Courrier des spectacles. Nos échos. Le Matin, 4 janvier 1938, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  16. Cinéma. Courrier. On annonce... Le Peuple, 26 novembre 1937, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  17. Regard sur la production 1938. Films en préparation. Ciné France, 31 décembre 1937, p. 16, lire en ligne sur Gallica. C'est sans doute ce projet qui a été repris en 1945 sous le titre Visions d'Orient.
  18. Cinéma. Le mariage de Dora del Monte. Le Petit Journal, 21 janvier 1938, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
  19. "Yamilé sous les cèdres" est revenue du Liban. Le Petit Journal, 23 novembre 1938, p. 7, lire en ligne sur Gallica.
  20. Les livres. André Michel. L'Or Noir. La Nouvelle revue, 1932, p. 80, lire en ligne sur Gallica.
  21. En coulisse... Charles d'Espinay va réaliser "Le crime de Rouletabille". Le Petit Journal, 5 juin 1939, p. 7, lire en ligne sur Gallica.
  22. Dernières nouvelles des spectacles. Albert Préjean incarnera Rouletabille. Paris-Soir, 19 juillet 1939, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
  23. Le cinéma à l'Oeuvre. L'Académie Française au cinéma. L'Oeuvre, 30 janvier 1939, p. 7, lire en ligne sur Gallica.
  24. Camoëns. Le Figaro, supplément littéraire, 12 juillet 1924, p. 2, lire en ligne sur Gallica.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Rollot, « Charles d'Espinay va tourner Yamilé sous les cèdres », Pour vous, no 453, , p. 11

Liens externes[modifier | modifier le code]