Cham (danse)

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Musicien
Représentation de cham
Danse Cham au Palais de Leh, Ladakh, Inde pendant le festival Dosmoche

La danse cham (tibétain : འཆམ་, Wylie : cham, THL : cham ; chinois : 跳欠 ; pinyin : tiàoqiàn, mongol : ᠴᠠᠮ, VPMC : cham, cyrillique : цам, MNS : tsam) [1]est principalement associé à l'école gelug du bouddhisme tibétain[2] ; c’est une danse animée où les danseurs portent des masques et des costumes représentant différents personnages du folklore et de la religion. La danse est accompagnée de musique jouée par des moines employant des instruments traditionnels. Ces danses comprennent souvent des instructions morales et apportent un mérite à ceux qui les observent.

Aires culturelles[modifier | modifier le code]

Au Bhoutan, les danses sont réalisées pendant le festival annuel bouddhique du Tsechu (en) (tibétain : ཚེས་བཅུ, Wylie : tshes bcu, THL : tsé chu, le dixième jour), et qui se tient dans chaque région du pays. Dans certaines fêtes, une grande peinture connue sous le nom de tongdrol est montrée brièvement. La vision du tongdrol est censée apporter un mérite à l'observateur.

Au Tibet, des danses de Cham qui accompagnent la fête annuelle bouddhique de Mönlam sont effectuées le second jour de cette fête[3]. Elles ont été interdites par l’administration de la République populaire de Chine pendant la révolution culturelle, puis, d'après le journal La Tribune en 1990[réf. nécessaire][4].

On la retrouvé également au Ladakh, en Arunachal Pradesh et au Sikkim en Inde, ainsi qu'en Mongolie, Mongolie-Intérieure[5] et en Bouriatie (République de Russie).

Galerie[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (mn-Cyrl) Цэцэгжаргал.Т, Монгол цам, дэг урлаг, магистрын дипломын ажил,‎

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Ellen Pearlman, Tibetan sacred dance: a journey into the religious and folk traditions
  2. (zh) « 独特的宗教舞蹈——跳欠 », sur 佛教导航,‎
  3. (en) « Backgrounder: Monlam Prayer Festival », sur tibet.news.cn,
  4. Pendant la révolution culturelle, le Mönlam a été interdit par le gouvernement chinois, et bien qu'il ait été rétabli en 1985, il a été à nouveau interdit en 1990. « Protestation de moines tibétains contre une interdiction de prières »
  5. (en) « Mongolian Singing and Dancing », sur itourschina.com

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]