CEN Réseau de la Haute-Savoie

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Automotrices en gare d'Annemasse en 1955.
Automotrice en gare de Sixt

Le réseau de la Haute-Savoie de la société des Chemins de fer économiques du Nord (CEN) se situait dans le département de la Haute-Savoie. Il a fonctionné entre 1891 et 1959. Toutes les lignes sont à voie métrique.

Historique[modifier | modifier le code]

Le réseau est concédé initialement à M. Alesmonières, auquel se substitue la société des Chemins de fer économiques du Nord le [1]

Infrastructure[modifier | modifier le code]

Les lignes[modifier | modifier le code]

Annemasse - Samoëns, (44 km), ouverture en 1891, fermeture le 15 mai 1959
Samoëns - Sixt, (6 km), ouverture le 24 aout 1932, fermeture le 15 mai 1959

Jonctions avec d'autres réseaux[modifier | modifier le code]

Gares[modifier | modifier le code]

  • Annemasse
  • La Bergue
  • Bonne sur Ménoge
  • Pont de Fillinges
  • Viuz en Sallaz
  • Ville en Sallaz
  • La Tour
  • St Jeoire
  • Mieussy
  • Taninges
  • Verchaix
  • Sixt Fer à Cheval

Exploitation[modifier | modifier le code]

Exploitée par les chemins de fer économiques du Nord, cette ligne à voie métrique fut ouverte en 1892 jusqu'à Samoëns, le prolongement à Sixt n'intervint qu'après 1914. Longue de 49km, elle se déployait le long de la vallée du Giffre. Partant d'Annemasse à 430m d'altitude, elle culminait à Sixt à 757m. Deux antennes furent construites, permettant de rejoindre la vallée de l'Arve. L'une de Bonne sur Menoge-Bonneville, l'autre de Saint-Jeoire à Marignier. Toutes deux disparurent avant 1939. Deux autres ne furent jamais achevées. Celle du Pont de Fillinges à Habère-Poche, qui aurait permis une desserte de la Vallée Verte, et celle de Taninges à Morzine. Une douzaine de trains circulaient quotidiennement, effectuant le parcours entre 1h30 et 1h50. Fin de l'exploitation le 14 mai 1959

La modernisation[modifier | modifier le code]

En 1932, la ligne principale, Annemasse - Samoens, prolongée jusqu'à Sixt est électrifiée. Plusieurs sections du tracé sont reconstruites en déviation, comme la sortie d'Annemasse. On érige de nouvelles gares. Le matériel roulant est remplacé par des véhicules neufs.

Matériel roulant[modifier | modifier le code]

Installations et matériels préservés[modifier | modifier le code]

Ancien viaduc sur la commune de Mieussy

Plusieurs gares sont conservées et le plus important dse ouvrages d'art: le viaduc de Mieussy.

Modélisme[modifier | modifier le code]

Un diorama construit par Christian Gosse reproduit la section entre Viuz-en-Sallaz et Mieussy à l'échelle 1/87. Il est exposé à l'écomusée Paysalp[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Numéros constructeur 39 à 43 (La Métallurgique 807 à 811).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Bulletin des lois de la République française » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
  2. « Accueil - FACS », sur trains-fr.org (consulté le ).
  3. Jens Merte, « Liste de construction ANF Blanc-Misseron », liste de construction du matériel roulant des Ateliers de construction du Nord de la France (ANF) de Blanc-Misseron établie par Jens Merte
  4. Stéphane Grosjean, « Au détail près, Christian Gosse a reproduit la ligne ferroviaire Annemasse – Samoëns », sur Le Messager, .

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Wagner, « Les lignes rurales des C. E. N. en Haute-Savoie et en Isère », dans Les tramways de Valenciennes & les lignes rurales des C.E.N. au temps de la vapeur, Auray, LR Presse, , 144 p. (ISBN 9-782375-360323, présentation en ligne), p. 103-139.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]