Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc
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| Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc | |
 Mgr de Vintimille du Luc par Hyacinthe Rigaud (Rochester) | |
| Biographie | |
|---|---|
| Naissance | Le Luc |
| Père | François de Vintimille (d) |
| Décès | Paris |
| Évêque de l'Église catholique | |
| Archevêque de Paris | |
| – | |
| Archevêque d'Aix-en-Provence | |
| – | |
| Évêque de Marsseille | |
| – | |
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| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
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Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc (Le Luc, -Paris ), troisième duc de Saint-Cloud, est un évêque français. Il est le fils cadet de François de Vintimille, Seigneur du Luc, et d'Anne de Forbin.
Biographie
Charles-Gaspard de Vintimille fut évêque de Marseille de 1692 à 1708, puis archevêque d'Aix-en-Provence de 1708 à 1729, au temps de la peste qui ravagea Aix et la Provence en général. Il fut nommé archevêque de Paris le 10 mai 1729.
Iconographie
À l'instar de son frère, Charles-François en 1713, et du fils de ce dernier, Gaspard-Hubert-Magdelon, l'année suivante, c'est en 1731, et contre 3000 livres, que l'archevêque se fait peindre par Hyacinthe Rigaud, arborant sa croix de l’ordre du Saint-Esprit, distinction obtenue le 3 juin 1724. La toile, superbe par ses couleurs et sa taille (1,57 m × 1,34 m), est conservée au memorial art Galerie of University de Rochester (Inv. 68.1). Elle apparaît dans l'inventaire après décès de l'archevêque, dressé à partir du par le notaire François-Jean Roger, sous le numéro 37[1]. Elle a été gravée par Claude Drevet, en 1736 selon Huslt, en contrepartie, à mi-corps et dans un encadrement de pierre, puis, par Jean Daullé, en buste et en 1737 : « Buste sans mains, pris dans le grand tableau pour une thèse de Louis-Jérôme de Suffren de Saint Tropez »[2].
Fils de François de Vintimille, maréchal de camp des armées du roi, premier consul d'Aix et viguier de Marseille, seigneur du Luc, et d'Anne de Forbin, Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc naît au Luc le [3].
Armoiries
Écartelé : aux 1 et 4, de gueules, à l'aigle bicéphale éployée d'or (Lascaris) ; aux 2 et 3, de gueules, au chef d'or (Vintimille).[4]
- On trouve, pour sa famille
- Écartelé, aux 1er et 4e, de gueules au chef d'or, qui est de Vintimille ; aux 2e et 3e, de gueules au lion couronné, d'or, qui est de Marseille[5].
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- Écartelé: aux 1 et 4, de gueules, au chef d'or (Vintimille); aux 2 et 3, de gueules, à l'aigle éployée d'or, chaque tête couronnée du même (Lascaris).[6]
Annexes
Notes et références
- Guillaume Glorieux, « A l'enseigne de Gersaint », Champ Vallon, Paris, 2002, p. 439.
- Sur le portrait de Vintimille par Hyacinthe Rigaud, article « Monseigneur de Vintimille commande à Hyacinthe Rigaud » par Stéphan Perreau
- Ducs et pairs et duchés-pairies laïques à l'époque moderne : (1519-1790), Christophe Levantal, éd. Maisonneuve & Larose, Paris, 1996, p. 905.
- Popoff 1996, p. 70.
- Abbé Joseph Hyacinthe Albanés, Armorial & sigillographie des Évêques de Marseille avec des notices historiques sur chacun de ces Prélats, Marius Olive, Marseille, 1884, p. 171
- Rietstap 1884.
Bibliographie
- J. Roman, Le Livre de raison du peintre Hyacinthe Rigaud, 1919, p. 207
- Rosenthal, 1984, p. 17-22
- Perreau, 2004, p. 117, repr. fig. 87
- Salmon, 2004, p. 76, repr.
- Levallois-Clavel, 2005, I, p. 91, 197, 255 ; Ibid. II, p. 352, cat. C. Dr. no 6
- Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 2-86377-140-X) ;
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le ) ;
Chronologies
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