Biesme-sous-Thuin
Biesme-sous-Thuin | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Thuin | ||||
Commune | Thuin | ||||
Code postal | 6531 | ||||
Zone téléphonique | 071 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Biesmois(e)[1],[2] Bienheureux(euse) | ||||
Population | 570 hab. (2022) | ||||
Densité | 123 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 19′ 15″ nord, 4° 18′ 29″ est | ||||
Superficie | 464 ha = 4,64 km2 | ||||
Localisation | |||||
Localisation de Biesme-sous-Thuin au sein de Thuin | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Biesme-sous-Thuin [bjɛmsutɥɛ̃] (en wallon Bième[3]) est une section de la ville belge de Thuin, située en Région wallonne dans la province de Hainaut.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Le village est traversé par la rivière d'où provient son nom, la Biesmelle, un affluent de la Sambre. Pour certains spécialistes, le terme "Biesme" proviendrait de la traduction germanique du mot castor (Bebronna): il semblerait que bon nombre de castors vivaient autrefois sur les bords du cours d'eau.
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]- Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au IXe siècle le village figure dans les dépendances de l'abbaye de Lobbes, les moines de l'abbaye d'Aulne y possèdent aussi quelques biens. À cette époque le village est rattaché à Ragnies pour les actes juridiques et paroissiaux.
Lorsque les abbayes se créèrent, les Seigneurs locaux leurs firent dons de terres afin de permettre aux moines de subsister. Si quelques-unes de ces terres étaient cultivables, beaucoup d'autres ne l'étaient pas ou n'étaient que d'un très faible rendement. Au cours du temps, avec patience et méthode les religieux ont amélioré les sols reçus. Des bois et marécages sont ainsi devenus champs et prairies. Par la suite, les surfaces, propriétés monastiques, ont considérablement augmenté au cours des siècles par l'accumulation des héritages des moines. Lobbes avait ainsi des propriétés près de Reims[4].
Dans les années 1970, sur le plan politique, la localité était administrée par une bourgmestre Madame Simon. Invitée par les trois bourgmestres du futur « Grand Leers[5] » (Biercée, Leers-et-Fosteau et Ragnies) à se joindre à cette fusion volontaire de communes, elle déclina l'offre, argumentant que ce regroupement de villages de trop petite dimension avait peu de chance d'être reconnu. Par contre, une fusion avec Thuillies l'intéressait davantage[4].
Patrimoine et curiosités
[modifier | modifier le code]- L’église paroissiale Saint-Martin. Construite en 1864 par l'architecte Simon de Trazegnies en style néo-romane, cette église abrite un orgue avec 1 clavier, pédalier et 7 jeux, construit par Charles Anneessens en 1873[6].
- Il y a aussi le moulin à eau, avec un ancien dispositif de vannes.
- Ferme du Moulin. Sur la rive sud de la Biesmelle, ensemble de bâtiments en U remontant probablement au XVIIe siècle[6].
- Chapelle Notre-Dame de Tongres. Date de 1770[7].
Tramway Lobbes Thuin
[modifier | modifier le code]Depuis le , l'ancienne halte SNCB de Biesme-sous-Thuin constitue le terminus sud du Tramway Lobbes Thuin. La nouvelle section du tramway à voie métrique de l'ASVi est établie en parallèle avec la construction d'un RAVeL.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 44.
- Le blason populaire Bienheureux (-euse) désigne également les habitants de Biesme-sous-Thuin (ibid.).
- Jean Germain, Les Noms officiels des communes de Wallonie, de Bruxelles-Capitale et de la Communauté germanophone : Évolution et fixation orthographique des toponymes majeures de 1795 à nos jours avec indication de la prononciation française (API), de la forme régionale wallonne et du gentilé, Louvain-Paris, Peeters, coll. « Mémoires de la Commission royale de toponymie et de dialectologie. Section wallonne » (no 27), , 410 p. (ISBN 978-9-042944-01-5), p. 63.
- Mulatin 2006, p. 77.
- Ce projet n'a pas été réaliser pour cause de la fusion avec la ville de Thuin.
- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 686.
- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 687.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, t. 1 et 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 447 p. (ISBN 2-8021-0045-9)
- Joël Mulatin, Il était une fois l'entité de Thuin, Jumet, iph éditions, , 134 p. (ISBN 2-930336-79-X)