Années 920

Événements

Les Fatimides sont maîtres du Maghreb grâce au ralliement des Berbères Kutamas. Mais leur lourde politique fiscale dresse contre eux une partie du monde berbère, surtout les Zenâtas ibâdites, soutenus par les Omeyyades de Cordoue.

Établissement des Toltèques au Mexique. Leur arrivée marque le début de la progression du militarisme en Mésoamérique, leur armée tirant parti de sa supériorité pour dominer les sociétés avoisinantes, soumises au tribut.

La paix rétablie avec les Bulgares, les Byzantins profitent de la décadence abbasside pour attaquer les musulmans en Arménie (928), dont ils prennent la capitale Theodosiopolis (Erzurum), probablement en 931 et vers l’Euphrate. Leur progression est cependant ralentie par la résistance des émirs de Mossoul et d’Alep jusqu’en 961^[1].

Occupation partielle de la Bretagne par les Normands.
Raids des Hongrois, des Vikings et des Sarrasins en Europe occidentale.
Paix entre l'empire byzantin et les Bulgares.
Califat de Cordoue.
En France, les églises obtiennent de frapper monnaie à leur marque propre.
Apparition de l’hérésie dualiste des Bogomiles en Bulgarie.
La Bohême est convertie au christianisme.
Fondation de Wrocław en Pologne.
Relation du voyage d’Ibn Fadlân chez les Bulgares de la Volga. Il décrit les funérailles d’un chef Rús sur les bords de la Volga.
Construction de la première église de Cluny. Odon, abbé de Cluny (926-942) en fait le centre de la réforme monastique. Il écrit un hagiographe indiquant comment les hommes peuvent assurer leur salut sans entrer en religion mais en joignant leurs prières à celles des moines.
Odon de Cluny désigne les tons musicaux par des lettres (a - b - c - d - e - f - g).

↑ Louis Bréhier, Vie et mort de Byzance, Paris, Albin Michel, 1946, 596 p. (lire en ligne)