Chapelle Saint-Pé de la Moraine
| Chapelle Saint-Pé de la Moraine | |||
| |||
| Présentation | |||
|---|---|---|---|
| Culte | Catholique | ||
| Type | chapelle | ||
| Début de la construction | Xe siècle | ||
| Fin des travaux | XIe siècle | ||
| Style dominant | Architecture romane | ||
| Protection |  Inscrit MH (1971)
|
||
| Géographie | |||
| Pays |  France |
||
| Région | Occitanie | ||
| Département | Haute-Garonne | ||
| Ville | Garin | ||
| Coordonnées | 42° 48′ 26″ nord, 0° 30′ 38″ est | ||
| Géolocalisation sur la carte : Midi-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : France
| |||
modifier  |
|||
La chapelle Saint-Pé de la Moraine (ou chapelle Saint-Tritous) est une chapelle romane située à Garin dans le département français de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Localisation
La chapelle se dresse, isolée sur une moraine, au lieu-dit Saint-Tritous, à quelques dizaines de mètres de la route reliant Luchon au col de Peyresourde. Le nom de Saint-Tritous vient de saint Heritous, forme gasconne de saint Fructueux (le gascon élide le f). Sa situation isolée a fait l’objet d’une légende : le village qui l’entourait, peuplé de brigands et de gens de mauvaise vie, aurait été englouti par une punition divine.
Historique
La chapelle fut construite aux Xe et XIe siècles[1].
Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 8 avril 1971[1].
Architecture
La chapelle, édifiée en moellon et couverte de lauzes, présente une façade occidentale aveugle surmontée d'un clocher-mur percé de deux baies campanaires.
Les façades latérales, percées de fines ouvertures, sont soutenues par de puissants contreforts.
À l'est, la chapelle se termine par un chevet composé d'une abside semi-circulaire unique, enduite de crépi, sans fenêtres et soutenue par un contrefort central.
À l’intérieur, on a remis à jour le pavement d’origine, réalisé en petits galets, qui figure en son centre le dessin d’un poisson.
Ornementation
Le portail
Le principal intérêt de la chapelle Saint-Pé ne réside cependant pas dans son architecture, somme toute fort simple, mais dans son exceptionnelle décoration.
La façade méridionale est percée d'un portail en pierre de taille de style classique, surmonté de cippes (stèles funéraires) en réemploi, très semblables à ceux que l'on trouve à l'église de Saint-Aventin.
 en haut à gauche |
 |
 en haut à droite |
Sculptures
Cette façade présente également un bas-relief blanc représentant probablement une divinité pyrénéenne.
Enfin, on retrouve des cippes utilisés en réemploi sur certains contreforts.
 |
 |
 |
Annexes
Articles connexes
Références
- Notice no PA00094341, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
