Arsène Leloup

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Arsène Leloup
Fonctions
Maire de Nantes
-
Conseiller général de la Loire-Atlantique
-
Maire de Rezé
mars -
Joseph Delaville-Leroux (d)
Philémon Chenantais (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Distinction

Arsène Leloup, né le à Avranches (Manche), mort le à Couëron (Loire-Atlantique), est un enseignant et un homme politique français, maire de Rezé en 1848 et de Nantes de 1871 à 1872.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et débuts professionnels[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Jacques-Gervais Leloup et de Madeleine Buchard. La famille quitte Avranches en 1806.

Il fait ses études secondaires au collège royal de Rennes puis des études supérieures de pharmacie à Paris ; il est reçu pharmacien en , puis épouse le , Charlotte Pérint, fille d’un architecte. Le couple restera sans enfants.

Il s’installe ensuite dans la capitale où se distingue pendant l’épidémie de choléra de 1832. Il enseigne aussi la chimie appliquée[Où ?].

Directeur de l'École professionnelle de Nantes[modifier | modifier le code]

En , le maire de Nantes, Ferdinand Favre, fait appel à lui pour diriger l'École primaire supérieure que la Ville de Nantes a décidé de créer. De 1834 à 1853, Arsène Leloup en est le premier directeur, d'abord rue Saint-Léonard, puis, en 1840, rue des Coulées (actuelle rue Désiré-Colombe, à la place de l'École normale d'instituteurs). En 1851, elle devient « École professionnelle municipale » et sera transférée boulevard de Launay en 1882[Note 1]. Celle-ci deviendra par la suite l'école Leloup-Bouhier en 1935, avant de devenir un lycée en 1960[Note 2].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

D'abord maire de Rezé, commune de la périphérie nantaise, durant à peine 6 mois, entre le et le [1], il est élu conseiller municipal de Nantes sur la liste des républicains modéré en et nommé adjoint de René Waldeck-Rousseau ; il est réélu le et de nouveau adjoint. À la suite de la démission de René Waldeck-Rousseau, il est nommé maire par Adolphe Thiers, président du conseil, le [2].

Il est aussi élu conseiller général en 1871 (Canton de Nantes-4).

Il est révoqué le pour des raisons politico-religieuses[3], liées à des manifestations autour du pèlerinage de Lourdes ; ses adjoints démissionnent le 20. René Waldeck-Rousseau est alors nommé à titre provisoire par arrêté préfectoral.

Arsène Leloup se retire à Port-Launay (Couëron).

Distinctions[modifier | modifier le code]

Hommage[modifier | modifier le code]

Arsène Leloup est enterré à Couëron, puis sa dépouille est transférée au cimetière Miséricorde à Nantes. En 1880, la « Société amicale des anciens élèves de l'école professionnelle » fait déposer une plaque sur sa tombe. Le médaillon qui figure sur la stèle est l'œuvre de Charles Miollet, sculpteur nantais élève de Étienne-Édouard Suc[5].

Outre le lycée qui porte en partie son nom, la rue Arsène-Leloup à Nantes, lui rend également hommage. Une rue de Couëron porte également son nom.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Kahn et Jean Landais, Nantes et les Nantais sous le Second Empire, Ouest Éditions, Nantes, 1992 [ (ISBN 2908261928)]. Fiche biographique page 284.Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Éric Lhommeau et Karen Roberts, Guide du cimetière Miséricorde de Nantes, Nantes, Le Veilleur de nuit, , 89 p. (ISBN 978-2-9528652-2-7), p. 89.
  • Alexandre Perthuis et Stéphane de La Nicollière-Teijeiro, *Le Livre doré de l’hôtel-de-ville de Nantes, Tome II, Imprimerie Grinsard, 1873, pages 134-136.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Elle est dès lors couramment appelée « école Launay ».
  2. Le deuxième nom rendant hommage à René Bouhier, directeur de l'école de 1871 à 1893.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Fiche de Arsène Leloup sur francegenweb.org
  2. Livre doré II, page 134.
  3. A expliciter.
  4. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  5. Lhommeau et Roberts 2009, p. 89.