Charles Huot
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Photographie représentant Charles Huot (d) |
Charles Édouard Masson Huot, né le à Québec et décédé le à Sillery, inhumé le en la paroisse Saint-Colomb[2], est un peintre et illustrateur québécois[3].
Biographie
Fils de Charles Huot, marchand, et d'Aurélie Drolet, Charles Édouard Masson Huot est né le à Québec et il est baptisé quatre jours plus tard, le , en la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec[4]. Ses frères et sœurs se nomment Albert, Gaspard, Blanche, Eva, Marie, Augustine et Eugénie. Il fréquente le collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et l'École normale Laval puis s'installe à Paris en 1874 pour suivre des cours à l'École des beaux-arts dans l'atelier d'Alexandre Cabanel.
Le jeune peintre participe à de nombreuses expositions en France et se fait remarquer, notamment en 1878 lorsque le gouvernement français lui achète Le bon Samaritain, actuellement au musée Tavet-Delacour à Pontoise. Le , il épouse Wilhelmine Luise Karoline Julie Schlaechter (1849-1907) dont il aura une fille, Alice (1887-1966). Au Québec, sa carrière prend son envol avec la décoration de l'église Saint-Sauveur de Québec, dans la basse-ville de Québec, en 1887. Il exécute ensuite diverses commandes pour la décoration d'édifices religieux mais aussi pour l'Hôtel du Parlement, où se trouvent toujours son Conseil souverain et le Débat sur les langues (1910-1913), deux grands tableaux historiques. Il rentre définitivement au Québec en 1898 et passe les cinq dernières années de sa vie à Sillery.
Son œuvre
La production de Charles Huot est considérable dans son volume et dans sa diversité. Elle contient des tableaux religieux et d'histoire, des portraits, des paysages, des tableaux de genres, des aquarelles, des fusains, des dessins à la plume, etc.
Peintures
- Le Bon Samaritain
- Débat sur les langues, 1910-1913
- Le Laurier
- Labour d'automne Ile d'Orléans
- Je me souviens 1914-1920
- Le Sanctus à la maison
- Le Conseil souverain, 1930
-
L'éplucheuse de patates -
Débat sur les langues lors de la première Assemblée législative du Bas-Canada le
-
Détail de la toile « Je me souviens », Huile sur toile marouflée sur le plafond de la Salle de l’Assemblée nationale du Québec.
Le Musée national des beaux-arts du Québec[5] conserve plusieurs de ses œuvres. La chapelle Saint-Antoine-de-Padoue de Lac-Bouchette (Saguenay-Lac-Saint-Jean[6]), décorée par Charles Huot, a été déclarée bien culturel en 1977.
Illustration
- L'art d'être grand-père, de Victor Hugo
- La Civilisation des Arabes, de Gustave Le Bon
- Similia Similibus, d'Ulric Barthe
- Contes vrais, de Pamphile Le May
Sources
- « https://arts.uottawa.ca/crccf/fonds/P24 » (consulté le )
- Registres numérisés Drouin, Sillery-St-Colomb 1930, verso du 3e feuillet.
- Dictionnaire biographique du Canada : Huot, Charles
- Extrait du registre paroissial de la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec : Baptême n°306 - Charles Édouard Masson Huot - Le dix avril mil huit cent cinquante-cinq, nous prêtre soussigné, avons baptisé Charles Édouard Masson, né depuis quatre jours du légitime mariage de Sieur Charles Huot marchand et de Dame Aurélie Drolet de cette ville. Parrain Édouard Masson Écuier de Montréal par son Procureur Jean Baptiste Fréchette Écuier soussigné. Marraine Demoiselle Marie Louise Drolet soussignée avec le père. Signé : Marie L. Drolet ; J. B. Fréchette ; Charles Huot ; J. R. L. Hamelin, prêtre.
- « Charles Huot | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le )
- Hébertville : Charles Huot, peintre
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Charles Huot et la peinture d'histoire au Palais législatif de Québec (1883-1930), Web Robert DEROME, professeur honoraire d'histoire de l'art, Université du Québec à Montréal.
- Fonds Charles-Huot (P24), Centre de recherche en civilisation canadienne-française (Université d'Ottawa)
- Biographie de Charles Huot sur le site de la ville de Québec.