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Atteleur

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Attelage ferroviaire à vis

L'atteleur est l'employé du chemin de fer chargé d'atteler entre-eux les véhicules de matériel roulant ferroviaire : locomotives, voitures ou wagons.

L'atteleur se positionne entre les tampons d'un véhicule à l'arrêt. Sur les trains de voyageurs, il vérifie d'abord par une clé de chauffage que la ligne électrique de chauffage est à zéro volt, réalise l'attelage en passant la chape sur le crochet de traction et en serrant l'attelage au moyen d'une vis à pas contrarié, raccorde les deux conduites d'air comprimé (pour le freinage et pour la fermeture des portes), le câble d'alimentation électrique du chauffage, le câble de liaison téléphonique puis ressort et rend la la clé de chauffage au mécanicien.

L'attelage de wagons de marchandises se limite aux liaisons mécanique et pneumatique. L'atteleur prépare la chape de ce véhicule immobile et attend l'arrivée du véhicule tamponneur arrivant à très basse vitesse pour la jeter sur le crochet. Sous la violence du choc, les ressorts des tampons s'écrasent, ce qui lui permet de jeter la chape.

Dans certains pays, aux États-Unis, dans les pays ayant succédé à l'Union soviétique, les attelages sont tous automatiques[1].

L'atteleur était un métier très dangereux dans les gares de triage. Pour gagner du temps, et éviter les sanctions en cas de retard, les atteleurs entraient dans la rame avant la fin du débranchement, prenant position au moment où les wagons descendant de la butte venaient toucher parfois avec violence le convoi à l'arrêt. La me par jeu d'accordéon pouvait faucher l'atteleur[2].

Notes et références

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  1. Didier Janssoone, Les métiers du rail, Antony, E-T-A-I, , 160 p. (ISBN 979 10 283 0083 8), p. 43
  2. Henri Vincenot, Les livres du rail, Paris, Omnibus, , 1231 p. (ISBN 2 258 06027 3), « La vie quotidienne dans les chemins de fer au XIXème siècle », p. 652-653