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Caius Claudius Marcellus (préteur en -80)

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Caius Claudius Marcellus
Fonctions
Préteur
Questeur
Biographie
Naissance
Vers ou avant (?)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Époque
République romaine tardive (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Marcus Claudius Marcellus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Junia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Gens

Caius Claudius Marcellus est un homme politique romain ayant vécu à la fin de la République romaine, né vers 125 av. J.-C. et mort avant 44 av. J.-C. Il appartenait à la gens Claudia. Il est le père de Caius Claudius Marcellus, consul en 50 av. J.-C.[1],[2].

Caius Claudius Marcellus est le frère de Marcus Claudius Marcellus et l'oncle de Marcus Claudius Marcellus et Caius Claudius Marcellus. Comme le reste de sa famille, il est le descendant de Marcus Claudius Marcellus, héros de la deuxième guerre punique et conquérant de Syracuse[3].

A la fin du IIe siècle av. J.-C. il épouse une femme prénommée Iunia[2]. Elle donne naissance à un fils, Caius Claudius Marcellus qui exercera le consulat en 50 av. J.-C.[2],[4].

Il est possible qu'il ait été questeur en 87 av. J.-C. puis proquesteur en Macédoine, comme semblerait l'indiquer une inscription retrouvée à Samothrace[5]. Il est devenu préteur en 80 av. J.-C. puis propréteur de Sicile en 79 av. J.-C.[6], à moins qu'il n'ait été envoyé dans sa province l'année même de sa préture, comme c'est parfois le cas[7], il aurait alors été préteur en 79 av. J.-C. Son mandat en Sicile semble avoir été apprécié de la population locale, qui lui offre des honneurs équivalents à son ascendance tels que des statues et l'instauration de festivités en son honneur, les Marcellia[8],[9]. En 70 av. J.-C., Cicéron, qui est l'un de ses amis[2], le cite parmi les juges lors du procès de l'ancien gouverneur de Sicile, Verrès[10].

Caius Claudius Marcellus a également fait partie du collège des augures, aux côtés de Cicéron, au moins à partir de 50 av. J.-C.[2],[11],[12]. Il a écrit un ouvrage sur la lecture des auspices qui n'a pas été conservé[12].

Il est mort avant que Cicéron n'écrive son De divinatione, en 44 av. J.-C.[11].

Notes et références

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  1. Cicéron, Pour P. Sylla, 19
  2. a b c d et e Cicéron, Lettres à des familiers, 15, 8
  3. Cicéron, Seconde action contre Verrès, II, 8
  4. Cicéron, Lettres à des familiers, 15, 7
  5. Corpus Inscriptionum Latinarum, I², 2.662b
  6. Cicéron, Seconde action contre Verrès, II, 36 ; III, 45
  7. Hurlet, 2010, p. 45-75
  8. Cicéron, Seconde action contre Verrès, II, 109 ; III 42.
  9. Ferrary 1997, p. 204.
  10. Cicéron, Discours contre Q. Caecilius, dit "La Divination", 4, 13
  11. a et b Cicéron, De la divination, II, 35
  12. a et b Cicéron, Des lois, II, 13, 32

Bibliographie

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  • Jean-Louis Ferrary, « De l'évergétisme hellénistique à l'évergétisme romain », dans Actes du Xe congrès international d'épigraphie grecque et latine (Nîmes, 4-9 octobre 1992), Paris, M. Christol & O. Masson (eds.), , 199-225 p.
  • Frédéric Hurlet, "Recherches sur la profectio de la dictature de Sylla à la lex Pompeia (82-52), le cas des gouverneurs de rang prétorien", in N. Barrandon & Fr. Kirbihler (eds.), Administrer les provinces de la République romaine, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2010